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Les comportements addictifs liés à l'usage du numérique

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Conditions de vie-Société - Deux ménages sur trois disposent d'internet chez eux. Imprimer la page Vincent Gombault, division Conditions de vie des ménages, Insee Résumé En dix ans, la proportion de ménages disposant d’un accès Internet à la maison est passée de 12 % à 64 %. La fracture numérique tend donc à se réduire mais des différences selon le diplôme et la catégorie sociale demeurent.

L’ordinateur est encore le support le plus utilisé, mais de nouveaux moyens d’accès à Internet se développent. L’internet mobile, par exemple, fait une percée notable : 24 % des internautes ont déjà surfé en 2010 sur Internet via leur téléphone portable contre seulement 9 % en 2008. Sommaire Encadré Des disparités de 1 à 3 entre pays européens Publication Deux tiers des ménages ont un accès à Internet à leur domicile Un peu plus de 64 % des ménages déclarent avoir un accès à Internet à leur domicile en 2010 contre 56 % en 2008 et seulement 12 % en 2000.

À âge donné, l’équipement en connexion à Internet varie nettement en fonction du diplôme du répondant. Retour au sommaire Faire des achats. État des lieux 2015 : Internet et les réseaux sociaux, en France et dans le monde. Chaque année, We Are Social réalise un document plus que complet pour bien cerner l’usage d’Internet et des réseaux sociaux dans 30 pays du monde, des USA à la Russie en passant par la France. Des statistiques à connaître lorsqu’on s’intéresse aux médias sociaux. Voici les principaux chiffres clés, à lire aussi sur le blog de We Are Social France. 3 milliards d’internautes, 2 milliards sur les réseaux sociaux Dans le monde, sur 7,21 milliards de personnes (+1,6% depuis 2014), 3,01 milliards ont accès à Internet (42%,+21% en un an) et 2,078 milliards utilisent régulièrement les réseaux sociaux (28%, +12% depuis 2014). 3,649 milliards de personnes utilisent un téléphone mobile (51%, +5% en un an) et 1,685 milliard de personnes accèdent aux réseaux sociaux via leur mobile (23%, +23% depuis 2014).

L’usage d’Internet dans le monde En janvier 2014, 35% des personnes avaient accès à Internet. Le temps passé sur Internet et les réseaux sociaux Les réseaux sociaux les plus utilisés – Janvier 2015. Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents.

Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Si selon les psychanalystes, aucune technologie ne porte en elle-même d'effet addictogène, l'addiction ne pouvant être générée que par une pratique particulière de l'objet en cause, liée à d'autres facteurs complexes (situation du sujet, environnement familial, contexte social...), la cyberdépendance semble prendre de l'importance. 6 à 8 % des internautes seraient ainsi dans l'usage excessif ou dépendant du réseau informatique. Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Il est certain qu'Internet change le rapport au temps. Selon M. Rapport du Senat. Peut-on parler d’addiction aux nouvelles technologies. L’initiative de la « journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques.

Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone, à Facebook, à Twitter, aux séries TV…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ».

Agir contre soi Méthodologie : Une journée sans Facebook. Trop d'écrans : l'alerte de 50 psys, l'inquiétude des Français, les risques pour le travail, les enfants, la santé, les relations - Dossier. Psychologies. Hyperconnectivité | GREA - Groupement Romand d'Etudes des Addictions. De quoi parle-t-on ? L'essor des mondes numériques modifie notre comportement. Nous leur consacrons plus de temps et sommes quasi en permanence face à un écran, connectés à internet : smartphone, tablette, ordinateur, console, tv, etc. Vous en doutez ? Si vous prenez le train, regardez autour de vous. La multiplication des écrans génère potentiellement des risques d’usage excessif.

L’usage excessif des jeux vidéo, des réseaux sociaux, des chats, des jeux en ligne ou des sites pornographiques est aujourd’hui un motif de consultation. Le terme de cyberaddiction est sujet à controverse. Ce que l’on sait Les cas d’usage excessif et problématique existent. Pour la Suisse, des études chiffrent à plusieurs dizaines de milliers le nombre d’usagers d’internet qui présentent des signes d’addictions (voir faits et chiffres). Il est toutefois difficile de définir précisément et quantitativement à partir de quand l’usage d’internet et des médias électroniques est problématique. Le projet In medias.

GREA. Conduites addictives chez les adolescents – Une expertise collective de l’Inserm | Salle de presse | Inserm. Télécharger la synthèse de l’expertise collective. En France, les niveaux de consommation de certaines substances psychoactives, en particulier l’alcool, le tabac et le cannabis, demeurent élevés chez les adolescents, en dépit des évolutions de la réglementation visant à limiter l’accès des mineurs à ces produits et des campagnes de prévention répétées. ©Fotolia Pour répondre à cette demande, l’Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d’experts en épidémiologie, santé publique, sciences humaines et sociales, addictologie, neurosciences et communication. Les experts ont notamment constaté une modification des usages et des modes de consommation de certaines substances psychoactives, comme par exemple l’alcoolisation ponctuelle importante qui tend à se développer chez les adolescents.

