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Education suites Charlie Hebdo

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La liberté d'expression. METAMORPHOSE.pdf. Il faut parler clair avec les musulmans | Les amis de Marcel Gauchet. Entretien avec Marcel Gauchet publié dans le Point 2213 du 5 février 2015.Propos recueillis par Elisabeth Lévy. Les récents attentats parisiens, dont on a dit qu’ils étaient notre 11-septembre, ont réveillé dans la société une demande de cohésion qui s’est exprimée avec force le 11 janvier, et suscité en un discours de combat au sommet de l’Etat. Cette irruption du réel restera-t-elle sans lendemain ou croyez-vous que, cette fois, c’est la bonne, si on ose dire ?

L’hypothèse la plus probable, c’est – hélas – le retour au business as usual, sauf piqure de rappel terroriste à brève échéance. Précisément parce que, quatorze ans après le 11-septembre, nous sommes habitués, sinon à la menace, du moins à l’idée de la menace. De surcroît, la réponse américaine a produit des résultats qui ne sont pas de nature à nous pousser dans de telles aventures. Le président s’est peut-être un brin emballé en proclamant que « l’esprit du 11 janvier » continuerait à souffler. En aucune façon. Qui « nous » ? Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves. Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées.

Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif. A Drancy, la peur d’être caricaturé après Charlie. Retrouver l'esprit de la République. CHARLIE : COMPRENDRE ET AGIR SUR LES PARADIGMES » EPA/FSU. Depuis la violence ciblée et meurtrière des du 7 au 9 janvier prenant pour cibles le journalisme de caricature politique et sociale, la représentation de l’ordre républicain et des Juifs -parce qu’ils sont Juifs-, les initiatives et les interprétations des faits ne manquent pas.

Les récupérations et certains amalgames s’expriment aussi. Le syndicalisme n’en sort pas indemne. Le conseil national d’EPA, composé de professionnels de l’éducation « non formelle » par le sport et l’éducation populaire, a recherché les termes d’un positionnement ne cherchant pas à instrumenter une horreur obscurantiste, via une pensée toute faite de mandats syndicaux. Une mondialisation injuste faite de violences aux peuples Le recrutement de réseaux basés sur la terreur se développe principalement dans des pays frappés par une misère aux formes multiples, et des schémas de pensée totalitaire.

La responsabilité mondiale est énorme. Nés sous le signe de l’hexagone… Faire éducation pour l’émancipation. « Comment le réel devient bidon » : les vérités de Mohamed Kacimi. Je suis auteur. Depuis trois ans, j’écris sur ma page personnelle Facebook des chroniques sur mes rencontres, mes voyages, mes pièces de théâtre ou mes coups de gueule contre les fondamentalismes. Making of Le 12 janvier dernier, l’écrivain Mohamed Kacimi racontait sur Facebook sa rencontre avec des lycéens du Val-de-Marne. Repris ici et là, son texte a choqué beaucoup de lecteurs : on y découvre des jeunes gens qui donnent raison aux terroristes.

Quelques jours plus tard, les lycéens comme l’équipe enseignante contestent l’honnêteté de son récit. Mohamed Kacimi commence alors à expliquer qu’il a condensé des choses entendues dans plusieurs établissements. Entre les lignes, on comprend que sa « chronique » était un exercice d’écrivain soucieux de refléter la réalité, pas celle d’un scribe ou d’un journaliste soucieux de la restituer. Les intertitres sont de la rédaction. J’ai repris dans une chronique, le soir même, leurs propos, sans les déformer, sans les travestir. #Stopdjihadisme, la campagne du gouvernement vue par des jeunes. Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir avec les élèves. Quelques pistes pour parler de liberté d'expression.

Mise à jour mars 2019 Après l’émotion, la réflexion et l’éducation : comment répondre aux élèves qui s’interrogent sur l’assassinat des journalistes caricaturistes de Charlie Hebdo le mercredi 7 janvier 2015 ? Beaucoup de professeurs documentalistes ont abordé la question avec leurs élèves dès le lendemain de l’attentat et partagé leurs expériences sur la liste de diffusion e-doc.

Quelques ressources /supports de séance signalés sur la liste e-doc et sur les réseaux sociaux ont été repris dans l’article d’EduScol en particulier les numéros spéciaux de Mon Quotidien, Petit quotidien, l’Actu. Sur 1 jour/1 actu ) certains documents ne sont accessibles que par les abonnés Je suis Charlie Une page du CLEMI - aujourd’hui archivée - avec sélection de sites pour en parler dans les classes, dans les familles et dans la presse jeunesse : des ressources pédagogiques pour la classe sur la liberté de la presse et la liberté d’expression. . La revue Charlie Hebdo et les caricaturistes Où est Charlie ? Ressources - Numéros spéciaux de Play Bac Press pour parler avec les élèves des 7, 8 et 9 janvier. Pour accompagner les enseignants dans leur travail avec les élèves suite aux attentats des 7, 8 et 9 janvier, les éditions Play Bac ont édité 19 numéros spéciaux du Petit Quotidien, de Mon quotidien et de L'Actu qui sont mis en accès libre pour accompagner les enseignants dans leur travail avec les élèves sur ces événements.

