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Avril

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Panta Rei. Paumée. Georg Trakl | Métamorphoses du mal. De l'Allemagne / François Bon. La table - de minette à ferraille. Christine Jeanney Ce cadeau magnifique a été confectionné sur mesure pour mon blog par Christine Jeanney et je suis très fière de l'accueillir pour ces vases communicants d'avril.Vous pouvez aussi me retrouver aujourd'hui chez elle sur son blog personnel, tentatives, avec le texte Lichen. C'est le principe des vases communicants : s'inviter de blog à blog, aller écrire chez l'autre, l'accueillir chez soi.

Grâce à l'inventaire attentif et patient de Brigitte Célérier, voici la liste de tous les autres vases communicants d'avril: ● Kouki Rossi sur Le blog a Luc et Luc Lamy sur koukistories ◊ pendant le week-end chez Ruelles et Ruelles chez pendant le week end ● Jean Prod'hom sur Enfantissages et Juliette Zara sur les marges ◊ Mariane Jaeglé sur futiles et graves et Anthony Poiraudeau sur Décablog ● Cécile Portier sur les lignes du monde et Loran Bart sur petite racine ◊ Murièle Laborde Modély sur Fut-il ou versa t'il dans la facilité et Christophe Sanchez sur l'oeil bande ◊ Antonio A.

Tentatives - Kathie Durand, dans Lichens -vases communicants d'a. Lichens « Les lichens peuvent surmonter (des) conditions de vie extrêmes car ils peuvent très rapidement passer à un mode de vie ralentie (...) » in Guide des fougères mousses et lichens d'Europe / Dr Hans Martin Jahns .- Delachaux et Niestlé, (les guides du naturaliste), 1996 Il est tout à fait possible d'ignorer le cimetière. Même à venir tous les dimanches au village. La route qui conduit où demeurent les morts est à l'écart de l'axe principal, après la fourche au grand chêne, à gauche, au bout d'une impasse dans laquelle on ne s'aventure pas sans une douloureuse détermination.

Tu m'attendras n'est-ce pas, je n'y suis jamais allée, je ne connais pas le chemin. La porte du cimetière est lourde et très large. On n'imagine pas, lorsqu'on perd son parent son enfant son aimant, le rythme nouveau des jours et des nuits qui se joue ici. Tout d'abord il faut traverser un grand espace sablonneux. Les caveaux sont alignés dans les allées sablonneuses. Kathie Durand Vases Communicants d'avril : We're not in Kansas anymore, le Kansas comme concept - Décablog. Par Anthony Poiraudeau "Je ne sais pas où se trouve le Kansas, car je n'ai encore jamais entendu parler de ce pays.

Mais, dites-moi, est-ce que c'est un pays civilisé ? " L. Frank Baum, Le Magicien d'Oz, p.25 Quelque part au milieu des États-Unis d'Amérique se trouve l'État du Kansas, un rectangle quasiment parfait de 340 kilomètres de large sur 645 kilomètres de long. Soyons sérieux, le Kansas n'est certainement pas aussi épouvantable. Cette capacité d'une part à être mentalement simplifié et rendu abstrait, fournie par sa géographie, et d'autre part la célébrité de certaines œuvres s'y déroulant ou le mentionnant, qui l'a quant à elle rendu proverbial, ont conjointement et involontairement déplacé le Kansas hors du champ de la réalité physique - historique et géographique - pour lui faire rejoindre le domaine des concepts. "- Et moi, je veux qu'il me renvoie au Kansas, dit Dorothée. - Où se trouve le Kansas ?

- Je ne sais pas, répondit tristement Dorothée, L. L'Épouvantail soupira. L. L. Vases communicants : Tes Vestiges du jour, par Marianne Jaeglé. Tes vestiges du jour Tu n’as pas envie d’écrire cela. A vrai dire, c’est même la dernière des choses à laquelle tu voudrais penser. Et pourtant, c’est là. Tu te tortilles, mal à l’aise en face de la feuille de papier, ton stylo relevé. Tu hésites devant ce qui vient de se présenter à toi. S’agit-il du jour où tu as compris que ton désir allait vers des personnes du même sexe plutôt que vers celles du genre opposé ? Une autre fois, plus tard, tu t’aperçois que, à nouveau, par un autre chemin, tu t’es encore retrouvé au même endroit.