L’adolescence, période de vulnérabilité L’adolescence s’accompagne de nombreux changements physiologiques et physiques, mais c’est également une étape de maturation et d’évolution psychologique complexe. Les addictions chez les ados. Cyberdépendance : La nouvelle drogue 2.0. Difficile de séparer un adolescent de sa connexion. Son ordinateur, son téléphone portable ou encore sa console de jeux est devenue sa bouteille d’oxygène... Et cette habitude peut rapidement devenir une dépendance. A tel point qu’un sondage réalisé au Japon auprès de 100 000 jeunes a révélé qu’un adolescent japonais sur dix est cyberdépendant.

Cyberdépendance : Les ados français concernés ? Nicolas Oliveri, enseignant-chercheur à l’IDRAC, et spécialiste de la cyberdépendance en France et au Japon, admet que « les jeunes usagers français ne sont pas plus perméables à la dépendance que les autres ». Toutefois, il refuse de céder à « l’alarmisme primaire ». Cyberdépendance : Peut-on vraiment l’évaluer ? La cyberdépendance est difficile à évaluer. « Il n’existe pas à ce jour un nombre prédéfini d’heures au-delà duquel une personne serait automatiquement qualifiée de cyberdépendante. Une dépendance comparable à la toxicomanie « classique » ? Cyberdépendance : Comment se désintoxiquer ? Les addictions, plaisir et perte de contrôle. Tabac, drogues, alcool…, les addictions concernent la dépendance à des substances agissant sur le cerveau. Mais pas seulement, car certains comportements sont aujourd’hui analysés comme des addictions à part entière.

L’addiction se définit comme la répétition d’actes susceptibles de provoquer du plaisir et de soulager un malaise intérieur. Elle est marquée par la dépendance à un objet matériel ou à une situation recherchés, et se caractérise par sa persistance en dépit des conséquences négatives. Employé de façon courante par les Anglo-Saxons (to be addict to signifie s’adonner à), le terme a surtout été utilisé en France à partir des années 1990 dans le domaine de la psychopathologie, après avoir désigné aux États-Unis, dans les années 1970, les conduites de dépendance aux substances psychoactives (tabac, alcool, drogue). Causes endogènes et/ou exogènes Les facteurs de protection sont considérés comme des modérateurs du risque et de l’adversité. . • Les Addictions comportementales. Way Out ( Vidéo / Communication et dépendance aux outils numériques) Vidéo sur la cyberdépendance. Addiction au téléphone, témoignage d'une accro | Caitlyn Becker. Avant de sortir, je m'assure toujours d'avoir sur moi la Sainte Trinité: portable, portefeuille, gloss pour les lèvres.

Hier soir, après le travail, j'ai oublié de faire mon rituel de vérification et ce n'est que dans le métro que j'ai réalisé ma terrible erreur. C'était trop tard. Je ne pouvais pas arrêter la rame ou lui faire faire demi-tour et récupérer mon téléphone. J'ai fouillé et refouillé mon énorme sac à main, espérant que, par miracle, il soit tombé au fond, mais en vain. J'ai retrouvé 12 -je dis bien 12- tubes de gloss, mais pas d'iPhone. Et bien, vous savez quoi? Les effets libératoires d'être sans téléphone ont été presque tout de suite grisants. Plus tard ce soir-là, au dîner, j'ai eu une véritable conversation avec l'un de mes meilleurs amis. Etre forcée de passer quelque heures sans technologie a été une expérience libératoire, révélatrice et un peu triste (au sens pathétique du mot). LIRE AUSSI:Dormir avec son portable allumé, la mauvaise habitude de 75% des adolescents.

Blog de Caitlyn Becker. Cyberdépendance : le jeu est une affaire sérieuse. Par La rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le , mis à jour le C'est avec le soutien d'un psychologue que le joueur pourra retrouver sa liberté et se détacher du monde virtuel. Un phénomène qui pourrait bien s'accentuer avec l'ouverture du marché des jeux d'argent en ligne. Les médecins spécialistes de l'addiction redoutent en effet des conséquences sérieuses sur les joueurs les plus fragiles et un afflux de joueurs pathologiques en consultation.