Chaque numéro de ces 3 journaux, qui s'adressent aux élèves de l'école élémentaire au collège, permettent de revenir sur l'actualité en analysant celle-ci. Par exemple en précisant des mots et des définitions ; en expliquant la différence entre liberté de la presse et liberté d'expression ; ou encore en revenant sur les images diffusées. Théories du complot : 5 façons d'apprendre aux élèves à faire le tri sur internet. "C'est sûr, le gouvernement nous ment", "Y en a qui disent que c'était un coup monté", "On ne sait pas qui croire"... Ces paroles de lycéens, recueillies par France 2, illustrent bien le malaise qui s'est emparé de l'institution scolaire à la suite des attentats contre Charie Hebdo, à Montrouge et à la porte de Vincennes.

Pour y répondre, Najat Vallaud-Belkacem a lancé une concertation sur le numérique à l'école et devrait annoncer de premières mesures jeudi 22 janvier. Un défi immense pour la ministre de l'Education nationale, qui a affirmé sur RTL qu'un "jeune sur cinq adhère aux théories du complot". Un chiffre non étayé, mais qui pose question. Une situation d'autant plus complexe que la majorité de l'apprentissage d'un enfant passerait aujourd'hui par les écrans et non plus par le cadre scolaire et familial, a renchéri la ministre.

Francetv info s'est penché sur la recette qui pourrait permettre à l'école de mieux armer les élèves pour affronter la jungle de l'internet. Ecole : et maintenant on fait quoi ? Après la sidération, après l’émotion, doit venir le temps de la réflexion et des propositions. Depuis les attentats des 7 et 8 janvier, beaucoup de français sont restés dans une sorte de temps suspendu dont ils sortent lentement.

Les marches et tous les hommages permettent de faire le deuil. Mais les questions qui se posent alors sont terribles. Sommes nous à la fin ou au début de quelque chose ? Va t-on vers le pire ou le meilleur ? Je ne vais pas parler ici de sécurité ou de géopolitique ou même de politique (quoique...). Alors, oui, il faut faire des propositions pour que “le jour d’après”, nous puissions construire une École à la hauteur des enjeux et des défis posés par ce terrible évènement. Depuis le jeudi 8 et la minute de silence, on a pu lire de très nombreux témoignages dans la presse sur des incidents qui ont accompagné les moments de commémoration et les cours où le sujet a été évoqué.

L'écueil qu'il faut éviter, me semble t-il, est celui du catastrophisme. Triste ironie. Transmettre les valeurs de la République ? | Enseigner au XXI siècle. Sur le site du Ministère en introduction à la première des onze mesures prônées par la ministre, on peut lire : La République « a fait » l’École dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Puis l’École « a fait » la République en construisant un savoir-être, une capacité d’argumentation, une culture de la raison et du jugement, en transmettant les valeurs républicaines et humanistes et en favorisant l’adhésion à ces valeurs.

Il y aurait beaucoup à dire sur ces raccourcis historiques qui renvoient en grande partie à une légende dorée dans laquelle on fait jouer un rôle majeur à ces fameux « hussards noirs » évoqués par Peguy, expression brillante, mais qui n’est peut-être qu’un cliché masquant une réalité plus nuancée et contrastée. L’école a certes exalté la culture de la raison, mais celle-ci s’est bien accommodée de l’exclusion des femmes de la vie politique, du colonialisme, d’un profond élitisme qui éloignait la grande masse des élèves d’une scolarité longue, etc.

APARTHEID - "PRÊCHER UN CATÉCHISME RÉPUBLICAIN NE SUFFIRA PAS" LE MONDE Propos recueillis par Sylvia Zappi et Jean-Baptiste de Montvalon Historien, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Gérard Noiriel est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le Creuset français. Histoire de l’immigration (XIXe – XXe siècle), publié en 1988. Lors de ses vœux à la presse, le 20 janvier, le premier ministre a dénoncé « un apartheid » dont serait, selon lui, victime une partie de la population française. « Les émeutes de 2005, qui, aujourd’hui, s’en rappelle ? A interrogé Manuel Valls. Et pourtant, les stigmates sont toujours présents : la relégation périurbaine, les ghettos, ce que j’évoquais en 2005 déjà, un apartheid territorial, social, ethnique, qui s’est imposé à notre pays, la misère sociale, auxquels s’additionnent les discriminations quotidiennes, parce que l’on n’a pas le bon nom de famille, la bonne couleur de peau, ou bien parce que l’on est une femme. » Faut-il tout attendre de l’école ?

Un autre avenir est à construire ensemble. Nous sommes convaincus que l'homme ne naît pas fanatique ni terroriste, il le devient. De même qu'il ne naît pas « démocrate » ni solidaire, il le devient. Pas de génération spontanée mais des processus, qui font de toute situation d'éducation et de formation autant de chemins de conditionnement, de mise en soumission aveugle ou bien d'émancipation. « Tous capables ! » affirmons-nous, pari audacieux sur les capacités de l'humain à s'émanciper de sa condition et des fatalités intériorisées. Le prix de l'échec scolaire, outre ses conséquences sur l'avenir professionnel, est élevé pour les individus comme pour la société : perte de l'estime de soi, sentiments d'incapacité personnelle et de disqualification symbolique qui amènent à l'inhibition, au renfermement, mais aussi au ressentiment et à la violence contre soi ou les autres.