Ainsi, une fois, deux fois, dix fois, tu repousses ce qui s’est présenté à toi. Que se passe-t-il en réalité ? Reprends les choses par le commencement. Molière rêvait d’être un tragédien et jouait fort mal la tragédie. Dans la Gloire de mon père, Marcel Pagnol raconte l’une de ses premières expériences d’auteur. Il y aurait beaucoup à dire sur ce « c’est cela, l’inspiration ! Qui sait ce qui naîtra de l’épisode que tu renâcles à raconter ? - Marianne Jaeglé - Aller – retour [par chez Jeanne] Combien de fois ai-je suivi ces rails ? Combien de fois ai-je entendu la petite voie du bus me signaler « quai de la râpée » ? La gare..lieu de voyages, de rêves, de rêves de voyages.. gare de Lyon.terminus de ce train.« veuillez vous assurer.. » oui, ça va, on connaît la chanson.et descendre sur le quai..et suivre la foule, s'y bousculer,entendre le brouhaha, les pigeons, les valises..se frayer un chemin vers l'extérieur.. sortir enfin d'entre les gens, d'entre les boutiques et les cafés,se poser,un peuse retourner alorset regarder tour à touret l'horloge,et cette gare.. cette imposante et majestueuse gare.. détacher son regard.fermer ses yeux.sècher les larmes. faire demi-tour et trouverqui un bus, qui un taxi, qui quelqu'un dans tous les sens.à droite.à gauche.comme les gens filent..

(les gares sont faites,parfois,de gens pressés.) mais là,juste au moment où les alllers-retours se croisent,quand tout semble dépasser.. ces rues qui me menait..ces pavés.. les Vases Communicants du mois d’avril : Au passage - Chez Jeanne. Michel Brosseau / à chat perché. Leur mort en moi qui mord_Michel Bro. 2 avril 2010 Les mots que je ne forme pas Est-ce leur mort en moi qui mord Louis Aragon, Le Roman inachevé leur mort en moi il faudra s’extraire leur mort en moi qui mord trop incertain cet entre-deux tant d’inachevé tant de silence est-ce leur mort en moi qui mord quand maintenant vaciller quelle empreinte des mots lourds mots qui défont mots qui font qu’à renverse envers et contre tous leur mort en moi qui mord pas à pas mot à mot s’éloigner sans se perdre les mots que je ne forme pas tu sais le prix des fulgurances l’ombre portée et l’écho sourd leur mort en moi qui mord de l’amer tu ne dis rien mais à quoi bon le choix d’un ciel les mots que je tes mots et ceux des morts et mesurer le temps des plaies est-ce leur mort en moi des mots seuls s’ébrouer vif Le premier vendredi du mois, depuis juillet 2009, est l’occasion de Vases communicants : idée d’écrire chez un blog ami, non pas pour lui, mais dans l’espace qui lui est propre.

D’autres vases communicants ce mois  Antonio A. Inspiration : vase communiquants avec Mathilde Rossetti « les ve. Vase communicant, partage avec Lambert Savigneux, inspiration. Touch ! Suspens du toucher les deux sens en contact, touch c’est autre chose, c’est l’expérience de l’autre dans ce non encore ligne de contact , feu dans la stratosfaire oui , ce texte je l’ai trouvé chez Doneda , l’écoute, du souffle de l’imperceptible que l’air conduit,un simple que ,une relative sans suite comme le son que semble déchirer cette entente à atteindre le vide du mot, jolie expérience que ce vertige à peine ébauché, crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence , la porte de l’inaudible, que Doneda c’est pareil , c’est à l’aventure du souffle en devant de lui , par pour surprendre mais se surpendre, suspendre, l’heure des orateurs , ceux qui péroraisonnent, braillent quoiqu’il fassent c’est dans ce relâchement de la volonté quand ça retombe, dès lors plus besoin de prétendre, la tension s’arrime et dans la résonance dans la traque mais comment traquer sinon en déraison, la vaillance de l’air à la couleur claire, intermède la cessation du réel le bonheur.