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VIDEO. Google versera 60 millions d'euros à la presse française. «Il s'est produit aujourd'hui un événement mondial, la conclusion d'un accord entre Google et un groupement de presse qui a été capable de se fédérer pour mener cette négociation», s'est félicité François Hollande, qui assistait à la signature à l'Elysée.

VIDEO. Google versera 60 millions d'euros à la presse française

Le président a fait valoir que «cet accord (était) bon pour la presse française, bon pour les contenus et bon aussi pour Google». «C'est une fierté pour la France d'avoir été capable de réaliser cet accord qui est le premier dans le monde», s'est réjoui François Hollande. Un «partenariat commercial» Foutage de Google. Pas de surprise dans la lettre de mission du médiateur dans l’affaire Lex Google, envoyée aujourd'hui : elle confirme que le bras de fer se joue exclusivement entre Google et l’association des éditeurs de presse d‘information politique et générale.

Foutage de Google

La lettre de mission [pdf] de Marc Schwartz, le médiateur dans l’affaire Lex Google, confirme que le bras de fer se joue exclusivement entre Google et l’association des éditeurs de presse d‘information politique et générale (IPG). Pour mémoire, l’IPG entend faire payer Google, accusé de faire son beurre sur le dos des éditeurs de presse en vendant de la publicité sur ses services qui agrègent des liens menant vers des articles, alors que le géant américain refuse de payer pour un contenu qu’il n’héberge pas.

Le document envoyé conjointement cet après-midi par Bercy et par la société Mazars, où travaille Marc Schwartz, ne fait référence qu’à ces deux acteurs : Lex Google: quand les ayants droit mettent des bâtons dans les roues des éditeurs. Google et la presse, nouvel épisode.

Lex Google: quand les ayants droit mettent des bâtons dans les roues des éditeurs

Vendredi soir, le gouvernement a officialisé le nom de l? Heureux élu qui aura le bonheur de conduire les négociations entre les grands éditeurs et Google. Marc Schwartz, associé au sein du cabinet Mazars, sera chargé de superviser d? Ici fin décembre « la conclusion d? Lex Google pour les nuls. Si les éditeurs de presse français n'ont pas encore déclaré officiellement la guerre à Google, le manège y ressemble. Faisons donc un point précis sur la situation, en envisageant les différents scénarios à l'aune du droit. En essayant d'éviter les coups latéraux. Parole contre parole, troll contre troll. La lutte entre certains éditeurs de presse français, Laurent Joffrin en tête, et Google, autour d’un projet visant à faire payer ce dernier dès qu’il colle un lien vers des articles, a connu son lot de diatribes et d’envolées lyriques. “Censure”, “menace” : au-delà des gros mots, difficile de toucher le fond. Et tu références-rences-rences le contenu qu’il te plaît Premier constat, qui s’est imposé assez rapidement : en l’état, rien ne peut forcer Google à référencer un contenu, pour l’obliger dans un second temps à payer pour le faire.

Google, la presse, la crémière et le cul de la crémière. Reflets est un média que l’on pourrait qualifier d’irrévérencieux, cet article ne va pas arranger les choses, mais il fallait pas nous chercher.

Google, la presse, la crémière et le cul de la crémière

Ne vous attendez donc pas à lire dans les lignes qui suivent une éloge de la presse ou de Google. Si vous êtes partisan de faire passer Google à la caisse pour indexer les titres d’articles dont une bonne partie sont ceux issus d’un travail intellectuel de haut vol consistant à remixer les mots employés dans le titre d’une dépêche AFP… là en revanche, installez vous confortablement, nous allons vous montrer à quel point la presse se la joue faux-cul sur ce point précis.

Tout a donc commencé par l’attentive lecture du billet de Kitetoa concernant l’approche du NouvelObs. C’est effectivement super drôle en soi, mais c’est sans compter sur la créativité de challenge.fr un autre des médias du groupe de presse qui a décidément de la suite dans les idées. Voici l’exemple type de ce que nous pouvons qualifier de robots.txt parfaitement crétin : 7.

"Chers patrons de presse, vous demandez à Google d'être plus honnête que vous!" Chers patrons de presse, En recherchant le buzz et le clic à tout prix, parfois au détriment de la qualité éditoriale, vous avez conféré à Google un pouvoir qu'il n'avait probablement jamais imaginé obtenir un jour.

"Chers patrons de presse, vous demandez à Google d'être plus honnête que vous!"

Tout dans votre façon de travailler aujourd'hui, cette obsession presque compulsive du SEO, du SMO et des metrics, permet à Google de n'avoir qu'à se baisser pour récolter les fruits des graines que vous avez semées. Comprenez alors que vos récentes attaques contre le moteur de recherche, dont la puissance vous a bien arrangé ces dernières années, me laissent pantois : vous dénoncez l'ogre Google mais êtes-vous exempts de tous reproches? Je ne pense pas. Comment qualifier vos propres méthodes qui consistent à alimenter une grande partie de vos contenus éditoriaux par des sources gratuites ou demandant bien peu d'investissements (par exemple en "bâtonnant" des dépêches de l'AFP)? Sentez-vous l'ironie? >> Lire: Ah bon, blogueur, c'est un métier? La presse prend cher. Quelques jours avant le site de l'Assemblée, nous publions le rapport parlementaire sur l'économie de la presse, préparé dans le cadre des débats sur la loi de finances 2013.

La presse prend cher

Rapport accablant pour la presse papier, incapable de s'adapter au numérique. Et qui révèle les montants exacts des aides reçues par les grands titres en 2011 et leur utilisation. Mercredi matin à l’Assemblée, le député Michel Françaix présentait les conclusions de ses travaux sur les médias et la situation de la presse française, dans le cadre des auditions et votes du projet de loi de finances 2013. L’occasion pour Owni de dévoiler le contenu de son rapport (dont une copie est présente en intégralité au bas de cet article).

Critique à l’égard des aides, caustique sur les journaux papiers, il est aussi tourné vers l’avenir, qui pour le député se joue sur le numérique. Obsolète. Taxe Google : les médias font-ils de l'info ou du lobbying ? C'est l'un des dossiers que les médias suivent avec attention en ce moment, et pour cause : faut-il taxer Google et reverser l'argent aux éditeurs de presse ?

Taxe Google : les médias font-ils de l'info ou du lobbying ?

Depuis une dizaine de jours, les articles se multiplient sur le sujet dans la plupart des journaux et des sites. Et l'on se pose la question : les journalistes de ces médias peuvent-ils traiter le sujet avec neutralité, tant leur média est partie prenante dans l'actualité traitée ? Soyons clair : je ne crois pas à la mythique objectivité journalistique. Simplement, et c'est déjà énorme, à l'honnêteté et à l'équilibre dans le traitement d'un sujet.

Il est alors légitime de se demander si une rédaction peut traiter de façon équilibrée un conflit, ou tout du moins un "bras-de-fer", expression qui se retrouve dans presque tous les articles, opposant Google avec leur propre employeur. Un conflit entre entreprises ? D'ailleurs, un petit coup d'oeil sur la sémantique n'est pas inutile.

Le registre est clair. Prenons donc cette base.