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Vers la société des communs

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Les communs de la connaissance. Cet article est tiré du dossier "Les biens communs" publié dans 5ème numéro de la revue trimestrielle Les Possibles, éditée à l’initiative du Conseil scientifique d’Attac. La revue est disponible en ligne sur le site d'Attac. N'hésitez pas à vous inscrire pour la recevoir par email. par Hervé Le Crosnier, enseignant chercheur à l'Université de Caen, membre de l'association Vecam ( et du Conseil scientifique d'ATTAC La question des communs prend une importance à l’heure actuelle : elle procure des lunettes nouvelles pour observer la situation du monde et offrir des perspectives à la hauteur des enjeux.

En effet, la complexité et l’interconnexion des défis auxquels nous sommes confrontés rendent indispensables des solutions qui ne soient ni centralisées, ni universelles. Impossible d’attendre un changement global à l’échelle de la planète pour mettre en place des structures et des mouvements d’émancipation. 1. 2. 3. 4. L'engagement citoyen face au mythe du plein emploi | Diana Filippova | TEDxParis. Les communautés au coeur d’une action politique distribuée. Et si l'action locale pouvait changer le monde ? A Bristol, à Fukushima, en France, des héros ordinaires se battent pour rendre la vie meilleure. Et inventer une autre ère énergétique et économique. Ils sont français, brésiliens, allemands ou canadiens. Ils créent des monnaies locales, des jardins communautaires, des parcs éoliens citoyens, des entreprises coopératives. Ces « lanceurs d'avenir », comme les appelle Marie-Monique Robin dans son dernier documentaire, Sacrée Croissance ! , s'aventurent dans de nouvelles façons de vivre, consommer ou produire, à l'heure où les promesses de l'abondance capitaliste s'évanouissent.

Ils préfèrent le « mieux » au « plus », sèment les graines de ce que pourrait être une société « post-croissance », et revitalisent les questions de l'écologie, de la démocratie et de la politique. . « Partout en France, dans l'angle mort des médias, des gens ordinaires prouvent que la transformation sociale n'est pas le privilège des puissants, analyse Emmanuel Daniel, auteur du Tour de France des alternatives. NEOLIBERALISME. LE PRECARIAT: « UNE CLASSE SOCIALE EN DEVENIR » (Stanislas JOURDAN) Guy Standing est professeur d’économie à l’université de Bath (Royaume-Uni) et membre fondateur du Basic Income Earth Network (Réseau pour un revenu de base universel), une organisation qui promeut un revenu citoyen pour tous.

Il a travaillé de nombreuses années à l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et est l’auteur de Précariat – la nouvelle classe dangereuse (2011) et Le travail après la mondialisation : construire une citoyenneté occupationelle (2009). La notion de précariat englobe celle de précarité et de prolétariat. Que signifie faire partie du précariat ? Guy Standing : Le précariat est un phénomène mondial apparu avec les politiques visant à rendre toujours plus flexible le marché du travail. C’est vivre en situation d’incertitude permanente vis-àvis du travail, du logement, et même de son identité. La notion de précariat ne recoupe-t-elle pas des réalités et des populations très diverses ? Pourtant, en Europe, il existe encore un certain niveau de protection sociale ? Le phénomène des "emplois bidon" Dans une société où les poètes se métamorphosent en avocats d’affaires pour assurer les besoins matériels de leur famille et où l’inutilité de la plupart des emplois est criante au point d’être admise par ceux qui les occupent.

L’anthropologue David Graeber revient sur les contradictions de la vision actuelle du travail. Article de David Graeber initialement publié en anglais sur Strike Magazine. Dans les années 30, John Maynard Keynes avait prédit que, à la fin du siècle, les technologies seraient suffisamment avancées pour que des pays comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis envisagent des temps de travail de 15 heures par semaine. Il y a toutes les raisons de penser qu’il avait raison. Et pourtant cela ne s’est pas produit. Où est passée l’utopie de Keynes ? Pourquoi donc, l’utopie promise par Keynes – et qui était encore attendue dans les années 1960 – ne s’est-elle jamais matérialisée ?

