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Bataclan

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Qui sont les jihadistes français ? Qui se radicalise, pourquoi et par quels processus ?

Qui sont les jihadistes français ?

En France apparaissent deux groupes aux ressorts distincts, l’un issu des banlieues et passé par la délinquance, l’autre venant des classes moyennes, le regard tourné vers la Syrie. Les attentats du vendredi 13 novembre 2015, survenus moins d'un an après ceux qui ont visé Charlie Hebdo, posent la question du jihadisme et de son idéologie, mais aussi et avant tout du jihadiste qui passe à l’acte et commet des crimes de sang-froid. Que se passe-t-il dans sa tête ? D’où vient sa résolution et comment comprendre sa frénésie dans la tuerie, jusqu’à sa mort préméditée comme un accomplissement de son destin par le martyre ? L’odeur du sang et de la poudre.

L’odeur du sang et de la poudre En 2010, le premier groupe que je voyais en concert s’appelait Eagles of Death Metal. 5 ans plus tard, le dernier groupe que j’aurai vu en concert s’appelle Eagles of Death Metal.

L’odeur du sang et de la poudre

Le dernier car ils ont gagné. Je n’irai plus jamais dans “une fête de perversité” de la “capitale des abominations et de la perversion” , selon leurs mots. La musique occupait une place démesurée dans ma vie, elle est devenue incroyablement futile en l’espace d’une soirée. J’avais rencontré la femme de ma vie grâce à un concert dans cette salle, j’ai failli l’abandonner au même endroit. En arrivant assez tard dans la salle déjà comble, j’avais hésité à rester au niveau de la console de l’ingé son sur les marches, à proximité du bar et du stand de merch, comme cela m’arrive aussi assez souvent. Comme tout le monde, je me souviens du bruit des pétards. Alors je repense aux récits de Charlie et aux survivants pris pour morts. Pourquoi moi ? VIDEOS. Dans l'enfer du Bataclan : le récit des survivants.

Coucher l'horreur sur procès-verbal.

VIDEOS. Dans l'enfer du Bataclan : le récit des survivants

Mettre des mots sur l'innommable. Pour le tenir à distance, et paradoxalement se convaincre qu'il est bien advenu : de jour comme de nuit, depuis trente-six heures, les rescapés du Bataclan se succèdent au Quai des Orfèvres, au cœur de Paris, pour y être entendus par les hommes de la police judiciaire. A chaque fois, le récit d'une même terreur glaçante. D'abord, celle de ces « pétards » que tous ont cru entendre au fond de la salle. « Un son distinct, mais pas si fort, décrit Sidonie, 45 ans. On aurait dit comme un bruit de jouet. VIDEO. Un bref silence tombe sur les lieux, suivi d'une vague de hurlements, à mesure que les crépitements strient l'atmosphère confinée. « La foule a foncé vers nous, souffle Sidonie. Ce réflexe, c'est aussi celui qui a sauvé Stéphane, aussi bien qu'il aurait pu le condamner. « J'étais parti prendre une bière au bar lorsque j'ai croisé un vigile. VIDEO. L’assaut au Bataclan à travers les yeux des forces de l’ordre.

Après des rescapés, ce sont des membres des forces de l’ordre qui racontent à leur tour dans les médias leur intervention au Bataclan, où l’attaque terroriste a fait au moins 89 morts et plus de trois cents blessés, vendredi 13 novembre.

L’assaut au Bataclan à travers les yeux des forces de l’ordre

Le rapport d’un brigadier de la brigade anticriminalité (BAC) a été publié, jeudi 19 novembre, dans Marianne, et les chefs des brigades de recherche et d’intervention (BRI) ont témoigné sur iTélé et France Info. Le film qu’ils déroulent est le suivant : Vers 21 h 45, la BAC de Paris est appelée en renfort pour « des individus armés qui venaient de pénétrer dans la salle de spectacle du Bataclan », indique le rapport d’un brigadier de la BAC de Paris, publié dans sa quasi-intégralité par Marianne. « Nous nous sommes annoncés partant pour ce lieu d’intervention. » L’équipe de trois personnes part pour le Bataclan.

A face and a name for the Paris attacks victims. » “Les États occidentaux ne peuvent combattre le jihadisme en soutenant ses parrains pétromonarchiques !”, par Maxime Chaix. Source : Maxime Chaix – qui a durement travaillé ces dernières années pour nous alerter sur les graves dérives pro-islamistes de nos dirigeants… Maxime Chaix, 13/11/2015 – Source : maximechaix.info En deuil et en colère.

» “Les États occidentaux ne peuvent combattre le jihadisme en soutenant ses parrains pétromonarchiques !”, par Maxime Chaix

Depuis plusieurs années, j’ai pu comprendre, étayer et documenter le fait que les réseaux jihadistes sont non seulement des ennemis mortels des peuples à travers le monde, mais qu’ils sont aussi des forces clandestinement utilisées par les États occidentaux et leurs alliés du golfe Persique dans la satisfaction d’intérêts profonds inavouables. En mars dernier, dans un important article intitulé « L’État islamique, cancer du capitalisme moderne », Nafeez Ahmed avait résumé cette instrumentalisation récurrente de milices jihadistes par les principales puissances de l’OTAN et leurs partenaires afin de déstabiliser l’Afghanistan, la Bosnie, le Kosovo, la Libye puis la Syrie.

Comprendre la domination de l'Etat islamique en sept minutes. Qui fabrique les armes, et qui les achète ? #EnMémoire.