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Contre l'oléoduc

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Alberta : fuite de 200 000 litres de pétrole léger d’un pipeline d’Enbridge. Coule pas chez nous. Coulepascheznous (@Coulepascheznou) Fuite d'oléoduc en Alberta : trois hectares recouverts d'une émulsion de pétrole. La Presse CanadienneCALGARY Trilogy Energy affirme que la fuite d'oléoduc qu'elle a découverte la semaine dernière dans le nord de l'Alberta a recouvert d'une émulsion de pétrole une région grande d'environ trois hectares.

Fuite d'oléoduc en Alberta : trois hectares recouverts d'une émulsion de pétrole

C'est environ la taille de quatre terrains de football. Dans une mise à jour affichée sur son site web tard mardi, l'entreprise productrice de pétrole et de gaz basée à Calgary affirme qu'elle ne connaît toujours pas le volume de la fuite qui s'est produite dans des marais à environ 15 kilomètres de Fox Creek. Une autre fuite de pétrole se produit en Saskatchewan. Une brèche dans un pipeline neuf a causé le déversement majeur en Alberta. Photo : Terry Reith/ICI Radio-Canada Plein écran L'entreprise Nexen se dit « très préoccupée » et « sincèrement désolée » après un important déversement de produits pétroliers mercredi dans le nord de l'Alberta.

Une brèche dans un pipeline neuf a causé le déversement majeur en Alberta

Cinq millions de litres d'un mélange de bitume, de sable et d'eaux usées se sont déversés près de Fort McMurray. La fuite, décelée mercredi après-midi au site de Long Lake, à environ 36 km au sud-est de la capitale des sables bitumineux, a été colmatée. Une brèche dans un pipeline neuf a causé le déversement majeur en Alberta.

Réchauffement climatique

Coule pas chez nous. La colère gronde chez les autochtones. Exaspérées par l’inaction du gouvernement Couillard, les Premières Nations du Québec exigent d’être enfin consultées sur le projet de pipeline Énergie Est, à défaut de quoi l’opposition risque de prendre de l’ampleur.

La colère gronde chez les autochtones

Le ministère de l’Environnement a toutefois confirmé au Devoir qu’un tel processus s’enclenche seulement au moment du dépôt d’un avis de projet, ce que TransCanada a toujours refusé de faire, malgré les demandes du ministre David Heurtel. Le chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL), Ghislain Picard, est catégorique : « Le gouvernement du Québec ne peut poursuivre son évaluation du projet Énergie Est sans une rencontre immédiate avec les Premières Nations. » Dans une lettre envoyée au ministre Heurtel au cours des derniers jours, l’organisation regroupant 43 communautés autochtones a d’ailleurs formellement réclamé une telle rencontre.

M. Le Canada doit renoncer à son pétrole. Le Canada doit absolument laisser plus de 85 % de ses ressources pétrolières connues dans le sol s’il veut aider l’humanité à éviter la catastrophe climatique qui s’annonce, conclut une nouvelle étude publiée mercredi par la prestigieuse revue Nature.

Le Canada doit renoncer à son pétrole

Globalement, un tiers des réserves pétrolières mondiales, la moitié des réserves de gaz et plus de 80 % du charbon devront rester sous terre, soulignent les auteurs de cette étude intitulée Quelle quantité d’énergies fossiles pouvons-nous exploiter ?. Pour le Canada, un tel objectif signifierait réduire radicalement la production des sables bitumineux albertains, de façon à ce que celle-ci soit « négligeable » en 2020. L'or du golfe.

«L’or du golfe » explore la question du pétrole au Québec pour mieux comprendre les conséquences économiques, sociales et environnementales d’une industrie hautement controversée.

L'or du golfe

Mais avant tout, c’est un grand voyage avec Kevin Parent au cœur du golfe du Saint-Laurent, à la rencontre des acteurs d’un conflit qui ne fait que commencer. Durée : 53 min Année de production : 2015 Date de diffusion : 9 juin 2015 Production : Laterna Films Inc. Pays : Canada Réalisateur(s) : Ian Jaquier Auteur(s) : Ian Jaquier Narrateur(s) : Kevin Parent. Pas dans ma cour ! Les Québécois sont plutôt favorables à l’implantation dans leur province de lignes à haute tension, de gazoducs ou de puits de gaz naturel… à la condition que ces projets ne voient pas le jour dans leur voisinage, révèle une nouvelle étude qui illustre parfaitement le phénomène du « pas dans ma cour ».

Pas dans ma cour !

Basé sur un vaste sondage, le rapport , rendu public hier à Montréal par le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) et l’Institut de l’énergie Trottier de Polytechnique Montréal, montre qu’une pluralité de Québécois est favorable à l’implantation de projets énergétiques majeurs sur le territoire québécois. Pour la plupart des projets susceptibles d’avoir un impact environnemental, toutefois, l’appui chuterait « de manière significative » – en moyenne d’une vingtaine de points de pourcentage – s’ils étaient réalisés à proximité de la résidence des répondants. Des risques et peu de retombées économiques. Le projet Énergie Est devrait générer de faibles retombées économiques, tout en faisant peser des risques bien réels pour la population et l’environnement.

Des risques et peu de retombées économiques

C’est ce que conclut la première évaluation publique indépendante portant sur le pipeline de TransCanada, menée à la demande du gouvernement ontarien pour la portion du tuyau qui traversera son territoire. Même si près de la moitié de l’oléoduc Énergie Est sera en Ontario, la Commission de l’énergie de l’Ontario (CEO) souligne, dans son rapport publié jeudi, que le transport de pétrole des sables bitumineux « se traduira par des avantages économiques plutôt modestes pour la province ». « Comme pour tous les oléoducs, les avantages iront principalement à la région produisant les marchandises entrant dans l’oléoduc et la région retirant les marchandises de celui-ci », rappelle la CEO, au terme d’une évaluation lancée en novembre 2013.

La face cachée d'Énergie Est. Péril noir sur le monde agricole. Pas moins de 75 % du tracé du pipeline Énergie Est au Québec se trouve en zone agricole.

Péril noir sur le monde agricole

Une situation qui suscite de très vives inquiétudes, selon ce qu’a constaté Le Devoir. L’Union des producteurs agricoles promet d’ailleurs de faire écho aux préoccupations des agriculteurs dans le cadre de l’évaluation du projet par le BAPE, qui doit débuter lundi. La chose peut sembler surréaliste, mais le tracé dicté par TransCanada pour son projet Énergie Est ferait passer le pipeline à travers plusieurs terres agricoles certifiées biologiques au Québec. C’est donc dire que chaque jour, dès 2020, 1,1 million de barils de pétrole des sables bitumineux circuleront dans des zones de culture reconnues pour leurs pratiques respectueuses de l’environnement. Une situation qui exaspère l’agriculteur Charles Trottier, copropriétaire de la Fromagerie des Grondines.