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Conférence Ahmed Djebbar

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Sciences - Lycée Gustave Eiffel - Gagny. Sélection de ressources. HISTOIRE DES MATHS : Maths-rometus, Histoire des mathématiques, Illustrations, Images, Mathématiciens, Mathématiques, Maths, Jean-Luc Romet, Math, Maths-rometus. Les mathématiques furent essentiellement créées parce que l'on en avait besoin, et elles ont été bien souvent un outil, ne l'oublions pas! De nombreux mathématiciens étaient aussi des philosophes, des astronomes, des historiens et même des poètes, particulièrement en Grèce et en Europe au Moyen Age. Ils furent aussi de grands physiciens jusqu'au XIXème siècle. Aujourd'hui, on est encore obligé de créer de nouveaux concepts mathématiques pour répondre à la demande de la haute technologie. Les mathématiques ont donc été un outil pour les autres sciences, elles les ont souvent suivies. Quand les mathématiques ne répondirent pas à un réel besoin, elles finirent toujours par permettre de résoudre de nouveaux problèmes qui se posèrent bien plus tard… Il est donc arrivé aussi qu'elles précèdent les grandes découvertes.

Il est impossible de connaître une science sans en connaître son histoire, l'histoire de ses tâtonnements et de ses erreurs. Comment les mathématiques sont-elles nées ? La periode Arabe. En bref ...

La periode Arabe

Au VIIe siècle, la période Alexandrine se termine au profit du monde Arabe. La langue musulmane va devenir la langue la plus courante. L'empire s'agrandit et incorpore les peuples au fur et à mesure de son étalement. En fait, il n'y a pas transfert des connaissances mathématiques mais plutôt une assimilation des cultures passées et donc de leur richesse culturelle.Les mathématiques arabes sont marquées par une triple influence babylonienne , grecque et indienne .Les synthèses et les développements effectués faits à partir de ces traductions débouchèrent sur des résultats fondamentaux, notamment en algèbre et en trigonométrie .

Au début du VIIIe siècle, l'héritage alexandrin est globalement passé à Bagdad, centre de l'empire, par une traduction massive des textes scientifiques qui étaient alors en grecs. Au IXe siècle, les centres culturels se multiplient en partant de Bagdad. Le premier ouvrage présentant le système décimal indien est écrit au IXe siècle par Al-Khwarizmi. Bienvenue sur ChronoMath, une chronologie des mathématiques. Qantara - Les sciences exactes. La transmission des sciences exactes se poursuit pendant toute la durée de l’Empire byzantin selon des principes établis dans l'Antiquité tardive.

Qantara - Les sciences exactes

Les écoles moyennes enseignent les quatre disciplines scientifiques du quadrivium : géométrie, arithmétique, astronomie, théorie musicale. Elles ont pour instruments des manuels d'initiation et des commentaires des œuvres antiques sous la forme de traités ou de scholies. Au cours de l’Antiquité tardive, les savants d'Alexandrie commentent les grands textes scientifiques antiques, leurs commentaires formant la base de l'enseignement ultérieur. En géométrie, les Eléments d'Euclide sont commentés par Héron (I siècle) puis par Théon (Ve siècle). Les traités d'Archimède sur la mesure du cercle et sur les cylindres, commentés par Eutokios d'Askalon (Ve siècle) sont utilisés par Isidore de Milet et Anthemios de Tralles, architectes de Sainte-Sophie de Constantinople (VIe siècle). Le premier phénomène d’appropriation.

Qantara - La transmission du savoir. Contrairement à une idée reçue, l'époque byzantine ne connut pas une régression de la transmission du savoir par rapport à l'Antiquité[1].

Qantara - La transmission du savoir

L'histoire des mathématiques. L'origine des mathématiques est très lointaine. Mais pour tout le temps qui précède l'invention de l'écriture, il semble difficile d'énoncer autre chose que des généralités, seulement étayées indirectement par quelques témoignages archéologiques (successions d'entailles ou de marques qui peuvent faire penser à un comptage, etc.) ou par les analogies que l'on peut tirer des études ethnologiques : on savait compter; ici, plusieurs systèmes de numération ont pu être utilisés (numération décimale, duodécimale, sexagésimale, etc.), là, on a pu s'en tenir à l'usage de quatre nombres seulement (un, deux, trois, « beaucoup »); on devait aussi connaître quelques principes d'arpentage des champs cultivés, imposés par le développement de l'agriculture.

En tout cas, il est frappant de constater que l'invention de l'écriture est partout étroitement liée à des préoccupations mathématiques, ou du moins comptables. (Pi) la valeur approchée 3.