Infographie - Des aliments aux nutriments. Synthése Journée régionale Une Seule Santé - 10 avril 2025 Besançon. La désinformation sur l’alimentation, un problème de santé publique. Du citron glacé pour traiter le cancer, des aliments brûleurs de graisses, du curcuma pour prévenir les maladies cardiaques… les fausses informations concernant l’alimentation sont légion, souvent diffusées par des acteurs peu scrupuleux pour servir leurs intérêts. Au mépris des connaissances acquises grâce à la recherche scientifique. Le ministre de la santé Yannick Neuder a annoncé en avril 2025 sa volonté de faire de la lutte contre la désinformation médicale une priorité de son ministère.
On ne peut que se féliciter de cette décision qui vise à rétablir la rationalité scientifique face à la prolifération de fausses informations qui circulent aujourd’hui, notamment par l’intermédiaire des réseaux sociaux et des grandes plateformes numériques de partage de contenu. Des enjeux économiques considérables Le secteur de l’alimentation est au cœur de gigantesques enjeux économiques. Un lobbying qui porte ses fruits De nombreuses sources de désinformation Qui diffuse ces fausses informations ? Le haricot commun, la légumineuse qui a conquis le monde et dont il faut aujourd’hui préserver la diversité. Originaire d'Amérique, le haricot commun a rapidement conquis le monde.
Cette légumineuse riche en protéines détient aujourd’hui de nombreux atouts pour une agriculture durable. Mais il est crucial de conserver la grande diversité des variétés qui existent. L’un des contes populaires les plus célèbres, celui de Jacques et du haricot magique, raconte qu’un simple haricot sec dévoile un potentiel extraordinaire. Planté dans une terre fertile, il s’élève jusqu’au ciel, ouvrant la voie à un royaume d’abondance qui changera la vie de Jacques et celle de sa mère. Ce récit, profondément ancré dans l’imaginaire collectif, reflète une fascination universelle pour les graines et leur capacité à transformer le monde. Au-delà de la magie du conte, les haricots possèdent des propriétés tout aussi précieuses dans la réalité.
On peut par exemple penser à leur capacité à établir des symbioses bénéfiques avec des bactéries fixatrices d’azote, élément essentiel à la croissance des plantes. Tiers-lieux nourriciers et démocratie alimentaire - FAB'LIM. Dans la continuité de nos travaux d’observation et d’analyse des tiers-lieux, nous publions aujourd’hui l’étude Les tiers-lieux nourriciers, une réappropriation citoyenne de l’alimentation ? Réalisée dans un cadre partenarial par FAB’LIM, France Tiers-Lieux, l’Association Nationale des Tiers-Lieux, La Coopérative Tiers-Lieux, et Réseau Cocagne, avec le soutien de la DRAAF Occitanie et de de la Fondation Daniel et Nina Carasso. Cette étude a pour objectif d’éclairer les points sur lesquels il convient de conforter les tiers-lieux nourriciers pour leur permettre de contribuer pleinement aux enjeux de démocratie alimentaire de leur territoire et de transition vers des systèmes alimentaires plus justes, durables et inclusifs pour tous. Elle met en lumière le potentiel transformateur des tiers-lieux nourriciers et révèle les défis auxquels sont confrontés ceux qui font vivre les tiers-lieux.
Pour télécharger uniquement les fiches thématiques : Mise en page par France tiers-Lieux. Alimentation et écologie : les MJC vous invitent « Chez Fraise » Chapo Forte de mille associations locales regroupées en seize réseaux régionaux, la confédération MJC de France a déjà conçu plusieurs expositions : « Non à la haine » en 2015, « Moi et les autres » en 2019 et « Des-infox » en 2021. La petite dernière « Chez Fraise », consacrée à l’alimentation et à son impact écologique, était inaugurée le 11 octobre dernier, à Blois. Corps Une exposition ? À l’interrogation « pourquoi mangeons-nous ? Ce contenu est réservé à nos abonnés Déjà abonné(e)? Pas encore abonné(e)? Choisissez votre formule d'abonnementet accédez à toutes vos ressources en ligne Consultez votre revue ainsi que vos contenus et archivesen illimité 24h/24 Je m'abonne.
Du commerce équitable à la démocratie alimentaire - SESAME. Un plaidoyer de Tanguy Martin, ISF Agrista (Ingénieurs sans frontières), septembre 2021 Il émerge un hiatus entre un commerce équitable, devenu l’apanage de catégories sociales aisées et/ou diplômées, et l’idée d’universalité d’accès à une alimentation de qualité choisie.
Le commerce équitable peut-il relever ce défi ? Saura-t-il conserver encore sa pertinence pour participer demain à bâtir une véritable démocratie alimentaire ? Accéder aux volets n°1 et n°2 de l’article. Au-delà des questions de principe reliant SSA et commerce équitable, il est intéressant de noter les réalisations concrètes de ce dernier qui peuvent servir à mieux définir les contours d’une SSA encore à mettre en œuvre.
