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Renaissance, humanisme et réformes religieuses

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La vraie et la fausse Eglise (Lucas Cranach le Jeune, 1547) Lucas Cranach (1515-1586) est un peintre et graveur allemand.

La vraie et la fausse Eglise (Lucas Cranach le Jeune, 1547)

Protestant, il compare dans cette oeuvre l'Eglise protestante luthérienne (à gauche) et l'Eglise catholique (à droite). Seule la première est présentée comme la véritable Eglise. L'Eglise catholique, fidèle au pape, est présentée comme une Eglise corrompue, rongée par le péché. La parole de Dieu est symbolisée par ce ruban de texte.

Elle va directement de Dieu au prêtre protestant (le pasteur) sans intermédiaire. Scène de baptême. Visite virtuelle « Chapelle Sixtine » Voûte. C’est probablement à cause des graves problèmes de nature statique de la Chapelle Sixtine que le pape Jules II décida de refaire entièrement la décoration de la voûte, dès les premières années de son pontificat (1503-1513).

Voûte

Ces problèmes furent causés par les creusements effectués au nord et au sud de l’édifice, pour la construction de la Tour Borgia et de la nouvelle basilique Saint-Pierre. En mai 1504, une longue fissure s’ouvrit dans la voûte et Bramante, alors architecte du palais, fut chargé d’y remédier. Il fit installer des chaînes dans la pièce située au-dessus de la chapelle. Toutefois, les dégâts étaient si importants que le pape demanda à Michel-Ange de refaire la décoration. Le 8 mai 1508, l’artiste signait le contrat prévoyant la réalisation des douze apôtres dans les pendentifs et des motifs ornementaux dans les parties restantes. La Vierge et l'Enfant en majesté entourés de six anges. Le cadre est orné de vingt-six médaillons peints figurant le Christ et quatre anges, des prophètes et des saints.

La Vierge et l'Enfant en majesté entourés de six anges

Il s'agit d'une création précoce de Cimabue, vers 1280, bien antérieure à la Maestà de Santa Trinita (Florence, Galerie des Offices). Les réticences parfois émises sur l'attribution au peintre florentin viennent en grande partie du fait que l'on a longtemps assigné au tableau du Louvre une date tardive, difficilement conciliable avec son style hiératique et dramatique. Une oeuvre précoce de Cimabue ? La Vierge du chancelier Rolin. Peintures Peinture flamande. La Mort de la Vierge (Le Caravage) La Mort de la Vierge est un tableau de Michelangelo Merisi, dit Caravage.

La Mort de la Vierge (Le Caravage)

Commandé en 1601 à Caravage pour la chapelle du juriste Laerzio Cherubini à l’église Santa Maria della Scala in Trastevere de Rome, le tableau n'est probablement pas achevé avant 1605 ou 1606 ; mais peu après son exposition, il est refusé par les moines de l’église puis remplacé par une œuvre de même sujet peinte par Carlo Saraceni[1],[2]. Si peu de personnes purent contempler le tableau sur l'autel il fut néanmoins rapidement célèbre car il fut acheté immédiatement pour la galerie du duc de Mantoue par l'intermédiaire de Rubens, son ambassadeur. Celui-ci dut organiser une exposition publique à la demande des artistes dans sa résidence à Rome[3], avant de l’expédier à Mantoue. Le tableau passa ensuite dans la collection de Charles Ier d'Angleterre puis à celle de Louis XIV par le banquier Jabach.

Il est aujourd'hui conservé au musée du Louvre. Untitled. La Vierge à l'Enfant avec sainte Anne. L’œuvre réunit dans un paysage sainte Anne, la Vierge Marie et l’Enfant Jésus, soit trois générations, dont deux issues de conception divine.

La Vierge à l'Enfant avec sainte Anne

Elle fut sans doute conçue comme un ex-voto rendant grâce à sainte Anne pour la naissance de la fille de Louis XII, mais Léonard travailla trop longtemps à sa réalisation pour la livrer. La composition est exemplaire des recherches de Léonard sur l’agencement des figures et fut une grande source d’inspiration pour les artistes de la génération suivante. Les conditions méconnues d'une acquisition prestigieuse L'origine de l'œuvre serait une commande du roi de France, Louis XII, pour célébrer la naissance de sa fille unique Claude en 1499 (Anne est le prénom de sa femme, elle est aussi la patronne des femmes stériles ou enceintes). Mais le tableau ne fut pas livré à Louis XII car il est mentionné en 1517 par un observateur dans l’atelier de Léonard, alors pensionné par François Ier à Cloux, près d’Amboise. David représentés par différents sculpteurs. Les architectes du Quattrocento à Florence.

Brunelleschi, le précurseur.

Les architectes du Quattrocento à Florence

Célébré par ses contemporains comme l' » ingénieux ingénieur » qui sut conduire le chantier du dôme de la cathédrale, Brunelleschi fut salué plus tard par Filarete comme celui qui sut retrouver la » manière antique de bâtir » (1470), et par Vasari comme l’homme » envoyé par le Ciel pour rénover l’architecture égarée depuis des siècles » (1550). Fils d’un notaire florentin Filippo Brunelleschi (1377-1446) reçut une formation d’orfèvre, formation initiale habituelle des sculpteurs. Après son échec de 1401 (le concours pour la porte du Baptistère San Giovanni de Florence, qui emporta Ghiberti) il se rendit à Rome en compagnie de Donatello pour y étudier sculpture et architecture antiques. Il s’adonna à diverses expériences sur la représentation perspective de l’architecture. Buste de Brunelleschi, 1446-1448, marbre, Andrea di Lazzaro Cavalcanti, dit le Buggiano (Florence, Santa Maria del Fiore)

Cosme l'Ancien. Cosme l’Ancien, mécénat artistique.

Cosme l'Ancien

Les Médicis son originaires de la vallée du Mugello. Ils émigrèrent à Florence au XIIIe siècle, mais ils y établirent solidement leur richesse sous Jean de Médicis (Giovanni di Bici, 1360-1429) dont le fils Cosme devint en 1434, le premier dignitaire de la ville, position confirmée par son fils Pierre et son petit-fils Laurent. Bannie à deux reprises, la famille, priée de revenir, prit le contrôle quasi absolut de la Toscane. L’ascension des Médicis fut facilitée par l’élection de deux des leurs comme papes (Léon X et Clément VII). Loués comme mécènes, décriés comme tyrans, ils eurent une carrière historiographique tourmentée. Portrait de Cosme l’Ancien, atelier d’Agnolo Bronzino, 1555-1565 (Florence, Offices) Le mécénat est souvent un bon pari et Cosme nourrissait des ambitions dynastiques.

La sculpture du Quattrocento à Florence. L’inspiration antique des sculpteurs.

La sculpture du Quattrocento à Florence

La Renaissance à Florence : le Quattrocento. Le mouvement Renaissance.

La Renaissance à Florence : le Quattrocento

C’est en Italie que se développe au milieu du XVe siècle un mouvement culturel, la Renaissance. Ce tournant décisif, qui marque la scission entre le Moyen Age et les temps modernes, est fortement influencé par l’Humanisme et la Réforme. Il se présente comme une réflexion sur les arts classiques de l’Antiquité grecque et romaine et se manifeste par un intérêt accru pour des poètes depuis longtemps oubliés et un enthousiasme pour la sculpture et les innombrables vestiges d’architecture. La sculpture, qui apparaît alors comme l’art majeur, est la plus précoce dans sa rupture singulière avec le style gothique international. Le poète humaniste Leonardo Bruni (1370-1444) miniature du XVe siècle (Florence, Biblioteca Medicea Laurenziana).