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Collège : Le ministère enterre les EPI. Jean-Michel Blanquer aime les symboles : son projet d'arrêté du 19 mai 2017 sur l'organisation des enseignements au collège efface l'arrêté du 19 mai 2015. Le Snes en dévoile le contenu qui sera présenté au Conseil supérieur de l'éducation le 8 juin. Le nouveau texte détricote la réforme du collège en supprimant les mentions et la liste des EPI et en assurant le retour des bilangues et des langues anciennes. Pour le Snes, le nouvel arrêté "l'étau est desserré" mais la réforme est "un pas vers davantage d'autonomie des établissements". Les EPI décapités Finie la liste des thèmes des EPI : elle disparait totalement du nouvel arrêté tout comme la mention qu'ils peuvent être faits par toutes les disciplines.

Bilangues et retour de la DP3 Un article du projet d'arrêté reconstitue un "enseignement de découverte professionnel" dans les 3ème pré professionnelles : c'est le retour de la DP3. Un changement apparait dans la répartition des horaires disciplinaires. François Jarraud Le projet d'arrêté. Education prioritaire : Une circulaire renforce le pilotage. Ce sera une des dernières instructions de la ministre et elle concerne l'éducation prioritaire. Une circulaire publiée au BO du 4 mai renforce le pilotage de l'éducation prioritaire en en détaillant le contenu aux niveaux national, académique et local. Un pilotage affirmé Au niveau national elle détaille le fonctionnement du comité de pilotage ministériel et du comité de suivi, le premier se réunissant deux fois par an, le second une fois.

Au niveau académique le pilotage doit " traduire la priorité conférée à l'éducation prioritaire par l'encadrement de l'académie, notamment en ce qui concerne les moyens d'enseignement, l'animation et la formation". Au niveau local des réseaux, " Les pilotes, le coordonnateur et les formateurs veillent à la mise en œuvre des orientations nationales, appuyées sur le référentiel, à une bonne focalisation des projets sur la réussite de tous les élèves, à la priorité donnée aux apprentissages dans le cadre de la classe.

L'OZP satisfaite, mais... F Jarraud. Pédagogies alternatives : écoles modernes, écoles d’élite ou écoles farfelues ? | Public Senat. Montessori, Freinet, Steiner, Niell… Ces pédagogies aujourd’hui à la mode datent de l’entre-deux-guerres et depuis une centaine d’années, elles continuent d’exister dans la sphère éducative, sans avoir été adoptées par l’Éducation Nationale. Laurent Gutierrez, historien, spécialiste en sciences de l’éducation à l’Université de Rouen, confirme : « L’histoire du mouvement de l’éducation nouvelle nous apprend que ces pédagogies alternatives se sont essentiellement développées en périmètre de l’institution scolaire ». Il y a bien eu quelques tentatives pour imposer des pédagogies dites « actives » avec Jean Zay ou le plan Langevin-Wallon après la Deuxième Guerre Mondiale (par opposition aux pédagogies « passives » où l’élève reçoit la leçon dispensée par le professeur), « mais elles ont été fragiles et n’ont pas perduré ».

Si elles ne sont pas devenues la norme, ces pédagogies n’ont pas pour autant disparues. . « La compétition plutôt que la coopération » Une culture de l’échec ?

Intéressant

L’exclusion temporaire au collège « aggrave le décrochage » des élèves les plus fragiles. Une étude se penche sur l'utilisation abusive de l'exclusion temporaire au collège. Selon elle, en plus d'être "inefficace", cette sanction serait aussi "contre-productive". © Drivepix – Fotolia Publiée en mars 2017 par le conseil scientifique de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), une étude pointe du doigt l’utilisation abusive de l’exclusion temporaire au collège. Avant de mener son enquête (auprès de 76 collèges publics franciliens, parmi lesquels 28 REP et REP+), Benjamin Moignard, maître de conférence en sociologie à l’Université Paris-Est Créteil, constatait que dans « plusieurs établissements » de la région parisienne, l’exclusion temporaire était « massivement utilisée, sans toujours que les personnels qui décident d’en faire usage mesurent ses proportions ».