Le Secrétariat Général Collectif du GFEN. Romain Pigenel sur Twitter : "Ce que #JeSuisCharlie veut dire. Beau texte : #LaFranceEstCharlie... Morale, laïcité, bénévolat... Ce que propose Najat Vallaud-Belkacem pour l'école. Deux semaines après les attentats qui ont touché la France et les incidents qui ont suivi dans certaines écoles, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a présenté ce jeudi 22 janvier une série de mesures pour marquer l'"engagement résolu à former les futurs citoyens aux valeurs de la République". "Cette grande mobilisation est le commencement de l'acte 2 de la refondation de l'école", déclare la ministre. Principales mesures. # Pour promouvoir la laïcité Najat Vallaud-Belkacem en fait une priorité. "Un plan de formation continue exceptionnel va être déployé dans les prochains mois", indique la ministre.

"1.000 formateurs aguerris [enseignants et des personnels d’éducation] vont être formés sur les questions de laïcité et déployés dans les établissements", d’ici juillet 2015. . # Pour renforcer la culture de l'engagement Autre annonce : la création d'une "réserve citoyenne" d’appui aux écoles et aux établissements dans chaque académie. Laïcité, citoyenneté, maîtrise du français... Comment le gouvernement veut refonder l'école. Par Francetv info Mis à jour le , publié le Najat Vallaud-Belkacem sonne la "grande mobilisation de l'école pour les valeurs de la République". La ministre de l'Education a dévoilé, jeudi 22 janvier, son plan destiné, notamment, à renforcer la laïcité et l'autorité des enseignants dans les établissements scolaires français. Au préalable, Manuel Valls a regretté que la transmission "des valeurs de laïcité, de respect de l'autorité, de tolérance" était souvent "inexistante" à l'école.

"Les fractures qui traversent notre société s'étendent, a expliqué le Premier ministre. Au fil des années, notre école a dévié de son cap : elle reproduit les inégalités alors qu'elle devrait les casser. " Francetv info détaille les principales mesures du plan, qui coûtera 250 millions d'euros sur trois ans, selon la ministre. 1Des enseignants formés à la laïcité La ministre de l'Education annonce "un plan exceptionnel de formation continue des enseignants et des personnels d'éducation".

Représentation de Mahomet : "L'islam a perdu de vue sa propre histoire" Conservateur du patrimoine, Sophie Makariou a rejoint les équipes du Musée du Louvre en 1994. Elle a été nommée à la tête du département des Arts de l’Islam créé en 2003 et dont les nouveaux espaces ont été inaugurés en 2012. En août 2013, elle a été nommée présidente du Musée Guimet, Musée national des Arts asiatiques à Paris. Entretien. L'Obs Peut-on dire que l’islam interdit la représentation du Prophète et, par extension, de toute figure humaine? Sophie Makariou Il n’y a pas stricto sensu de condamnation de la figuration dans le Coran.

Pour les sunnites, le référent absolu, c’est la Sunna, la «tradition», récits de la vie et ensemble de textes recensant les paroles et les actes du Prophète, source essentielle à côté du Coran. Donc, selon les époques, selon les régions, chacune des dynasties, suivant sa sensibilité, va convoquer différemment les textes à des fins politiques. Le visage de Mahomet a-t-il été représenté au cours de l’histoire de l’islam ? Bien sûr. Michel Sparagano: Les larmes d'Averroès. Je n'ai pas la mine réjouie. Je m'assieds devant eux, un peu plus lourdement que d'habitude. Je les regarde bien. Pas trop envie de reprendre le cours où on l'avait laissé, comme si rien ne s'était passé. Je commence une question : « Est-ce que..? » Pas le temps de la formuler, Noémy me répond « Oui » immédiatement ! Elle a deviné. Surgit alors le problème de l'amalgame et le sentiment qu'ont certains de mes élèves musulmans de devoir se justifier.

Alors, bien sûr, il faudra tenter de réfléchir sur les causes pour éviter de faussement rassurer la population en traitant seulement les conséquenses avec un « patriot act » à la française qui pointe déjà son nez, ici ou là sur les plateaux de télévision. Les attentats, la religion, la France qu'il aime... : le cri de colère de Jamel Debbouze - People. "Pas une surprise" si la banlieue a peu manifesté, selon un acteur associatif. Babinet - Je vous invite TOUS et particulièrement ceux qui... Les Débrouillards | Facebook. Suggestions à Mme la Ministre de l'Éducation Nationale. A écouter sur France Inter : Luz, "Etre Charlie c’est être obscurantophobe" - En bref. Education à l'esprit critique. Liberté d'expression.

Laïcité. Je pense donc #jesuisCharlie | Le blog de François De Smet. Charlie, suite : Sortir du piège du « éduquer à »