background preloader

SLOW CONTENT

Facebook Twitter

Communication digitale : qu'est-ce que le ghosting ? Pro ou perso, les messages sans réponse sont un des fléaux de notre époque.

Communication digitale : qu'est-ce que le ghosting ?

Dans l’univers du dating, on appelle ça le ghosting. Autrement dit, ne pas donner suite, arrêter de répondre, laisser en plan, couper court à la conversation... Et grâce à la communication par écrans interposés, c’est devenu tellement facile. Entre malentendus et inquiétudes, la non-réponse est devenue l’une des plaies de notre époque au bureau, en amour et en famille. L’autrice Malene Rydahl, spécialiste du bonheur à la danoise, consacre son dernier livre à ce sujet. Mieux vaut un non, que rien du tout Mails et messageries instantanées ont complètement modifié nos façons d’interagir. Tous coupables d’impolitesse Oui, tout le monde a déjà été victime de non-réponse mais quasiment tout le monde est également coupable.

Au bureau, c’est encore pire ! Le slow content, une écologie de mots. Notre métier de créateur de contenus consiste à écrire puis mesurer les résultats chiffrés de notre production sur la toile.

Le slow content, une écologie de mots

Le « slow content » propose de nous interroger sur la qualité de nos écrits et d’en… prendre le temps. Nous mesurons les performances des sites de nos clients, et nous élaborons des stratégies pour leur proposer un meilleur positionnement sur les moteurs de recherches. Ces statistiques nous éclairent moins sur la qualité de nos contenus. Apportons-nous systématiquement une valeur ajoutée dans nos écrits ? Produire du contenu, juste pour être lu ? En moyenne la visite d’une page web dure moins d’une minute.

Aude Mainville, (@Aude_75), nous a rappelé à juste titre, lors du colloque Kontinüüm, que 30% du contenu web n’a jamais été consulté. Face à ces constats, on peut donc s’interroger à juste titre du pourquoi s’échiner à écrire ? Le Blog du Slow Content by Dixxit. Pourquoi les marques doivent se mettre au slow content ? Infobésité et saturation de contenus, lassitude et défiance vis-à-vis des réseaux sociaux… Difficile pour les marques de capter l’attention des consommateurs.

Pourquoi les marques doivent se mettre au slow content ?

Au lieu de les assaillir de mille messages, mieux vaut prendre son temps et opter pour le slow content. La durée d’attention maximale d’un poisson rouge qui tourne dans son bocal est de 8 secondes. Mais saviez-vous que celle des plus jeunes générations serait de… 9 secondes ? Bruno Patino, directeur éditorial d’Arte France, a récemment publié un livre à ce propos intitulé La civilisation du poisson rouge , faisant référence à nos addictions et à la nécessité de nous libérer des écrans. Il y a urgence à repenser les stratégies de communication des marques en matière de contenus. RIP le snack content Baisse du nombre d’utilisateurs et du temps passé sur les réseaux sociaux, chute du volume des partages… la belle époque du snack content est révolue ! « Entrer en résonance » Un impact… mais sur le long terme. Créateurs de contenu, STOP ! Il est temps de passer au Slow Content - L'ADN.

À force de vouloir être visibles, les marques risquent de devenir inaudibles.

Créateurs de contenu, STOP ! Il est temps de passer au Slow Content - L'ADN

Conduisant tout droit les internautes à l'overdose de snack content et de junk information, ne doivent-elles pas aujourd'hui songer à ralentir le rythme ? Le Slow Content propose une vision alternative de la production de contenus, plus raisonnée, plus sélective, plus juste. Une tribune signée Dixxit. Le temps de lire cet article, 20 millions de contenus seront partagés sur Facebook et quelque 2 millions sur Twitter. 60 % d'entre eux n'auront pas été lus par ceux qui les diffusent (1). Oui, qu'importe ce qu'on publie pourvu que l'on s'exprime. Obnubilés par nos ambitions conversationnelles, shootés aux analytics, nous avons perdu de vue les raisons d'être de la production de contenu : transmettre une information utile, être lu, compris, écouté, préféré… Cacophonie éditoriale En plus d'empêcher toute forme de recul et d'analyse, la profusion de contenus place l'internaute dans un sentiment trompeur d'hyperchoix.