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Le Matriarcat hier, et aujourd'hui ? Il m'a paru important de réserver une place au matriarcat qui semblerait avoir perduré pendant des milliers d'années .Cet article, bien qu'un peu long, retrace la place de la femme en des temps reculés.De multiples chercheurs ont participé à cette étude particulièrement intéressante. Les femmes n’ont pas été dominées depuis toujours. Au contraire, de très nombreuses populations anciennes (pour ne pas dire primitives) ont connu une société où la place de la femme était plus importante au plan des moeurs, au plan social comme au plan politique et symbolique que celle de l’homme. Et cela sur tous les continents et dans toutes sortes de peuples. Même les peuples devenus patriarcaux ont souvent conservé des anciennes traditions matriarcales. La culture celte regorge de restes d’un ancien matriarcat.

Même la culture juive si patriarcale a conservé l’appartenance à l’ethnie par voie maternelle. L’affrontement entre matriarcat et patriarcat sera d’autant plus violent chez les éleveurs. Au commencement était le matriarcat. L’hypothèse d’un matriarcat originel ayant précédé le patriarcat est apparue en Europe au XIXe siècle. Elle a été explorée et développée par le sociologue suisse Johann Jakob Bachoffen puis reprise par des féministes qui y voyaient une réhabilitation du pouvoir féminin, lequel pouvoir était - dans les textes - mis à mal par le Code Napoléon. A l'origine: un matriarcat? Pour mémoire celui-ci avait assujetti l’épouse au mari.

Il lui était par exemple interdit de travailler ou de tenir de l’argent sans l’accord explicite de l’époux. Il y a d’ailleurs un vrai questionnement à tenir sur les périodes de la Renaissance puis post-révolutionnaire: pourquoi les femmes ont-elles subi une disgrâce sociale et une perte de droits et d’influence dans la société? Bachoffen s’est donc intéressé à l’hypothèse d’un matriarcat originel, soit une transmission des biens et du nom de famille par les mères.

La répartition: une des clés de l'organisation sociale Est-ce réel, ou seulement plausible? Le Matriarcat  Le Matriarcat. Le Matriarcat Le matriarcat est à la base de l'organisation sociale en Afrique noire. Dans les régions où le matriarcat n'a pas été altéré par une influence extérieure (religion,...), c'est la femme qui transmet les droits politiques. Car pour les noirs africains, l'hérédité n'est efficace que quand elle est d'origine maternelle. Caractéristiques du Matriarcat: Le matriarcat fût créé par l'homme qui menait une vie sédentaire et tirait ses subsistances de l'agriculture. L'historien Bachofen fut le premier à étudier le matriarcat sur le sol africain. Ainsi, le voyageur Ibn Batouta nous raconte son étonnement lors de son voyage au Soudan en ces termes: "Ils (les Nègres) se nomment d'après leur oncle maternel et non d'après leur père; ce ne sont pas les fils qui héritent des pères, mais bien les neveux, fils de la soeur du père.

Cette conception matrilinéaire de la société sera diffusée à travers le monde lors des grandes migrations des peuples noirs. Shenoc le 04/04/06 ©2006 Shenoc. Matriarcat. Il y a peu de moments aussi heureux, dans la vie d'un chercheur, que celui qui m'a conduit à la découverte du texte qui constituera l'essentiel de ce dossier: La préface à Das Mutterrecht, Le droit de la mère, de J.J.

Bachofen. Si un livre mérite d'être appelé fondateur c'est bien celui-ci. Je ne savais pas qu'il avait été traduit, en 1903, par les soins du Groupe français d'études féministes. La préface seulement a été traduite, mais cette préface a, dans tous les sens du terme, la dimension d'un livre. L'érudition de Bachofen était telle qu'il n'estimait pas nécessaire de traduire en allemand les citations en langues anciennes qu'il multipliait dans ses oeuvres.

Sa préface est à notre portée et elle résume bien l'ouvrage. Elle jette une inestimable lumière sur l'influence qu'exerça Bachofen sur Nietzsche (Ils enseignèrent tous deux à Bâle) aussi bien que sur klages, Freud et sur la psychanalyse dans son ensemble. Cette préface a été numérisée en 2007 par les soins de Google. Sociétés matriarcales vs Sociétés "matrilocales" ? D'autres, nous démontrent le contraire.

Dossier : les Khasi du Meghalaya (Inde) A VOIR : Bashisha, Helinda, Koïna, femmes d’une autre Inde, excellent documentaire de Patrick Profit. Atmosphère productions, 2010 Une société matriarcale en Inde Au pied de l’Himalaya, il fait bon être femme. Dans l’Etat de Meghalaya, les femmes sont chefs de famille et les hommes restent confinés à la maison avec les enfants. Sunday observer / Colombo De Guwahati (Assam) La préférence des parents pour les garçons est une caractéristique prédominante dans la majeure partie de l’Inde, où les filles sont considérées comme une charge et où il est fréquent d’éliminer les fœtus de sexe féminin. Le Meghalaya est sans nul doute le royaume des femmes. Mais cela ne signifie pas que les hommes soient satisfaits de leur sort, loin de là. « Nous trouvons injuste que les femmes aient tous les pouvoirs et nous aucun.

