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Uberisation

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Ubérisation : Observatoire et Assises de l'Ubérisation. Airbnb : le triomphe de l'hôtelier sans hôtels. Si vous passez à San Francisco prochainement et cherchez un lit sur Airbnb, vous tomberez peut-être sur l'annonce de Brian.

Airbnb : le triomphe de l'hôtelier sans hôtels

Pour 40 dollars la nuit, ce designer de 33 ans vous propose son joli canapé bleu. Les 114 commentaires postés sous l'annonce sont enthousiastes. «L'appartement est très confortable, raconte Ron, de New York. Avec sa copine, ils m'ont même invité à leur séance de yoga. » Sympa ce Brian, surtout quand on sait qu'il est le cofondateur et P-DG de la première plate-forme mondiale de location de logements entre particuliers. Imaginerait-on Vincent Bolloré nous emmener en vacances dans son Autolib'? Ces dernières semaines, le jeune patron a toutefois manqué de temps pour accueillir ses hôtes. Une bulle ? Du simple sofa au coeur de Berlin au château fort du XVIIe siècle à Saint-Malo, le choix est infini.

>>> Reportage dans le surprenant QG d'Airbnb à San Francisco Il a fallu du temps avant d'atteindre ce «network effect», comme on dit dans la Silicon Valley. Gilles Tanguy . How Do You Value A Company Like Uber? Aswath Damodaran Crunch Network Contributor Aswath Damodaran is the Kerschner Chaired Professor of Finance at the Stern School of Business at New York University, teaching corporate finance and valuation to MBAs, executives and practitioners.

How Do You Value A Company Like Uber?

How to join the network I became interested in Uber after reading a news story in June 2014, which reported the company was being valued at $17 billion in its latest venture capital round. I posted my first valuation of Uber in June 2014, viewing it as an urban car service, with local (but not global) networking benefits. Assuming that it would increase the size of the urban car service market by about 40%, while preserving its low capital-investment business model, I valued Uber at just under $6 billion.

While some in the VC community were quick to dismiss the valuation, I will remain grateful to Bill Gurley for a post where he took me to task for having too narrow a vision of Uber’s business model. Sharing ou Renting economy? Entreprise / Emploi Des services comme Uber ou Airbnb ne relèvent en rien d'une « économie du partage ».

Sharing ou Renting economy?

Une opinion de Maxime Lambrecht, chercheur à la Chaire Hoover (UCL), chargé de cours invité. Ces derniers temps, on parle de plus en plus de ce qu'on appelle la « sharing economy » ou l'« économie collaborative ». Toutefois, on range souvent sous cette étiquette des services qui n'ont rien à voir avec le partage ni la collaboration, tels qu'Uber ou Airbnb. En effet, les propriétaires qui proposent un bien immobilier sur Airbnb ne « partagent » pas leur logement, ils le louent. Loin d'une « sharing economy », il semble plutôt s'agir d'une « renting economy », une économie de la location à la demande. Le grand mensonge de l'économie collaborative. C'est un discours qu'on entend souvent y compris à gauche de l'échiquier politique, car l'économie collaborative donne l'impression aux jeunes qu'on entre enfin dans une économie de troc, une économie plus sympa que l'ancienne et moins ultra libérale que l'économie de "papa".

Le grand mensonge de l'économie collaborative

Certains disent même que c'est la fin du capitalisme. En fait, rien n'est plus faux. D'abord, il faut rappeler qu'avant de partager, il faut posséder quelque chose. Faut-il craindre l'uber-économie? - 1 - Extension du domaine du marché. Économie du partage, sharing economy, ou économie collaborative ?

Faut-il craindre l'uber-économie? - 1 - Extension du domaine du marché

On hésite encore sur le nom, signe d’une activité nouvelle, encore mouvante et dont on ne perçoit bien ni les contours, ni l’impact sur l’économie globale. Pourquoi pas uber-économie, pour faire appel à son représentant le plus emblématique ? Nouvelle offre, nouvelle demande? S’il faut isoler un moment-clé dans l’apparition de l’uber-économie, on désignera la création en 1995 d’eBay, bientôt suivi de nombreux épigones comme Leboncoin en France. Il s’agit de marchés d’occasion où particuliers et, de plus en plus, professionnels échangent des biens d’occasion ou neufs.

Ceci dessine le premier trait de l’uber-économie : la mise en contact, l’appariement. Les économistes sont très majoritairement en faveur de ces nouvelles initiatives productives : elles accroissent l’offre et la demande solvable, le plus souvent par diffusion plus efficace de l’information ; elles accroissent la concurrence et font baisser les prix. Vers une Uberisation de l'intelligence? Innovation Le 25/08/2015 Jean Botti, CTO d’Airbus Group nous a confié en souriant qu’il rêvait d’«une application smartphone qui produise la synthèse et l’analyse de tout ce que savent les meilleurs experts d’un domaine ; la somme de toutes les connaissances dans un cerveau».

Vers une Uberisation de l'intelligence?

A l’instar de Uber ou de Airbnb, qui rendent disponibles en réseau puis valorisent des actifs matériels sous-utilisés, peut-on imaginer valoriser un actif immatériel tel que le savoir, l’expertise ou encore le savoir-faire? Sommes-nous à l’aube d’une Uberisation de l’intelligence ? Nous avons interviewé plusieurs dizaines de patrons de l’innovation, de la R&D, de la stratégie, du marketing de grands groupes pour notre dernier livre « Innovation Intelligence ». L’intelligence constitue le fuel de l’innovation. 1- Une inflation et une fragmentation des connaissances : les connaissances nouvelles sont générées à un rythme qui va croissant (il y a, par exemple, cinq millions de publications scientifiques par an).