Revenu vital : le juste prix du travail Les débats au sein du commerce équitable se focalisent souvent sur le prix rémunérateur et stable. Pas facile de réaliser une justice économique en régime capitaliste, même avec beaucoup de bonne volonté. La prime pour renouveler l’outil de travail Conclusion. Avec ou sans paysan·nes ? Déserts alimentaires ? Exemple à Montpellier-CIVAM. «À chaque pas ici, il y a un kebab. Bien sûr, j’aime ça. Mais manger du gras tout le temps, c’est lassant ! Où peut-on trouver une salade à emporter ici ? Je me le demande !» Un habitant de Goussainville dans le Val d’Oise (issu d’un article du Parisien, 23 mai 2022). «Bientôt on va nous dire : t’as qu’à traverser la rue, y’a une Biocoop en face !» Qu’est-ce qu’un désert alimentaire ? Quelques éléments de définition Le terme de désert alimentaire (food desert) définit des espaces où l’accessibilité (physique et économique) à une alimentation saine est très faible, voire nulle.
Une diversité de définitions et de mesures d’un même phénomène Le terme de désert alimentaire a été utilisé dans de nombreux pays pour décrire des réalités très différentes, selon les contextes géographiques et les méthodes mobilisées. Notions complémentaires et critiques principales Si l’utilisation de ces notions peut être pertinente, il est important d’en connaître les critiques pour identifier leurs limites. Dans le Gers, producteurs et consommateurs autour de la table - ADEME Infos. Agriculture / Alimentation C’est l’histoire d’un Projet Alimentaire Territorial (PAT) initié en 2020 par le département du Gers (32) pour rapprocher le « bien produire » et « bien manger » sur son territoire. En fédérant les acteurs locaux autour de la transition agricole et alimentaire, ce PAT a donné naissance au mouvement « C’est fait dans le Gers » ! Partager À quoi sert un PAT ? Un PAT rapproche les producteurs, les transformateurs et les distributeurs d’un territoire autour d’une politique locale et vertueuse de l’agriculture et de l’alimentation.
Quelles ont été les actions phares du mouvement ? Une quinzaine d’établissements de la restauration collective ont été formés par une diététicienne-nutritionniste ainsi que 30 aides à domiciles afin de mettre en œuvre une transition alimentaire dans leurs pratiques. Qu’apporte ce PAT au territoire gersois ? Le PAT a structuré les acteurs de la filière « Du champ à l’assiette » autour de 4 objectifs stratégiques et 11 actions opérationnelles : Chaire UNESCO - So What ? briefs sur les résultats de recherche. Paysans-chercheurs : ils régénèrent l'agriculture.
Ils participent activement à la transformation des pratiques agricoles. Mais ils le font selon leurs besoins, à leur manière et surtout avec un objectif : concilier un revenu décent et une agriculture respectueuse de la biodiversité, des sols, des paysans eux-mêmes ; bref : de la planète. Ils sont issus de la lutte anti-OGM ou ont vu leurs champs s'éroder, leurs cultures griller. Ils ont été pionniers de l'agriculture biologique ou n'ont simplement plus voulu travailler comme leurs parents. Une chose en tout cas les rassemble : ils estiment qu'ils doivent être au centre de la recherche en agronomie, et non pas simplement appliquer des recettes élaborées en laboratoires. Car qui connaît leurs terres mieux qu'eux ?
Ces paysans-chercheurs ont donc arrêté le labour, planté des arbres dans leurs champs, associé plusieurs cultures dans une même parcelle, ou tout simplement replanté leurs propres semences. Dans le Lot-et-Garonne, éleveurs de chèvres et d'herbe 3 min 33 sec 1 min 46 sec. Guide PAT Pour des territoires de démocratie alimentaire, Guide méthodologique pour co-construire un Projet alimentaire territorial.
Allons-nous vivre dans un monde sans agrumes ? Sommes-nous condamnés à ne plus pouvoir consommer d’agrumes dans les années à venir ? La question peut être posée tant la situation est grave dans le monde agrumicole. Une maladie, le Huanglongbing, encore appelée HLB ou « citrus greening », dévaste les vergers en Asie, aux Amériques et dans plusieurs pays africains. Si la production mondiale n’a fait qu’augmenter au cours des dernières années en raison de fortes demandes du marché et à de nouvelles plantations, le développement de la maladie fait craindre le pire pour l’agrumiculture. Les conséquences économiques sont dramatiques dans certains pays. La maladie est causée par une bactérie du genre Candidatus Liberibacter qui parasite les vaisseaux conducteurs de sève, le phloème. Une bactérie transmise par des insectes La bactérie est transmise par deux insectes piqueurs-suceurs de la famille des psylles. L’efficacité de la transmission de la bactérie par les psylles est redoutable.
Des milliards de dollars de perte. Analyse du système alimentaire de la région Occitanie, de sa durabilité et de sa résilience - La librairie ADEME.