Quels sont donc ces nouveaux emplois précisément ? Du gâchis dans le capitalisme. L’innovation conviviale comme levier d’une coproduction durable. Si la coproduction d’une innovation permet un développement et une mise sur le marché plus rapide et moins coûteuse pour le porteur de projet, elle ne dit pas pourquoi un projet innovant motiverait les parties prenantes à s’engager commun. Quel effet produit donc l’innovation sur nos imaginaires pour que souvent, ni le doute, ni la critique ne la mette en question, que tous nous devrions y participer avec ferveur ?

Pourrions-nous, même ensemble, ne pas être innovant ? L’innovation comme socialisation de l’invention Bernard Stiegler distingue l’innovation de l’invention dans sa capacité à socialiser une idée nouvelle et à agir sur nos modes de représentation individuels et collectifs. Dans une approche globale et dans un contexte où les besoins sont satisfaits et où les cycles de l’innovation sont toujours plus courts le marketing prend aujourd’hui le pas en substituant le désir au besoin, dans une dynamique purement consumériste. Outils et innovation produisent des effets de seuil. Le principe du commun, principe d’un nouveau droit d’usage. À cet égard, le conflit autour de la construction du barrage de Sivens agit aujourd’hui comme un puissant révélateur des conflits de droits qui traversent notre société. Contrairement à ce que certains prétendent en rejetant les opposants au barrage dans l’illégalité, contrairement aussi à ceux qui justifient ceux-ci en opposant une légitimité d’essence purement morale à la légalité, c’est à un conflit ouvert entre des droits ou des normes juridiques concurrentes, également inscrites dans le droit légal, que nous avons affaire.

D’un côté, ceux qui se drapent dans la légalité de « l’État de droit » pour disqualifier toute tentative de résistance à une décision prise dans les formes par les élus locaux et censée favoriser les intérêts des agriculteurs ; de l’autre, ceux qui rétorquent « l’État, de quel droit ? 1. Le principe du commun et le droit du commun Que faut-il entendre par l’expression « droit du commun » ? 2. 3. Premier pas vers une gouvernance contributive (1) Un texte en première écriture qui sera probablement amendé au fil des réactions Notre société est aujourd’hui plus éclatée, les solidarités anciennes sont mises à mal tandis que de nouvelles commencent juste à émerger dans une économie mondialisée. Dans bien des domaines le pire côtoie le meilleur : les énergies renouvelables et le nucléaire mortifère de Fukushima ou l’espace de liberté d’internet et la surveillance massive de la NSA, les financements solidaires et les mafias des banques offshores.

Ce monde à venir est profondément révolutionné par la troisième mutation des échanges entre les hommes et les femmes ; celle du numérique après l’invention de l’écriture puis de l’imprimerie. [2] Cet article présente, à travers une expérience locale, l’apprentissage d’une gouvernance contributive, à même de favoriser l’implication, le développement local, l’innovation sociale et le partage. Une suite qui reste à écrire …. Politique publique du numérique et démarche contributive. Tour des Candidats et Maires de France: Appel aux Territoires Hautement Citoyens. Le principal message de ce livre ? Politiquement, la société française est prête à passer au collaboratif.

D’ailleurs, elle l’expérimente déjà un peu partout. De nombreuses initiatives d’économie sociale et solidaire, de nombreuses associations, des plateformes d’échange pair à pair, des sites web participatifs, des monnaies complémentaires, des espaces partagés et beaucoup de collectifs participent de ce renouveau démocratique. Avec ou sans le concours des élus et des institutions, des précurseurs sont en train de changer leurs comportements et inventent de nouveaux territoires, plus collaboratifs, plus citoyens, plus ouverts, plus responsables et plus autonomes.

Appel à des Territoires Hautement Citoyens Plutôt que de dresser un simple bilan de mon tour de France, je souhaiterais lancer un double appel, auprès des citoyens d’abord et des élus ensuite. Un appel à initier ensemble une transition démocratique vers des Territoires Hautement Citoyens : De la théorie à l’action.