Carol Aloysius. Les hommes d’une tribu matrilinéaire en Inde réclament l’égalité des sexes Julien Bouissou :aa: MIA: P. Lafargue - Le matriarcat. Etude sur les origines de la famille Paul Lafargue Nous vivons sous le régime de la famille patriarcale : autour du père, reconnu par les moeurs et la loi chef de la petite société familiale, se groupent la femme et les enfants : son nom seul descend le cours des générations : autrefois la propriété se transmettait par les mâles. La Bible, les livres sacrés de l'Orient, la plupart des philosophes, des historiens et des hommes d'Etat ont admis comme une vérité indiscutable, que cette forme familiale présida à l'origine des sociétés humaines et qu'elle traverserait les siècles à venir en ne subissant que d'insignifiantes modifications.

Pour le vulgaire et pour les esprits cultivés la famille patriarcale est encore la seule forme familiale selon la raison et selon la nature : les jurisconsultes romains, eux aussi, pensaient que le jus gentium était l'expression juridique du Droit naturel. M. Les enfants appartenaient à la mère, elle se chargeait de les nourrir. Les Mosuo une société matriarcale vivante. Les Mosuo sont une minorité ethnique non-Chinoise vivant dans les limites de la Chine. Ils sont considérés comme étant par les anthropologues chinois comme une société matriarcale, parce qu'ils vivent toujours selon les modèles de matrilinéarité et du matrilocalité.

Ils occupent la vallée entière entourée par les hautes montagnes, dont une s'appelle « Gun mu" montagne mère", la déesse protectrice des Mosuo. Toutes les personnes de chaque clan-maison ont le nom de la femme la plus âgée, la mère du clan. Les noms, aussi bien que la propriété commune de la maison et de la terre, sont exclusivement hérités par la lignée femelle.

À environ treize ans, après la cérémonie d'initiation, les filles sont considérées comme les membres à part entière du clan et ont la clef de leur propres chambre. En 1993, Heide Goettner-Abendroth a organisé une expédition de recherches en Chine, ainsi qu'un groupe d'étudiants de son académie HAGIA, pour visiter la société Mosuo. Matriarcat polynésien : reines et vahinés polyandres, et cosmogonie féminine. Matriarcat polynésien : reines et vahinés polyandres, et cosmogonie féminine Les sociétés polynésiennes avaient gardé certaines coutumes matriarcales, mais avaient cependant une hiérarchie très stratifiée où l’aristocratie et le peuple avaient des droits très différents. Elles étaient connues pour la liberté sexuelle et les pratiques rituelles très élaborées qu’on y pratiquait, par exemple, le Kapu, système d’évitement et tabou sacré. Les femmes polynésiennes (vahinés) ont toujours joué un grand rôle dans la société, comme en témoignèrent la reine Pomare IV à Tahiti ou les cheffes marquisiennes.

Polyandrie marquisienne La polyandrie était monnaie courante aux îles Marquises, ainsi que le mariage adelphique (ou panuléen) : tous les frères d’un clan épousaient collectivement toutes les sœurs d’un autre clan, et vice versa. L’île Corail des femmes Les femmes cheffes des Samoa et Tonga Traditionnellement, les filles et les femmes de haut rang sont adorées d’une vénération presque divine. Nadia Ferroukhi photographies/Matriarcat. Les mythes grecs : guerre d'extermination du matriarcat, et avènement du patriarcat dans la société et la religion méditerranéenne -- Histoire Secrète.

Il est passionnant d'analyser les récits légendaires tout en tenant compte de la parenté. Dès lors, le renversement historique qui s'opère, à savoir le passage du droit du sang maternel au droit du sang paternel, conditionne ces récits et constitue même leur sujet principal. Ces derniers exposent notamment l'histoire des haines, des convoitises, des rivalités et des luttes qui éclatèrent entre parents et enfants et entre frères et sœurs, dès que les biens et le rang, au lieu d'être transmis par la mère, commencèrent à l'être par le père.

Quand les fils ne connaissaient même pas leur propre père © InconnuHétaïre, le joli mot antique pour désigner une prostituée Plutarque nous apprend que les Crétois se servaient du mot matrie au lieu de celui de patrie. Une épouse éternellement mineure qui doit donner des fils légitimes A la période classique, il n'y en a plus rien, sinon la trace en quelques usages et dans les tragédies.

Les mythes grecs, ou la guerre d'extermination du matriarcat. Le Mouvement Matricien.