La fonction contenante. La fonction contenante Un texte de Claudine Ourghanlian Cet article est cité en référence dans la note du 24 décembre 2015 relative à la prévention et la gestion des situations de violence au sein des établissements et services de la protection judiciaire de la jeunesse, publiée dans le Bulletin Officiel du Ministère de la Justice, n° 2016-01 du 29 janvier 2016, page 3, note 8.
Issue du soin psychanalytique, la notion de fonction contenante est de plus en plus régulièrement transposée aux autres métiers dits de la relation, ceux du soin, de l’éducatif et du pédagogique. Elle est proposée comme référence soutenant les pratiques et utilisée pour analyser ce qui se passe, notamment dans la classe. Des dispositifs d’analyse de pratique se proposent de développer la fonction contenante de l’enseignant. Mais de quoi s’agit-il au juste et dans quel contexte la transposition intervient-elle ?
A – Winnicott : le holding et le regard Winnicott s’intéresse aussi au regard. E – Les groupes Balint. La fonction d’apaisement. L’expression « fonction d’apaisement » est utilisée de façon occasionnelle dans divers champs de la réflexion sur les réalités humaines. Dans le champ psychanalytique, elle émerge dans divers textes, sans qu’à ma connaissance elle ait fait l’objet d’une réflexion structurée, instituante pour son usage. Voici donc un essai de définition de cette notion dans le champ de la psychologie psychanalytique. Je propose de nommer « fontion d’apaisement » les effets interactionnels induits par la capacité de certaines personnes, face à d’autres personnes ou groupes de personnes, dans certaines situations, à réduire les angoisses, les tensions, les excitations et plus généralement l’ensemble des mouvements émotionnels et pulsionnels de ces personnes ou groupes de personnes.
Cette « passivité apaisante » est un phénomène inter-psychique assez déroutant, mais très lisible. Sa manifestation la plus banale s’observe dans les relations « mère-enfant ». La fonction d’adossement. La notion de « fonction d’adossement » est une création conceptuelle. J’entends par là les effets interactionnels induits par la capacité de certaines personnes, face à d’autres personnes ou groupes de personnes, dans certaines situations, à favoriser chez ces personnes ou groupes de personnes la liaison, la structuration et l’unification de leurs mouvements émotionnels et pulsionnels et de leurs représentations psychiques. Comme la fonction d’apaisement, cette fonction d’adossement intervient très tôt dans la structuration psychique du bébé, bien avant l’émergence de la fonction d’autorité, dont elle constitue probablement un soubassement indispensable.
Dans les premières semaines de la vie « aérienne », il existe également une forme plus diffuse d’interactions entre le nourrisson et les personnes qui le maternent. Ces interactions s’enclenchent avec les réponses de l’environnement maternant aux manifestations émotionnelles ou pulsionnelles de l’enfant. Le jeu et l'enfant. Deficiences Dysharmoniques. Angoisse chez l'enfant. Images du corps pré-contenantes. Moi-peau. La peau, entre mythologie et psychanalyse. La peau, entre mythologie et psychanalyse Sylvie G.
Consoli France Je me souviens d'un livre jaune et blanc de la collection Contes et Légendes où l'on voyait sur la couverture Achille converser avec Patrocle. Enfant, j'adorais ce livre. Aujourd'hui, grâce à mon double parcours, médical et plus spécialement dermatologique et psychanalytique et surtout grâce à vous, les organisateurs de ce congrès, je retrouve donc mes premières amours. Dans la première partie de mon exposé, je m'attacherai surtout à rappeler les travaux de Didier Anzieu sur le Moi-peau en liaison avec les mythes grecs. Dans la deuxième partie, je développerai, à partir de ma lecture du long poème d'Ovide "Les Métamorphoses", les réflexions qui me sont venues à propos des malades dermatologiques.
En outre, la peau, organe vital comme beaucoup d'autres, n'est cependant pas un organe comme les autres. L'enfant est donc enveloppé par les soins maternels. Il a ainsi distingué dans les mythes grecs : La peau écorchée M.