Last Week Tonight with John Oliver (HBO): Net Neutrality. Thinkerview - Interview B.Bayart - Neutralité du net. Net Neutrality a "Dead Man Walking" Net neutrality is a dead man walking. The execution date isn’t set, but it could be days, or months (at best). And since net neutrality is the principle forbidding huge telecommunications companies from treating users, websites, or apps differently — say, by letting some work better than others over their pipes — the dead man walking isn’t some abstract or far-removed principle just for wonks: It affects the internet as we all know it.Once upon a time, companies like AT&T, Comcast, Verizon, and others declared a war on the internet’s foundational principle: that its networks should be “neutral” and users don’t need anyone’s permission to invent, create, communicate, broadcast, or share online.
La mort d'internet se confirme un peu plus à Bruxelles. Bruxelles annonce la mort d'un Internet identique pour tous. Profitant du débat qui a fait rage en France avec le blocage par défaut des publicités par Free, la Commission Européenne a précisé son point de vue sur la question de la neutralité du net. Dans une tribune publiée dans Libération, la vice-présidente Neelie Kroes a confirmé ce que nous avions analysé en 2011, sur le souhait de Bruxelles de mettre à mort la neutralité du net en autorisant les offres différenciées chez les FAI. "Les consommateurs devraient être libres de faire de vrais choix quant à leur abonnement à l’internet", écrit Neelie Kroes. "Les contrats standard et les paramètres par défaut (...) sont soumis à des limites d’intérêt public", rappelle-t-elle, mais "selon moi, l’intérêt public ne s’oppose cependant pas à ce que les consommateurs s’abonnent à des offres internet limitées, plus différenciées, éventuellement pour un prix moins élevé".
Malek Boutih demande à "reprendre le contrôle sur Internet" Ce mercredi matin avait lieu l'audition de Pierre Lescure par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée Nationale, qui a permis de confirmer une fronde parlementaire contre l'idée d'amendes du CSA pour remplacer l'Hadopi. De façon remarquable et remarquée, aucun des députés membres de la commission, laquelle aura le dernier mot sur le texte présenté en séance plénière, n'a soutenu l'idée qui devrait être réformée par le Gouvernement. Mais une voix s'est faite remarquer plus que les autres par sa dissonance, et elle n'est pas venue des bancs de l'opposition, mais bien du Parti Socialiste. Le député Malek Boutih, qui a entamé son premier mandat il y a tout juste un an, s'est en effet présenté comme un défenseur virulent de l'idée d'une stricte régulation d'Internet par l'Etat.
Selon Malek Boutih, il faut reprendre le contrôle d'Internet en France parce que "contrôler les tuyaux c'est contrôler les contenus".