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Aurélie Vaillant

L'esclavage, comprendre son histoire. Les esclaves et la danse. Contexte historique Une main d’œuvre servile peuple en nombre considérable les Antilles et les Amériques proches de celles-ci.

Les esclaves et la danse

Les propriétaires des plantations de canne à sucre ou de coton, avant l’invention de la photographie, font faire des peintures-souvenirs : portraits de la famille, petites scènes de genre, tableaux dont un des principaux objectifs est de rendre visible l’heureux aboutissement d’une ambition de prospérité harmonieuse dans la plantation. Certains maîtres tolèrent à leurs esclaves un repos le dimanche ; il arrive alors parfois que l’esclave et sa famille ne soient pas nourris par leur maître, ce dimanche devant être consacré à la culture vivrière d’un lopin de terre concédé autour de la case. Le maître cependant concède des réunions festives entre esclaves. Cette peinture non signée est attribuée à Augustin Brunias(1730-1796), peintre italien mort à la Dominique après avoir passé trente ans aux Antilles. Analyse des images Brunias observe. Interprétation Bibliographie. Les routes de l'esclavage à travers le Sahara en 1791. La connaissance de l’Afrique A la veille de la Révolution, le tracé des côtes d’Afrique est établi avec précision, notamment dans les zones où se pratique le plus important des commerces, la traite des Noirs, en direction des Antilles et des côtes des Amériques.

Les routes de l'esclavage à travers le Sahara en 1791

La région du Niger et du Sénégal où des royaumes moins étendus remplacent les anciens empires est mieux cartographiée, grâce aux données plus précises rapportées par des voyageurs audacieux. La traversée du Sahara qui apparaissait infranchissable aux Européens est encouragée par l’African Association de Londres. Plusieurs récits de voyageurs et des cartes plus précises témoignent du désir de pénétrer à l’intérieur du continent, à la fin des années 1780, même si leur publication n’est effective qu’après la Révolution. Ces nouvelles avancées dans la découverte du Sahara n’ont pas échappé à l’homme des Lumières qu’est Jean Benjamin de Laborde (1734-1794).

La carte Les routes suivies par les marchands d’esclaves « M. Mer 1ère – Le 23 mai pour commémorer l'esclavage dans l'Hexagone. Un non averti pourrait s'y perdre.

mer 1ère – Le 23 mai pour commémorer l'esclavage dans l'Hexagone

Car dans l'Hexagone, l'esclavage se commémore chaque année au mois de mai. Deux fois. La première, a eu lieu le 10 mai, jour de la commémoration nationale de l'abolition de l'esclavage. Depuis déjà 7 ans, une cérémonie est organisée pour se souvenir des combats pour l'abolition ce jour là. L'occasion cette année pour le président de Hollande de prononcer un discours et de souligner "l'impossible réparation " de l'esclavage, répondant ainsi au débat qui animes les différentes associations noires de France. Victorin Lurel représentara le gouvernement Ce 23 mai aura lieu la commémoration des victimes de l'esclavage colonial. Village du 23 mai et soirée festive Plus tôt dans la journée un deuxième monument, également en hommage aux victimes de l'esclavage sera inauguré à Sarcelles (95) avant l'ouverture, prévue pour 14 heures d'un village du 23 mai à Saint-Denis.

A voir. La traite à la « côte d'Angole » Contexte historique A la fin du XVIIIe siècle, de nombreux négriers européens vont pratiquer la traite de Noirs sur la « côte d’Angole » qui désigne alors non seulement l’actuelle Angola, au Sud du fleuve Zaïre, mais surtout au Nord, les royaumes du Congo : le Loango, le Kacongo et le Ngoyo ou Gabinde, particulièrement productifs.

La traite à la « côte d'Angole »

Les captifs, que les Européens appellent Congos, viennent de la périphérie de ces royaumes, sur une aire d’environ 300 km et arrivent aussi, par le fleuve, de régions plus lointaines du centre et du sud de l’Afrique. Les archives de ce trafic se recoupent avec des récits de voyages, parfois illustrés. Capitaine négrier à la » côte d’Angole », en 1786-1787, Louis Ohier de Grandpré mène ensuite une vie aventureuse sous la Révolution, tour à tour armateur et marchand, agent secret, officier, ingénieur et écrivain féru de botanique.

Analyse des images Un courtier africain. La France négrière - Histoire de l'esclavage en France et rôle de la France dans la traite des noirs. Le début de la traite en 1674.

La France négrière - Histoire de l'esclavage en France et rôle de la France dans la traite des noirs

En mars 1685, Louis XIV promulgue le Code noir, préparé par Colbert. Cet édit est basé sur le principe que l'esclave, dépourvu d'existence juridique, est la propriété du maître. Par l’article 44 de ce code, l’esclave noir est déclaré « meuble », c'est-à-dire assimilé à un objet ou une marchandise qui peut être vendue (même aux enchères) ou transmise par héritage. Au total, 17 ports français participèrent à plus de 3300 expéditions négrières et Nantes, avec 42% de la traite, fut le principal port négrier français, mais d'autres ports participent à l’armement de navires négriers : La Rochelle, Le Havre, Bordeaux, Saint-Malo, Lorient, Honfleur et même Marseille.

Les armateurs négriers français Cette aristocratie négrière occupe les places les plus importante dans les sociétés portuaires, et, formant des lobby, ces notables infiltrent aussi les sphères du pouvoir où leur influence leur ouvre les portes. Le commerce triangulaire carte.