Selon le décret du 24 juin 2011 relatif à « la discipline dans les établissements d’enseignement du second degré », cette sanction est considérée comme « lourde », et est donc censée être exceptionnelle. « Il faut être un groupe, une constellation… » Pierre Delion est pédopsychiatre, professeur des universités. Sa carrière en psychiatrie institutionnelle lui a permis nombre de rencontres avec des enseignants et des pédagogues. Il nous en parle dans cet entretien. Vous avez longtemps travaillé avec Jean et Fernand Oury. Comment ces rencontres ont-elles forgé votre pratique ? J’ai connu Jean Oury lorsque j’étais interne en psychiatrie, une révélation pour moi par la qualité de sa pratique singulière. Jean venait de succéder au père Lacan à Saint-Anne.

J’ai participé fidèlement à ses séminaires. J’ai conservé des liens de travail formidables avec beaucoup d’instituteurs. Chacun doit y avoir une fonction. Oui, une vraie fonction qui n’est pas vécue par les autres comme étant « il est plus intelligent que moi » ou « qu’est-ce qu’il est con celui-là ». À mon avis, c’est le gros problème de l’école actuelle qui n’institue pas l’équipe officiellement. Vous décrivez une salle des professeurs idéale ! Propos recueillis par Jean-Charles Léon. Cheminement d'élève et parcours avenir.

Pierre Merle : Démocratiser l'enseignement ? "Les politiques éducatives... se sont heurtées à ceux qui défendent le statu quo et une conception élitiste de l'institution scolaire. Il en a résulté une démocratisation en trompe l'oeil". Dans cette nouvelle édition de "La démocratisation de l'enseignement", Pierre Merle introduit de nouvelles analyses basées sur des recherches récentes. Il prend aussi position dans le débat sur l'éducation prioritaire, recommandant la délabellisation. Il évoque aussi pour la première fois les facteurs pédagogiques de la démocratisation scolaire. Dans cette nouvelle édition de "La démocratisation de l'enseignement" vous parlez pour les 20 dernières années de "démocratisation en trompe l'oeil". Pourquoi ? L’expression correspond à une lecture sociologique du développement du système éducatif.

Une des nouveautés du livre c'est une étude qui montre que l'Etat a investi davantage dans les jeunes faisant des études longues, donc plutôt favorisés. Je compare deux périodes 1985-96 et 1996-2012. Pourquoi ? Cnesco : 30 mesures et 1 espoir pour l'Ecole. Le débat sur l'Ecole peut-il échapper au pessimisme, au ressentiment, à l'angoisse, aux discours de Café du commerce ? Si c'est possible, alors le Cnesco est en train de le faire. D'observateur, le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) est en train de devenir un acteur majeur du débat sur l'Ecole. Institution chargée d'évaluer l'Ecole, le Cnesco publie le 2 mars un véritable plan pour l'Ecole en mettant en ordre de bataille les propositions tirées de ses travaux. "Il faut rompre avec le discours fataliste d'une institution scolaire bloquée", affirme Nathalie Mons, sa présidente. Elle appelle à une "rénovation institutionnelle" et au "changement qualitatif" dans l'Ecole.

La révolution Cnesco est lancée. Un laboratoire démocratique "Lanceur d'alerte", "laboratoire démocratique", c'est ainsi que Nathalie Mons, sa présidente, présente le Cnesco dans ce document des "30 propositions". Et pour bien marquer le coup, elle dénonce les attaques dont est victime le Cnesco. L'Ecole sommée de faire avancer l'égalité filles - garçons. "Les garçons apprennent à l'école à défier l'autorité et à s'affirmer. Les filles à se soumettre. Les enseignants doivent prendre conscience des stéréotypes à l'oeuvre".

