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Philosophy / General Knowledge

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Le cerveau, objet technologique (1/8) : Hacker le cerveau. Comprendre le fonctionnement du cerveau est l'un des enjeux de la convergence des technologies à la fois parce qu'il est devenu un objet de technologie, mais également parce l'étude de son fonctionnement permet d'envisager des technologies pour dépasser ses limites. C'est ce que va essayer de nous faire comprendre Rémi Sussan dans ce dossier d'InternetActu. Dans la perspective d'une convergence des nouvelles technologies dans ce qu'on appelle les NBIC (neurosciences, biotechnologies, informatique et cognition, voir l'explication qu'en donne Jean-Michel Cornu), la cognition est celle dont la présence reste la plus mystérieuse.

Il est facile de saisir l'aspect technologique des nanotechnologies, de la biotechnologie ou, bien sûr, de l'informatique. Mais la cognition n'est-elle pas quelque chose de plus abstrait, de plus fondamental ? Ce rapport technologique au cerveau, on peut le décliner d'au moins trois façons. Autrement dit, ce qui peut être pensé peut être réalisé. Rémi Sussan. Quelques mystères du cerveau | ParisTech Review. 1500 grammes en moyenne, c’est le poids de l’organe qui nous permet de nous mouvoir, de sentir, d’agir, d’aimer, de penser, de réfléchir… 100 milliards de neurones et 10 millions de milliards de connexions entre eux via les synapses, si bien qu’un millimètre cube de notre cerveau abrite un demi-milliard de connexions logées pour l’essentiel sur les presque deux mètres carrés que mesure l’étendue déployée du cortex. Voilà l’univers à explorer, où s’ouvre un champ de découverte sans limite.

Si l’on ajoute que le cerveau n’est pas une machine électronique moléculaire au sens moderne du terme, que la transition d’une synapse est probablement analogique et qu’elle propage un nombre très élevé de stimuli d’entrées, que sa connectique est sélective, que seule une partie des neurones fonctionnent à un instant donné, ce qui permet de limiter la puissance nécessaire “consommée”, on comprendra mieux que nous ne percevons qu’une toute petite partie du centre de notre action dans le monde.

Khan Academy. Why Do Some People Learn Faster? | Wired Science  The physicist Niels Bohr once defined an expert as “a person who has made all the mistakes that can be made in a very narrow field.” Bohr’s quip summarizes one of the essential lessons of learning, which is that people learn how to get it right by getting it wrong again and again. Education isn’t magic. Education is the wisdom wrung from failure.

A new study, forthcoming in Psychological Science, and led by Jason Moser at Michigan State University, expands on this important concept. The question at the heart of the paper is simple: Why are some people so much more effective at learning from their mistakes? After all, everybody screws up. The Moser experiment is premised on the fact that there are two distinct reactions to mistakes, both of which can be reliably detected using electroenchephalography, or EEG. The second signal, which is known as error positivity (Pe), arrives anywhere between 100-500 milliseconds after the mistake and is associated with awareness.

Image: mujalifah/Flickr. Thèses.

Internet and Civilizationnal changes

Philomag.com par Philosophie Magazine. Relativité, déterminisme et conception « moniste » du monde. Relativité, déterminisme et conception « moniste » du monde À faible échelle, la matière a un comportement fort divers qu’à une grande échelle. Nous nous demandons donc : à une petite échelle, qu’est-ce qui est comparable à la gravitation ? Pour l’instant, il n’existe pas une théorie quantitative de la gravitation. [Mais] je voudrai insister sur les caractères communs entre la loi de la gravitation et les autres lois. En premier lieu, son expression est mathématique, comme pour les autres ; en second lieu, il n’est pas exact, ce qui vaut pour toutes les lois que nous connaissons. On peut dire qu’elle est une propriété de la nature, laquelle n’utilise que ses fils les plus longs pour tisser ses motifs. En conséquence, chacune de ses plus petites parties révèle la structure de l'entière tapisserie.

En 2005, la théorie de la relativité atteint ses cent ans et cinquante années se sont écoulées depuis la mort de son principal artisan en 1955. Lectures conseillées :

Michel Serres

Le monde d'après : Une crise sans précédent: Amazon.fr: Gilles Finchelstein, Matthieu Pigasse. Le capitalisme, entre contrainte et consentement. Recensé : Frédéric Lordon, Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza , Paris, La Fabrique, 2010, 213 p., 12 €. Par ses seuls titre et sous-titre, le dernier ouvrage de Frédéric Lordon se rapporte à une tradition philosophique bien enracinée en France depuis Althusser et qui consiste à lire ensemble Marx et Spinoza, que ce soit en s’aidant de Spinoza (plutôt que de Hegel) pour mieux lire Marx ou bien en s’aidant de Marx (plutôt que de Descartes) pour mieux lire Spinoza. La première démarche peut s’autoriser de ce qu’il y a effectivement eu une lecture de Spinoza par Marx, et de ce qui subsiste dans le texte de Marx, surtout du jeune Marx, des traces de cette lecture, notamment dans ses conceptions anthropologiques (l’homme comme Teil der Natur ou pars naturae ) et ontologiques (la nature comme totalité productive, l’histoire humaine comme continuation de l’histoire naturelle).

L’intenable servitude volontaire L’objectif visé par F. Ce que F. Contrainte et consentement. Mrx-phi. Lorsque les leçons qui suivent auront fait comprendre que le réel est aussi bien abstrait que concret, qu'il est autant dépendant de l'autre qu'identique à lui-même, que le sujet est dans l'objet et réciproquement, que le supprimé est aussi conservé, on se rendra compte que ce qui se trouve fondamentalement mis en cause par la pensée dialectique n'est rien de moins que la catégorie de substance.

Le capital, objet central de l'attention de Marx, n'est manifestement pas une substance, c'est un rapport ; toute " chose " est un rapport. La religion par exemple est un rapport, et un rapport entre des éléments contradictoires. Instruit par les textes de 1844 et surtout ceux de 1857 à 1859, on peut se donner une lecture moins naïve de celui de 1843 ( zur Kritik der hegelschen Rechtsphilosophie , Studienausgabe, Fischer, Band I, Seite 21 ; Critique de la philosophie du droit de Hegel in Philosophie, Gallimard folio, pp. 89-90). 2- Marx a énoncé ce qui fait le cœur de cette thèse. Calenda.

Venez nombreux au prochain tournage, samedi 29 mai, au 45 rue d'.