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Dossier : Téléphone portable

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Addiction, concentration, performances… ce que l’on sait (ou pas) des effets du smartphone. La recherche est encore balbutiante sur les effets de l’hyperconnexion aux smartphones, un phénomène récent à l’échelle de l’histoire de l’humanité. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Céline Mordant Il y a dix ans, le 9 janvier 2007, le patron d’Apple, Steve Jobs, présentait le premier iPhone. Depuis, le « téléphone intelligent » s’est imposé dans notre quotidien, dans nos poches, nos mains. On l’éteint rarement, on ne le quitte plus… Aurait-il refaçonné notre façon de penser ?

Que disent les neurosciences des effets de cette hyperconnexion sur notre cerveau ? Dans le flot des études et publications parfois contradictoires qui dressent soit une inquiétante liste des dégâts, soit une ode très optimiste aux facultés d’adaptation de l’être humain, difficile de s’y retrouver. La recherche est encore balbutiante sur les effets d’un phénomène encore récent à l’échelle de l’histoire de l’humanité. Peut-on devenir dépendant à son smartphone ? Le téléphone portable rend-il plus performant ? Portable à haute dose : le danger se confirme - Le Parisien. À consommer avec modération. Faudra-t-il bientôt apposer sur les téléphones portables cet avertissement à l'attention des accros du mobile ? Une étude réalisée par une équipe de chercheurs français, publiée dans la revue scientifique « Occupational and Environmental Medicine », associe utilisation intensive du téléphone portable et risque accru de contracter une tumeur au cerveau.

Après avoir mené une enquête épidémiologique auprès de personnes atteintes de méningiomes et gliomes (des tumeurs cancéreuses) en Gironde, dans le Calvados, la Manche et l'Hérault, les chercheurs ont établi un lien entre l'apparition de gliomes et l'utilisation massive, et pendant plusieurs années, du téléphone portable chez certains sujets. Même l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) reconnaît que « des interrogations sur la possibilité d'effets à long terme ne peuvent être écartées, particulièrement dans le cas d'utilisateurs intensifs ».

Utilisez un kit mains libres. Téléphone portable et cancer du cerveau : le risque confirmé. Des chercheurs de l'université de Bordeaux ont montré un risque de tumeur cérébrale accru pour les gros utilisateurs. Un argument de plus en faveur d'une utilisation prudente. Le risque de gliome, un type de cancer du cerveau particulièrement agressif, serait doublé chez les utilisateurs intensifs de téléphone portable. Voilà une information qui risque fort de raviver l'interminable débat sur l'impact du téléphone portable sur la santé. L'étude publiée par le Dr Gaëlle Coureau et ses collègues de l'université de Bordeaux dans une revue de référence, Occupational & Environmental Medicine, montre en effet que l'utilisation intensive d'un téléphone portable est plus souvent retrouvée parmi des malades ayant eu un cancer du cerveau, type gliome, ou, de façon statistiquement moins nette, un méningiome.

On distingue les deux types de tumeur car le gliome est habituellement plus redoutable. Il se développe dans le cerveau, souvent assez rapidement. VIDEO - Portable: "Il faut des alertes claires" Risques des ondes: «C'est le téléphone portable lorsqu’il est tenu contre la tête qui expose le plus» L'Agence sanitaire alerte sur les danger des portables sur les enfants.

Les ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables, les tablettes tactiles ou les jouets connectés peuvent avoir des effets sur les fonctions cognitives - mémoire, attention, coordination - des enfants, indique vendredi un rapport de l’Agence sanitaire (Anses). Les experts, qui recommandent de limiter l’exposition des jeunes populations, ont également recensé des effets négatifs sur le bien-être (fatigue, troubles du sommeil, stress, anxiété), qu’ils attribuent non pas aux ondes elles-mêmes, mais à une utilisation intensive du téléphone portable. Dans son état des lieux des connaissances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire indique en revanche que «les données actuelles issues de la littérature internationale ne permettent pas de conclure à l’existence ou non d’effets chez l’enfant sur le comportement, les fonctions auditives, le développement, le système reproducteur ou immunitaire, ni d’effets cancérogènes». «Santé mentale affectée» Les enfants plus sensibles.