La Fast Fashion : l’envers de l’industrie de la mode décriée par l’infographie Trademachines - C3D. Alors que la Fashion Week s’est tout juste achevée à Paris, l’industrie de la mode n’a jamais été aussi peu glorifiée. En effet, l’industrie du textile est à l’heure actuelle la plus polluante du monde. Elle émet à elle seule 8 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales : c’est plus que les trafics aériens. Nocive pour l’environnement, elle est également responsable des conséquences sociales nuisibles qu’elle génère. Les enseignes, tout comme les consommateurs, doivent repenser leur rapport à la mode. Des démarches responsables et durables sont de plus en plus nombreuses à voir le jour et doivent être perçues comme des exemples à suivre, et à surpasser.
État des lieux de l’industrie du textile : entre surproduction et surconsommation Fast Fashion. Alors que l’on attend traditionnellement de la mode qu’elle produise des collections environ deux fois par an, dans un contexte de fast fashion, les enseignes produisent jusqu’à une collection par semaine ! Fast fashion – this industry needs an urgent makeover. The fashion industry is a multi-billion dollar industry and fast fashion is increasingly being viewed in the same basket as single-use plastic.
The similarities between plastic and fast fashion aren’t immediately obvious, but when you dig a bit deeper they are striking. Clothes are increasingly being produced using oil, the same raw material as single-use plastic, with the proportion of oil-based synthetic fibres in our clothes having doubled since 2000. This is driving continued exploration for fossil fuels that need to stay in the ground. But even more strikingly, the fast fashion industry has quite deliberately developed a consumption model that is very similar to that of single-use plastic. The production of fast fashion, the vast majority of which gets thrown away after barely being used, also has a significant impact on our planet.
The industry’s textile production accounts for global emissions equivalent to 1.2 billion tonnes of CO2 every year. Fast-Fashion : Et si la planète changeait de look aussi vite que nous? – la conscience des étudiants. Par Élise Hildenbrand & Félix Koegler, étudiants ESTA Belfort, 06/2020 Mots-clés: #Fast-Fashion #Industrie textile #Surconsommation #Pollution Une consommation à l’image du PIB Dans une société où la consommation ne fait qu’augmenter, l’industrie du textile fait partie intégrante des excès de cette consommation (Le Monde 2020).
En France, la consommation des ménages suit étroitement la tendance du PIB par habitant en croissance (Figure 1). Effectivement, cela semble logique car si les personnes ont plus de ressources, elles peuvent naturellement satisfaire plus de besoins, ce qui se traduit par une augmentation de la consommation. L’industrie textile profite pleinement de cette société de consommation. A l’instar des Fast-Food, les géants du vêtement suivent un nouveau business model : la Fast-Fashion (Le Monde 2020). La Fast-Fashion : des quantités accrues et renouvelées très rapidement Ainsi, la mode a été considérée comme quelque chose de volatile ou a minima cyclique. Et demain ?