Gestion de l’eau. Le terrain du Verger Potager Partagé [VerPoPa] est en pente et pour nous, cela veut dire que nous avons une opportunité à saisir pour bien gérer l’eau, une ressource précieuse – surtout dans notre région méditerranéenne.
Avec un niveau égyptienne, nous avons déterminé l’emplacement de certaines buttes selon les courbes de niveaux. Le résultat: plutôt que de laisser les eaux pluviales ruisseler et emporter les fines couches de terre, nous captons et stockons l’eau dans les petites « baissières » (un type de fossé, rigole ou « swales » en langage de permaculture) en amont des buttes. Comme le long des chemins sont au même niveau, l’eau s’infiltre à son rythme et nous bénéficions d’une bonne source d’irrigation pour les buttes. Pour éviter l’aspect d’un fossé, nous pouvons remplir la baissière avec du broyât, des petits cailloux, de la paille, les brindilles, ou autre matière facilement accessible. Il y a quelques photos de nos aventures avec les baissières dans notre album photo. J'aime : Les chantiers participatifs. Des chantiers participatifs de temps en temps.
Des moments de bénévolat ! Vous pouvez vous inscrire sur notre liste "coup de mains" en envoyant un mail à fermebouzigue@free.frCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Inscription indispensable au 05 61 85 58 70 maximum 10 personnes Horaires: accueil 9H, chantier de 9H30 à 17H Repas partagé le midi, apportez votre plat préféré Journée de bénévolat Encadrée par des bénévoles ! Eaux de ruissellement très importantes: baissières ou pas? Bonjour à tous, Je suis en train de travailler un terrain en pente (zone forestière), où je tente de créer une forêt comestible.Ce terrain est très mouillé lors des pluies, mais vu qu'il pleut très souvent ici en Belgique...Le sol est donc continuellement trempé en hiver.
C'est beaucoup moins mouillé en été, et je pense qu'avec un bon mulch, je ne devrai jamais arroser de toute l'année! Actuellement, je dégage un peu ma zone 2 et 3 en arrachant les ronces et en enlevant des bouleaux beaucoup trop nombreux, tout cela pour pouvoir planter mes arbres.Au fur et à mesure de mon avancement, je me retrouve avec un terrain super marécageux. En enlevant la fine couche de terre, je découvre de l'eau presque à chaque fois que je fais un trou à certains endroits. Je fais un trou pour planter un arbre, je me retourne 5 minutes pour aller chercher l'arbre, et quand je reviens, le trou est rempli d'eau! Permaculture Design. Dimensionnement d’une baissière (swale) Préambule aqueux Le monde occidental n’aime pas l’eau stagnante.
Ne dit-on pas qu’il faut se méfier de l’eau qui dort ? Assèchement de marécages, drainage de plaines inondables, dragage des rivières, évacuations en tout genre. L’eau de notre imaginaire doit suivre la ligne de plus grande pente, et vite s’il vous plaît, comme s’il nous tardait que cette eau retourne dans son pays : la mer. Au passage, l’eau emporte avec elle notre pays : la terre. La permaculture réconcilie le paysan avec l’eau, même les pluies incessantes de novembre ou les orages diluviens d’août, en inventant toutes sortes de moyens de garder l’eau dans le paysage ou sous le paysage, qu’elle s’y sente suffisamment bien pour y rester le plus longtemps possible et ne le quitter qu’à reculons, à la vitesse d’un escargot comateux, jamais assez vite pour emporter la moindre particule de sol ou molécule de nutriments. Video-permaculture-baissière-in-situ. Les quatre saisons de la baissière permaculturelle.
L’année dernière pendant l’hiver, j’ai creusé une noue au tiers inférieur de mon jardin, afin de retenir et infiltrer dans le sol les eaux de ruissellement.
Le swale, que je traduis par le mot ‘noue’ (les canadiens français traduisent ‘baissière’) est un incontournable du jardin permaculturel : une rigole flanquée d’un talus, le long d’une courbe de niveau, interromp le ruissellement des eaux de pluie et force l’eau à pénétrer dans le sol au lieu de s’écouler. Ceci permet du même coup de limiter l’érosion et de stocker l’eau, surtout quand il s’agit de pluies d’orage en été. La noue fait une vingtaine de mètres de long (la largeur du jardin), environ 40 cm de profondeur sous le niveau initial (il y a ainsi environ 80cm entre le haut du talus et le bas de la rigole). Je l’ai creusée à la grelinette, au croc et à la pelle, en écoutant des livres audio, des podcasts et des conférences en mp3 sur mon baladeur. Permaculture techniques , les bassières.