Promissory notes of a better world | Occupy, radical democracy and the question of revolutionary politics | Heathwood Press. [‘Occupy, radical democracy and revolutionary politics‘ follows up on the recent Heathwood Public Forum on Occupy and Radical Democracy. It draws mainly on past series by R.C. Smith on Occupy’s politics and an alternative philosophy of systemic change.] By R.C. Smith Introduction These have been years of struggle, of the myriad grassroots revolt for a better world.

Even off the streets, and on a smaller scale than the highly symbolic mass protests we have witnessed, events like anti-fracking occupations in Europe and North America, grassroots and community-based environmental campaigns, student-based campaigns, anti-cuts and anti-austerity movements, NGO inspired protests concerning a wealth of issues, as well as research-specific movements (more radical versions of peer-to-peer, open source, alternative economics, renewable energy, horizontal communication technologies and participatory media, to name a few) have all emerged as significant voices in the struggle for change.

ESPAGNE • Les indignés de Podemos, première force politique du pays. D'après un sondage publié par El País, si des élections avaient lieu aujourd'hui, la formation politique Podemos, issue du mouvement des indignés, serait en première place avec 27,7 % des votes. Portrait du leader d'une formation qui casse l'hégémonie des deux partis traditionnels espagnols. A entendre sa mère María Luisa, Pablo Iglesias, 35 ans, était déjà de gauche avant sa naissance. “Mon fils a été élevé de la meilleure façon possible vis-à-vis de sa classe sociale, de son peuple, de son entourage et de sa patrie”, assure-t-elle. Ses parents l’ont prénommé Pablo en l’honneur d’un autre Iglesias, Pablo Iglesias Posse, père du socialisme espagnol.

Et s’il subsistait le moindre doute, María Luisa est capable de déployer l’arbre généalogique familial. Et en plus, il est né à Vallecas [ville de tradition contestataire de la région de Madrid]”, assène sa mère, avocate du travail. Petit écran Une version réduite de sa thèse de doctorat s’intitule “Désobéissants”. Pas de poing levé. Podemos and debt repayment | odg.

Debt has been a colonial mechanism in many parts of the world. As such, it is a problem that affects sovereignty and should be faced with courage. Any initiative that wants to deepen democracy should establish mechanisms of sovereignty non-negotiable with institutions that do not conform to the democratic principle. Recently, Podemos adopted a resolution entitled "Audit and Debt Restructuring". The resolution contains interesting points. However, it does not seem willing to address the issue in terms of their effects on sovereignty, democracy and justice, as long as it can relief its burden moderately. From the outset, the resolution states that Podemos must escape the speech of 'not wanting to pay the debt’. The issue of debt is actually treated as an economic issue, which Podemos argues that must be resolved remaining in the euro in any case. Something similar happens with Article 135 of the Constitution.

Hollande est sur TF1, l'alternative est sur Mediapart - Page 1. Italie : la coopérative, plus sociale et démocratique, revient à la mode chez les jeunes | StorItalia. Révolution collaborative : vers une société latérale, Le Cercle. L'esprit coopératif, libéré par les nouvelles technologies et les énergies renouvelables, restructure les organisations hiérarchiques traditionnelles et annonce un modèle organisationnel latéral. Etats, entreprises et consommateurs sont criblés de dettes. Pourtant, cette vie à crédit, c’est à dire au dessus de ses moyens, a des effets lourds et pernicieux sur les économies et la société.

D’un coté, nos enfants, déjà menacés par un chômage endémique, sont condamnés à rembourser les dettes des générations précédentes avant même d’entrer dans la vie active. De l’autre, un milliard d’êtres humains des pays en voie de développement sont contraints à la famine à cause du mode de vie et de consommation que mènent l’occident et les états riches. Parallèlement à ces injustices et instabilités des économies, le changement climatique, lié en grande partie à l’utilisation des énergies fossiles par l’activité industrielle, a atteint des niveaux dangereux pour notre planète. Démarrer une nouvelle ère. Le commun et les communs. Recensé : Pierre Dardot et Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014. 593 p., 25 €. Pierre Dardot et Christian Laval ont deux ambitions : d’une part, ils cherchent à livrer un état des lieux des pratiques et de la réflexion sur les communs ; d’autre part, ils entendent développer une théorie originale « du commun », faisant de celui-ci une sorte de méta-principe politique orientant les actions de transformation sociale en cours et à venir.