Une étude publiée dans la revue américaine Archives of Pediatric and Adolescent Medicine (juillet 2010) révèle par ailleurs que les adolescents "dépendants" à Internet sont deux fois et demi plus susceptibles d'être en proie à la dépression que leurs congénères surfant sur le web d'une manière normale et contrôlée. Pour réaliser cette étude, 1 041 adolescents de la province de Guangzhou, dans le sud de la Chine, ont été interrogés sur leur utilisation d'Internet. Neuf mois plus tard, l'état psychologiques des jeunes a été évalué à nouveau. Chiffres Internet - 2015. Les chiffres liés à Internet donnent le tournis. Et pourtant, aujourd’hui, seul 42% de la population mondiale est connectée à Internet. La création de données numériques n’a jamais été aussi féconde et l’augmentation est exponentielle.

Les mails échangés sont toujours aussi nombreux, même si la plupart d’entre eux sont des spams. Régulièrement, nous mettons à jour cette page rassemblant les principales statistiques à connaître sur Internet. Et si vous vous intéressez aux médias sociaux, je vous conseille de consulter notre page dédiée aux statistiques sur les réseaux sociaux. Statistiques d’usage d’Internet 3,025 milliards d’internautes, soit 42% de la population.2,060 milliards d’inscrits sur les réseaux sociaux, soit 68% des internautes.Taux de pénétration d’Internet dans le Monde :81% en Amérique du Nord (86% au Canada, 80% aux USA)78% en Europe de l’Ouest (83% en France)18% en Afrique12% en Asie du Sud Temps passé sur Internet Chaque minute sur Internet GoogleFacebookYouTubeYahoo! Dans la «clinique» pour cyberdrogués. Actu 18.02.2015 06:00 Internet, jeux vidéo en ligne, smartphones: quand est-ce que le divertissement vire à la dépendance?

Visite d’un centre de «désintoxication numérique», à Seattle, où l’on tente de soigner la génération des hyperconnectés. Texte Xavier Filliez C’est une petite maison en bois sous une grosse chape de cumulus. Autour, l’immense forêt des environs de Seattle semble l’envelopper pour l’hiver. Ici résident actuellement cinq jeunes adultes traités pour des problèmes d’addiction à l’internet et aux jeux vidéo dans le cadre de reSTART, un programme unique, non hospitalier, de «désintoxication numérique» aux Etats-Unis.

Ironie du sort - ou pas - les sièges sociaux de Microsoft et de Nintendo sont à quelques kilomètres. Shlok, originaire de Pune, pas loin de Bombay, arrivé il y a deux semaines, a le blues. Ces trois dernières années, Shlok n’est plus allé à l’école. Il raconte ses crises à répétition, à briser des claviers, lorsque sa connexion le lâchait. (20+) Les cyber drogués. «Parfois, je commence à jouer à 6 heures du soir et, soudain, il est 9 heures du matin. Si je pouvais arrêter le temps pour continuer à jouer, je le ferais.»

Martin a 35 ans et une allure de garçon sage. Enfant, il a été adopté par une famille aisée. Il vit, à ce jour, de squat en squat. Chez les «cyberdépendants», «on retrouve le même type de mécanismes que dans les cas de boulimie, d'achats ou de pratiques sportives compulsifs, d'abus d'alcool et de sexe», poursuit ce praticien qui avoue «défricher pour l'instant ce type de comportement». «Syndrome carrefour.» «Certains se plaignent au bout d'une heure et sont obligés d'arrêter la machine parce que ça leur fait mal. Affronter une machine. On peut aussi parler d'une «insatisfaction par rapport aux désirs initiaux, poursuit Lowenstein, on veut toujours plus». Hors du réel. Ces histoires ont toutes pour noeud commun une énorme souffrance, et un désir de se situer hors du réel.

Une fois le diagnostic posé, que faire ? Photos BRUNO CHAROY. Des centres spécialisés pour les drogués d'Internet. Aux Etats-Unis, la cure de désintoxication est facturée 14.500 dollars. En Chine, ces établissements très répandus utilisent des méthodes musclées, parfois à l'origine de bavures : un adolescent a été battu à mort début août. La demeure accueillante est nichée dans un parc de cinq hectares, à quelques kilomètres du campus de Microsoft. Mais là-bas, tout ce qui ressemble à un ordinateur a de bonnes chances d'être très mal vu. Aux Etats-Unis, un centre de désintoxication d'un nouveau genre vient d'ouvrir. On n'y traite ni la dépendance à la drogue ou à l'alcool, mais aux jeux vidéo et à internet. Dans un reportage diffusé par une télévision locale, la responsable de l'établissement explique sa mission. Il s'agit de reconnecter à la réalité des jeunes qui errent parfois une dizaine d'heures par jour dans les mondes virtuels.

Durant six semaines, les patients ont droit à un concentré de vie rêvée. Des adultes en surpoids et déprimés Soignés par des électrochocs en Chine. Flux. Untitled. Untitled. « Aucun de nous ne sait ce que nous savons tous, ensemble. » Addiction au numerique. Les comportements addictifs liés à l'usage du numérique.