Le 22 février, Danielle Bousquet, présidente du Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes (HCE) a clairement demandé à l'école de s'investir davantage dans le combat pour l'égalité. Pour le HCE cela passe par un net effort de formation initiale et continue. Problème : la demande de formation est faible. L'Ecole peut-elle porter ce changement de valeurs ? Des pratiques pédagogiques différenciées selon le genre "Lutter contre les stéréotypes de genre c'est s'attaquer aux inégalités les plus structurelles , reconnaitre la liberté des petites filles à choisir leur orientation, leur métier et donc l'indépendance".

Le rapport insiste sur le fait que les pratiques des enseignants restent différenciées selon les sexes. Des stéréotypes qui peuvent aussi nuire aux garçons Le HCE veut des formations François Jarraud. Francoise Cahen : Favoriser en classe l'égalité filles-garcons. Comment favoriser jusque dans la classe l'égalité filles-garçons ? Professeure de lettres au Lycée Maximilien Perret d´Alfortville, Françoise Cahen a lancé il y a quelques mois une pétition au fort retentissement contre le sexisme des programmes de littérature en terminale L : jamais encore une auteure n'y a été proposée à l'étude, dans des classes qu'un système discriminant compose pourtant essentiellement de filles ...

Elle montre ici combien chaque enseignant.e peut tenter d'agir à son niveau pour transformer les représentations et les habitudes, pour combattre les déterministes et le fatalisme. Combien pour "secouer la société" il faut aussi travailler à l'égalité en soulevant les questions de la formation et de l'orientation. Comment percevez-vous en tant qu'enseignante l''action menée par l'Education nationale autour de l'égalité filles-garçons ? Vous-même menez-vous des actions auprès de vos élèves sur cette opération ? Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut. L'égalité filles - garçons, c'est bon pour les garçons !

La mode médiatique serait plutôt au retour des écoles non mixtes et à la séparation entre filles et garçons. Pourtant, en dehors de ses vertus sociales et politiques, la mixité a tendance à améliorer les résultats scolaires et particulièrement ceux des garçons. C'est ce que montrent plusieurs travaux, y compris l'Insee... On pourrait croire que dans l'école républicaine, totalement soumise à des programmes nationaux et des corps d'inspection et d'enseignement nationaux, la mixité règne de façon identique dans les cours d'école.

Il n'en est rien comme le révèle une publication de l'Insee basée sur des statistiques régionales. Des résultats parlants L'Insee a eu l'idée de montrer les écarts entre garçons et filles selon les régions pour l'accès aux diplômes d'études supérieurs, la réussite au bac général, la scolarisation à 18 ans, l'inscription en bac professionnel et la lecture efficace à 17 ans. L'insee montre particulièrement la situation en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Les stéréotypes sexuels facteurs de décrochage. " Les élèves qui adhèrent le plus aux stéréotypes sexuels sont ceux qui décrochent le plus. Par conséquent, les chances de réussite scolaire s’améliorent quand on diminue les références aux stéréotypes sexuels chez les jeunes". C'es ce qu'affirme chiffres à l'appui, le Réseau Réussite de Montréal, un organisme qui lutte pour la persévérance scolaire. " La persévérance scolaire, ainsi que les parcours de décrochage et de raccrochage scolaires, sont influencés par la socialisation sexuée", explique le Réseau.

"Les filles et les garçons voient et « vivent » l’école différemment en raison d’une socialisation qui n’est pas la même. Le Réseau attire l'attention sur le décrochage des filles. Réseau Réussite Montréal. Webinaire : Le numérique et son impact sur l'enseignement des langues. "Les technologies numériques mettent une multitude de documents à disposition des apprenants et des enseignants, elles peuvent susciter de nouvelles formes de communication qui enrichiront les apprentissages, elles permettent de créer des scénarios pédagogiques diversifiés porteurs d'innovation et contribuent à renouveler la relation enseignant-apprenant en particulier au niveau de l'accompagnement. Elles peuvent aider à gérer l'hétérogénéité de niveau des apprenants et offrent l'occasion de dépasser les murs de la "classe". La revue Alsic organise le 28 mars un webinaire ouvert aux enseignants de langues qui donnera un aperçu de l'éventail des possibilités qu'offre le numérique en mettant systématiquement en avant la plus-value pédagogique que peuvent apporter des solutions technologiques.

