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Grands courants féministes

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Féminisme pro-sexe

Féminismes dans le monde. Intersectionnalité. Féministes post-coloniales. Afro-féminisme. Universalisme. Essentialiste. Féminisme radical. Eco-féminisme. Féminisme musulman. Combien y a-t-il de féminismes ? N’en déplaise aux modes médiatiques, aux révisionnistes et aux imposteurs, il y a toujours eu plusieurs versions du mouvement social qu’est le féminisme. En résumé, en France, dès les années 60/70, ont coexisté trois principaux courants : réformiste, révolutionnaire puis socialiste et enfin radical ; sans oublier quelques théories critiques plus marginales. Ces courants, encore aujourd’hui, partagent l’idée que dans nos sociétés patriarcales, les femmes ne doivent plus être subordonnées au pouvoir masculin.

Le système patriarcal organise l’appropriation et le contrôle des femmes et de leur corps pour maitriser la reproduction, la sexualité, l’organisation sociale de la famille et de nos sociétés. Le féminisme, structurellement, fondamentalement, c’est donc avant tout, la reconnaissance d’une subordination des femmes en tant que groupe/classe des femmes (la moitié de l’humanité) à l’autre groupe/classe des hommes, et les moyens de l’abolir. Christine Le Doaré *1. J'aime : J'aime chargement… Je ne serai jamais la féministe de vos rêves – I KILLED THE TEEN DREAM. On peut pas gagner à tous les coups. On ne peut pas satisfaire tout le monde. On ne peut pas plaire à tout le monde. Ça vous paraît familier ?

Normal, c’est à peu près ce qu’on vous rabâche depuis toujours. Ça s’applique à pas mal de trucs, mais depuis quelque temps moi je me le répète en ce qui concerne « mon féminisme ». Parce qu’il ne sera jamais au goût de tout le monde. D’un côté il y aura toujours ceux qui me trouvent trop extrême, trop chiante, trop sensible. Et de l’autre, il y a ceux qui me condamnent parce que je fais pas assez. Ben vous savez quoi ? Je ne sais pas quoi vous dire. Plus tard, je me suis calmée. Abolir le terme « mademoiselle » ? Et c’est vrai. Et oui, je choisis mes combats parce que je ne peux pas être partout à la fois et que je préfère à la limite RT quelqu’un-e qui parle d’expérience, de vécu, plutôt de que parler à sa place parce que j’aurais trop peur de dire une connerie. C’est important de souligner les erreurs. Et tant pis si ça en déçoit certain-e-s. Pourquoi le mot humanisme ne peut remplacer le mot féminisme. Vous allez retrouver, ces prochaines semaines, d'anciens articles que je ré-écris, n'en soyez donc pas étonné-e-s.

Vous vous demandez sans doute souvent pourquoi les féministes préfèrent se qualifier comme telles plutôt que d'humanistes comme si nous choisissions de privilégier les femmes aux hommes. Le féminisme est né parce que les femmes avaient à l'époque besoin de faire reconnaître qu'elles souffraient de discriminations légales. Par exemple, elles ne pouvaient pas voter, pas disposer de leur propre argent, pas travailler sans l'autorisation d'un homme et n'avaient pas l'autorité parentale sur leurs enfants. Il était important de pointer qu'elles souffraient de ces discriminations parce qu'elles étaient des femmes et que c'était ce point là et lui seul qui causait les discriminations.

Et ainsi aujourd'hui on continue de prendre cet angle là lorsqu'on réfléchit sous un axe féministe. Nous sommes tous et tous faits de plusieurs identités.