Dans ce livre riche et documenté, le « principe du commun » se donne ainsi comme une revendication de démocratie radicale, à laquelle on peut adresser quelques questions que j’essaie de détailler ci-après en m’appuyant notamment sur l’exemple des logiciels libres. Un grand mouvement social opposé au capitalisme Les auteurs abordent plusieurs mouvements sociaux contemporains comme l’esquisse d’une alternative au capitalisme.

Un principe politique d’autogouvernement Une norme d’inappropriabilité. Le commun contre l’État néolibéral. Recensé : Pierre Dardot et Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La découverte, 2014, 593 p., 25 €. Le livre de Pierre Dardot et Christian Laval introduit en France la question du « commun » qui était jusqu’ici absente du débat hexagonal, alors qu’elle irrigue depuis les premiers travaux d’Elinor Ostrom il y a vingt ans le champ des sciences humaines anglo-saxonnes. Commun est d’abord une impressionnante synthèse d’un grand nombre de travaux de sociologie, d’économie, de droit, d’anthropologie et de philosophie qui ont pris le « commun » pour objet ces deux dernières décennies.

Mais le livre est surtout un effort philosophique d’élaboration originale du concept de « commun ». La praxis du commun Le surgissement de la thématique du commun dans les luttes sociales est lié à la volonté des acteurs sociaux d’échapper à l’alternative de la propriété privée et de la propriété publique. Critique de la « réification du commun » Vers une fédération des communs. 14 propositions pour une économie open - Without Model. Au printemps dernier, Philippe Lemoine nous a sollicité pour réaliser des propositions liées aux OpenModels dans le cadre de sa mission sur la transformation numérique. Le rapport final a été rendu public le 7 novembre et nous sommes ravis de constater que les plus emblématiques ont été reprises. Le 29 juin, nous avons rassemblé une quinzaine de représentants des différents territoires de l’Open (dont Lionel Maurel, Bastien Guerry, Valérie Peugeot, Jean-Luc Wingert, Frédéric Charles, Benjamin Tincq, Karine Durand-Garçon et Louis-David Benyayer).

La session a été très productive, nous avons proposé 14 actions concrètes pour les soutenir. Toutes ces propositions sont dans le livre Open Models. Expliquer les licences et en créer de nouvelles Les open models développent une nouvelle approche de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur. Les licences utilisées ne sont pas toutes connues et demeurent parfois complexes à mettre en œuvre. Mobiliser les pouvoirs publics. OpenModels, le livre - Logiciel, éducation, conception industrielle, données, science, art et culture, les open models sont partout. Stopper les 1000 vaches, Sivens, NDDL, Lyon-Turin, EuropaCity pour laisser place aux alternatives citoyennes. Common Good Framework. Le faircoin, une monnaie en ligne équitable au service des coopératives. Fair·Coop | the Earth cooperative for a fair economy. Et si vous developpiez vos projets autour d’un Commun ? | Eccone.

Recettes libres. Minga de Lille: travailler en réseau pour soutenir les communs | Lilian Ricaud. La « Fabrique citoyenne » un projet initié par la Scop Sapie. Du Manifeste Agile au Manifeste Harmocratique: évolution du changement culturel | FRESH'AIR. L’écolonomie ou comment produire plus propre et moins cher. Fabrice Flipo : « L’écologisme est le futur grand intégrateur » Code éthique DIYbio | La Paillasse. OpenSciences.org – open-minded scientific investigations - Campaign for Open Science. Learning Lab Network | Un réseau innovant. Les incubateurs en France. Dan Pink: The puzzle of motivation. Vous voulez changer le monde ? Il y a une application pour cela. ShareVoisins | Partage d'objets gratuit et hyperlocal entre voisins. Michel Bauwens (et le P2P) Internet, logiciel libre, et libertés | lanceurs d'alerte. BONUS : dossiers associés ==> @Alternative sociétale, les Communs...

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