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Chevalerie

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La micro-phénoménologie. La micro-phénoménologie est une nouvelle discipline scientifique qui permet d’explorer très finement notre expérience vécue : que se passe-t-il pour nous lorsque nous vient une idée ?

La micro-phénoménologie

Lorsque tout à coup nous revient un souvenir d’enfance ? Au moment où nous entrons dans le hall d’un bâtiment inhospitalier? Lorsque l’émerveillement jaillit à l’arrivée soudaine sur une place urbaine inondée de lumière ? Des recherches récentes montrent que nous pouvons apprendre à décrire notre expérience vécue de manière très précise et fiable, et en découvrir des dimensions ordinairement inaccessibles. L’entretien micro-phénoménologique est une option judicieuse pour l’étude de l’expérience architecturale et urbaine, car il permet d’amener à la conscience des expériences fugitives pré-réfléchies.

Pour permettre la prise de conscience de la part pré-réfléchie de l’expérience, les principaux procédés des entretiens d’explicitation et micro-phénoménologique consistent à amener le sujet : La zététique, l’art du doute. Henri Broch, docteur-ès-science, physicien et professeur émérite à l'université Nice-Sophia Antipolis, est le fondateur de l'enseignement de zététique.

La zététique, l’art du doute

Ce jeudi soir, il donne une conférence à la faculté des sciences d'Avignon, pour parler de cette discipline peu connue, au programme de quelques universités françaises (dont Montpellier) et européennes. D'où vient la zététique ? Ce nom vient du grec “zetetikós” (qui cherche). C'est une méthodologie scientifique comme l'enseignait le sceptique grec Pyrrhon (365-275 avant notre ère). La zététique, c'est l'art du doute, l'art dans le sens de “technique”, celui du doute cartésien. Je me suis lancé là-dedans car, au début des années 80, mes étudiants croyaient que l'on pouvait tordre des petites cuillères par la seule force de la pensée !

"Mitterrand faisait même tourner les tables ! " Par exemple ? Lors de mes conférences, comme celle que je donne à Avignon, je projette de petits films sur des expériences que je mène. Oui ! Qu'est ce que l'Hygiénisme ? L’hygiénisme est l’art de vivre en bonne santé par le respect des lois de la nature et par la bonne connaissance des aliments spécifiques à l’espèce humaine.

Qu'est ce que l'Hygiénisme ?

L’Hygiénisme est une conception révolutionnaire de la santé, née aux États-unis au début du 19ème siècle, à l’initiative de médecins dissidents. Ses principes ont été affinés au 20ème siècle grâce au travail magistral du Dr Herbert Shelton (Dr en biologie et en philosophie) qui a fait de toutes les connaissances scientifiques éparses une magnifique synthèse des lois de la vie. Cette conception est révolutionnaire au sens noble du terme parce qu’elle est aux antipodes des modes de pensée habituels, lesquels ont engendré la diversité extraordinaire des systèmes médicaux. Vitalisme de l'ostéopathie. La force vitale Dans le rapport de Cortecs sur l'ostéopathie crânienne, un terme est apparu à la faveur de l'analyse épistémologique de l'approche bio-dynamique en ostéopathie: Le vitalisme.

Vitalisme de l'ostéopathie

Définition: Doctrine philosophique qui pose l'existence d'un principe vital distinct à la fois de l'âme et de l'organisme, et qui fait dépendre de lui toutes les actions organiques. (Elle est le fait de l'école de médecine de Montpellier au XVIIIe s. avec notamment Barthez et Bichat. Cette doctrine s'oppose au mécanisme de Descartes.

Dictionnaire Larousse Ce courant de pensée considère que la vie n'est pas réductible aux lois physico-chimiques, et que celle-ci est animée d'une force vitale. Caractère propre aux êtres possédant des structures complexes (macromolécules, cellules, organes, tissus), capables de résister aux diverses causes de changement, aptes à renouveler, par assimilation, leurs éléments constitutifs (atomes, petites molécules), à croître et à se reproduire. Idéal médiéval. Moi, je suis désolé, mais c’est le Moyen-Âge.

Idéal médiéval

Et pas n’importe lequel, s’il vous plaît : celui du XVe siècle. Ce dernier instant d’un très jeune et très ancien monde, proche de verser dans l’infecte modernité, ce dernier instant quand les femmes furent libres avant que d’être condamnées à l’incapacité juridique pour cinq très longs siècles. Ce dernier rougeoiement de plaisir, de bonheur, un rougeoiement que l’on croyait encore être celui du matin toujours nouveau de ce qui est éternel, quand il était déjà vespéral et qu’on ne le savait pas. Ce dernier moment de la puissance architecturale médiévale, quand le gothique se fait flamboyant et quand Brunelleschi, lançant le dôme de Santa Maria del Fiore, fait plier le monde devant son génie[1. Il n’y a plus aujourd’hui que les amis de Jacques Attali pour croire que le dôme de Florence est une œuvre de la Renaissance].