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Participation citoyenne

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Le numérique transforme-t-il la participation citoyenne ? Le numérique serait-il la réponse ? Le remède à la crise que traverse le système représentatif à la base de nos démocraties ? C’est en tout cas la promesse ou, pour le moins, l’ambition affichée par les civic tech : cet ensemble hétérogène d’initiatives numériques visant la participation citoyenne. La montée des populismes, l’abstentionnisme et le discours « anti-système » sont de fait des symptômes qui témoignent d’une demande (insatisfaite) de représentation et de renouvellement des pratiques politiques – autrement dit d’une aspiration, autant (si ce n’est plus) que d’une « fatigue » démocratique. En ce sens, les civic tech peuvent être considérées comme une réponse. E-démocratie : l’écosystème de la Civic Tech Stéphanie Wojcik, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris-Est Créteil, en propose une typologie selon la nature de l’initiateur : institution, société civile, militants ou marché.

Quelles sont ces promesses ? Céline Mareuge. Conférence : Les chemins de la démocratie participative.

Conseils citoyens

Initiatives. Civic tech. Lagazettedescommunes. L’aménagement urbain se heurte au double phénomène de contraction des finances locales et de renchérissement du coût de la fabrique de la ville. Tous les territoires sont condamnés à faire évoluer les modèles économiques de la production urbaine pour continuer à aménager et à rester attractifs. Les partenariats sur mesure avec les aménageurs et/ou les promoteurs privés deviennent incontournables. La tendance est à « l’urbanisme négocié ». Le constat fait consensus : la façon d’aménager les territoires se trouve à un tournant, essentiellement pour des raisons économiques. « La difficulté de l’aménagement tient au fait qu’il faut dépenser de l’argent avant d’en gagner, remarque Alain Garès, directeur d’Europolia, la SPLA de Toulouse métropole.

C’est la raison pour laquelle les villes ne peuvent plus porter de projets. » L’aménagement urbain coûte de plus en plus cher, notamment parce qu’il s’opère sur des friches. A la rencontre de drôles de "faiseurs" qui changent le monde. En parcourant pendant deux jours les allées noires de monde de la seconde édition de la "Mini Maker Faire" de Saint Malo, on s'immerge dans une communauté vivante, intergénérationnelle et multiculturelle. Ici, dans le hall flambant neuf du lycée Maritime de Saint Malo, s'imagine et s'agite un autre monde, peuplé de citoyens créatifs, autonomes et solidaires, qui veulent se libérer des diktats des marchands de technologies.

Un reportage vidéo de Alain Jaunault pour Histoires ordinaires. Les Petits Hackers Tristan et Tristan sont de jeunes membres très actifs du club des petits hackers de la "Maison du Libre" de Brest. Ils imaginent des solutions pratiques pour faciliter la vie quotidienne. Le temps d'un week-end, ils ont partagé leurs connaissances en robotique avec de jeunes lycéens malouins. Créateurs poètes, ils inventent de drôles de machines à musique. Dans les "Fab Labs" ils développent des projets fous et très utiles. Ils récupèrent, réparent ou reconditionnent les matériels. Smart city et citoyen - Le compte rendu. Morceaux choisis. Le développement des objets connectés est un enjeu de société, de compétitivité et d’attractivité des territoires.

Les innovations attendues vont engager les villes dans une transition qui doit permettre d’optimiser la mobilité, de réaliser des économies d’énergie, de mieux gérer la pollution… Et donc d’améliorer la qualité de vie dans la ville. De nouveaux modes de consommation vont émerger, ainsi que de nouvelles façons de vivre au quotidien, de partager des intérêts communs autour d’événements culturels, sportifs, éducatifs... Grâce à la connectivité en mobilité et en temps réel, ces objets permettent le partage sur les réseaux sociaux mais aussi l’optimisation grâce au traitement des big data.

Mais jusqu’où les objets connectés vont-ils se développer dans la ville ? Comment favoriser et réguler leur développement pour qu’ils soient le plus favorables au citoyen ? Telles étaient les questions posées lors de ce débat. La qualité de l’air : un cas d’école Voir plus loin. « Réparer la démocratie », l'autre ambition du modèle participatif. Quel fil rouge relie Tunis à New York, Madrid à Istanbul, Athènes à Paris ? La mondialisation des marchés et de la finance, ainsi que la bureaucratisation, voire la corruption de la classe politique, relèvent certains. Mais aussi, ces dix dernières années, des tentatives, diverses et pourtant semblables, de dénoncer ces dérives des démocraties capitalistes, en explorant d'autres formes de vivre ensemble.

Selon nombre de commentateurs, c'est un même feu, allumé par la crise économique, alimenté par les scandales financiers et propagé par les réseaux sociaux, qui a animé le Printemps arabe, les Indignados espagnols et Occupy Wall Street (OWS) en 2011, puis les manifestants turcs du parc Gezi, à Taksim, en 2014. Malgré leurs différences de forme et de taille, ces manifestations ont partagé une intention commune : contester le néolibéralisme et « réparer la démocratie », en insufflant dans la politique le vent d'une participation citoyenne accrue.