Le programme. La bataille contre les stéréotypes sexistes à l’école n’est pas encore gagnée. Le Haut Conseil à l’égalité souligne l’écart entre la priorité affichée par le gouvernement et l’état de la formation des enseignants. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia « Peut mieux faire », diraient les enseignants. En matière d’éducation à l’égalité entre filles et garçons, la gauche s’est, ces cinq dernières années, fermement engagée sur le plan des principes, mais pour un bilan encore limité.

C’est en tout cas ce qui ressort du rapport sur la formation des personnels de l’éducation divulgué par le Haut Conseil à l’égalité (HCE), mercredi 22 février. « Après deux ans d’enquête, d’auditions, de consultations, c’est un état des lieux en demi-teinte que nous rendons public », explique Margaux Collet, responsable des études au sein de cette instance consultative indépendante, en reprenant à son compte la formule de la chercheuse Isabelle Collet : « Enseigner est un métier qui s’apprend ; enseigner de manière égalitaire s’apprend également. » « Déficit d’offres » Ne pas confondre l’interdisciplinarité et la fin des disciplines.

On a parfois ces derniers temps accusé l’interdisciplinarité d’être la mère de tous les vices « pédagogistes », en particulier à propos de la réforme du collège. Loin de nier ou de supprimer les disciplines, loin de créer de la confusion entre elles, l’interdisciplinarité au contraire les conforte, car elle met en lumière leurs approches différentes tout en s’appuyant sur leur complémentarité. « L’interdisciplinarité, c’est la confusion ! » Dans un discours à Poissy le 6 septembre 2016, un candidat à la présidence de la République déclarait : « Je souhaite une École qui transmette des savoirs, qui forme des esprits, et qui émancipe des citoyens ! Alors, l’interdisciplinarité, un temps « où l’on parle de tout et où l’on n’apprend rien ? Qu’est-ce qu’une discipline ? C’est un construit social et un construit épistémologique. Construit social car les disciplines au sein de l’école ont un statut variable dans le temps. Pourquoi l’interdisciplinarité à l’École ?

Éthique Michel Develay. François Dubet : « Donner autant à ceux qui ont moins » Dans votre récent livre L’école des chances [1], vous développez l’idée de l’équité comme moyen indispensable pour parvenir à l’égalité effective. Pouvez-vous préciser ce point ? L’égalité des chances construit une compétition unique et neutre, suffisamment protégée des inégalités sociales pour que la réussite ne tienne qu’au mérite et aux compétences des individus placés dans les mêmes conditions de formation. La notion d’équité, elle, part de l’idée que, en réalité, l’offre scolaire n’est pas homogène et que les élèves socialement différents ne sont pas dans des situations identiques. Pour tendre vers cet idéal d’égalité des chances, il faut dès lors pratiquer l’équité, répartir les moyens pour favoriser les défavorisés. Que pensez-vous à cet égard de la fameuse « discrimination positive » ?

Vous défendez avec vigueur l’idée de socle commun de connaissances et compétences. Pouvez-vous expliquer pourquoi ? Mais celle-ci existe actuellement ! École-entreprise : 12 mesures pour développer les relations pour l'orientation et l'insertion professionnelle des jeunes. Les alliances éducatives pour lutter contre le décrochage scolaire. Culture numériques et EMI : "Nous ne sommes pas des Digital Natives" L'école et la fabrication inégalitaire des élites, un mal français ? Ne pas opposer bienveillance et exigence. Dix années de politique inclusive à l’école : quel bilan ? Innovation. Scolarisation en milieu scolaire ordinaire des élèves en situation de handicap. Événements du numérique éducatif - Conférence nationale « Cultures numériques, éducation aux médias et à l'information »

Pour une approche laïque de la laïcité. Les illusions de la démocratisation scolaire. Parent méritant contre parent démissionnaire. Najat Vallaud-Belkacem : «rendre l'élève citoyen» EIM. L’éducation inclusive, une réponse à l’échec scolaire. EMC. Esprit critique. Réflexion Sur l'Education. Ecoleinclusive.