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RÉCIT D’UN VIOL ORDINAIRE | Polyvalence-mp. On nous vole notre sac à main, dans un coin de rue. On nous vole des pièces, dans notre poche. On nous vole une voiture, éventuellement. Mais quand on nous vole un bout de nous, il faut du temps pour s’en apercevoir. Je vous passerai la manière dont toute cette histoire a commencé, sachez seulement que je me suis retrouvée, un jour, à apprendre que j’étais enceinte de sept mois. Et que Le Système (oui, parce que c’est bien de lui dont il s’agit, qui régit tout et qui empêche à chacun d’avoir à compatir) est tel qu’il a fallu de toute urgence trouver un gynécologue. J’en ai un, de gynéco.

. « Un homme ou une femme ? Je préférerais un homme, parce qu’on m’a toujours dit que les femmes étaient moins délicates. Rendez-vous. . « Allez, retirez le bas, installez-vous. » Non, je n’ai pas envie. . « Allez, on ne va pas y passer trois heures. Je ne veux pas. . « C’est bon, rhabillez-vous. » On se barre, très vite. Un mois plus tard, deuxième rendez-vous. . « Non », quand elle s’approche. Ça glisse, Alice ! Il y a quelques temps, j’ai eu un échange au sujet d’une question de gynécologie avec un ami qui s’y connait très bien. Au milieu de sa réponse, je lis : « J’insère toujours un spéculum après l’avoir trempé dans du liquide antiseptique ou dans du sérum phy, pour le lubrifier sans risquer de modifier un frottis, par exemple. » Ah … Ah ben merde, ça fait des années, que je fais tous mes frottis en utilisant du gel lubrifiant (celui qu’on trouve en supermarché, à côté des capotes…). C’est comme ça que j’avais appris « sur le tas » avec un gynéco du Planning familial.

Et là je me dis « Merde, merde, merde, combien de femmes, mon gars, as-tu condamnées aux pires horreurs en raison de tes conneries ? » Mais, en même temps, je ne vois pas ce qui, intellectuellement, pourrait expliquer que du lubrifiant hydrosoluble fausse un frottis. Je décide donc d’aller voir ce que je peux trouver comme informations validées.

Je fais simple, Google est mon ami. Un site précise qu’il faut utiliser un lubrifiant. On l’appelait Gygy. Je ne suis pas un grand habitué des conversations de filles. Je n’en suis pas une et je n’en ai pas à la maison. Je ne fréquente pas non plus beaucoup les forums de nanas et de mamans. Mais parfois, au détour d’un clic ou sur Twitter, je les vois parler de « gygy ». « Gygy », un petit nom gentil qui respire la complicité et l’intimité. Un peu comme « Doudou » ou « Loulou ». Presque un parfum d’enfance. À qui donc est destinée cette tendre appellation ? Non. Si vous êtes une fille, vous avez probablement déjà deviné : elles parlent de leur gynécologue. Eh bien, quand je lis ce mot, mes yeux saignent (et je ne vous raconte pas lorsqu’il en est fait usage dans les commentaires sur mon propre blog ou que ça se passe chez l’ami Winckler).

Merde, quoi ! En écrivant ce billet je me suis demandé ce qu’il fallait en penser. La vie privée, amoureuse en particulier, a toujours vu fleurir les mignons petits diminutifs. De quelle autre spécialité parleriez-vous ainsi ? Sinon, panpan cucul. Sur le fond. Touchers vaginaux sur patientes endormies : un tabou à l'hôpital. En France, aujourd’hui, des étudiants en médecine s’exercent-ils au "toucher vaginal" sur des patientes endormies au bloc opératoire sans leur consentement, voire parfois, sans que cela soit nécessaire pour la soigner ?

C’est ce que prête à penser une série de documents issue de la Faculté de médecine de l’Université Lyon-Sud que metronews s’est procurés. Sur l’un des textes mis à la disposition des étudiants, et publié comme "document officiel" à la rubrique "formation", il est précisé que l’examen clinique de l’utérus se fera en “apprentissage du bloc sur patiente endormie”. Une autre feuille de stage précise que l’étudiant devra être “présent parfaitement à 8h30 tous les jours, au bloc opératoire" pour rendre compte d’un certain nombre d’actes tels que le "toucher vaginal” (abrégé en “TV") sous “anesthésie générale” (abrégé en ''AG'') La délicate question du consentement "Les médecins n’abusent pas de la personne qui est endormie. Et c’est bien finalement ce qui pose problème. Youtube. Formation professionnelle : pour un système plus équitable et efficace ! Le Compte Personnel de Formation (CPF) | Votre nouveau droit à la formation.

BATMAN - analyse du film de Tim Burton. L'un des films les plus mal aimés de Tim Burton, son premier grand succès public et son plus gros échec critique. L'œuvre qui paradoxalement popularisa son nom et qui faillit le faire classer parmi les pires tacherons d'Hollywood. Et avec le recul Batman est une étape décisive de la carrière de Tim Burton, un film primordial qui peut désormais être considéré comme un classique à défaut d'être un chef-d'oeuvre. Une vision superficielle de Batman pourra apporter un grand nombre de conclusions négatives totalement injustifiées, car ce film n'est pas (que) le produit qu'on a lourdement essayé de nous vendre.

Certes c'est un gigantesque blockbuster hollywoodien, certes c'est une machine à sous (quand on place un tel budget dans un film, on espère toujours rentrer dans ses frais, logique), certes les apparences sont trompeuses. Batman est un film excessif comme tous les films de Burton. L'excès est une marque de reconnaissance burtonienne. Burton ne recule donc devant aucun excès.