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Justice / Système carcéral

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Dans les prisons ouvertes finlandaises, les détenus ont les clés. Dans les prisons ouvertes finlandaises, les détenus ont les clés. Le ministère de l’intérieur condamné à être précis. Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a suspendu, vendredi 15 janvier, un arrêté d’assignation à résidence du 17 décembre 2015. Et les magistrats administratifs en ont profité pour poser une petite pierre, une de plus, dans le jardin du ministère de l’intérieur, qui avait refusé d’étayer la « note blanche » des services de renseignement utilisée contre Z.* La Place Beauvau s’était retranchée, dans son mémoire, derrière le secret défense pour défendre l’imprécision de l’arrêté et de la note: « Il ne saurait être exigé de l’administration qu’elle établisse avec certitude l’existence de cette menace en raison de la confidentialité des sources d’information qui relève du secret de la défense nationale et seule propre à assurer le bon déroulement des enquêtes en cours ; il y a également lieu d’assurer la protection des sources d’information dont dispose l’administration, y compris celles issues de la coopération internationale. » Que révélait la note blanche?

« Mensonges » 80- An Architect’s Code. Lawyers have an ethics code. Journalists have an ethics code. Architects do, too. According to Ethical Standard 1.4 of the American Institute of Architects (AIA): “Members should uphold human rights in all their professional endeavors.” A group called Architects, Designers, and Planners for Social Responsibility (ADPSR) has taken the stance that there are some buildings that just should not have been built. Buildings that, by design, violate standards of human rights.

Specifically, this refers to prisons with execution chambers, or prisons that are designed keep people in long-term isolation (or as prison officials call it, “segregation”). There has been a lot of controversy surrounding one SHU at a Northern California prison called Pelican Bay. Life inside of the SHU at Pelican Bay means 22 to 23 hours a day inside of 7.5 by 12 foot room. Compared with some other prisons in the California system, the Pelican Bay SHU has some redeeming architectural features. Quand des détenus notent leurs prisons sur Yelp. Yelp est un site internet sur lequel les internautes peuvent noter les commerces locaux comme les restaurants, les bars ou encore les instituts de beauté.

Si la prison de la Santé à Paris n’a pour l’instant qu’une seule critique, noter et commenter les prisons sur Yelp aux Etats Unis est une pratique courante depuis plusieurs années. Une douzaine de prisons sont rangées dans la catégorie «Services publics et Gouvernement». Tout le monde peut noter, de 1 à 5 étoiles, allant de “Oh là là… je ne crois pas non” à “Wouhou, ça ne pourrait pas être mieux !”. Comme l’explique le site Wired, la plupart des internautes qui laissent une note et un commentaire sont des anciens détenus, des proches de prisonniers, des avocats ou des travailleurs sociaux qui sont déjà entrés dans l’enceinte de la prison. “Room service adorable !” “Je pense que les critiques sont en réalité utiles pour les familles, les garants de cautions, les avocats ; pour pas mal de gens.”

La parole des anciens détenus. A la prison de Corbas, un "détenu journaliste" a enquêté sur les prix de la nourriture. Derrière les murs de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas, un détenu s’improvise journaliste, rémunéré par la direction pour rédiger le journal de la prison. Imprimé à 1000 exemplaires et distribué en détention, le dernier numéro de « Corbacabana » a fait beaucoup de bruit, dénonçant les pratiques de la société prestataire en charge de la cantine, Eurest. © David Deveaux-Thomas Corbacabana. C’est le nom choisi pour le journal réalisé dans l’enceinte de la prison de Corbas. L’existence d’un journal intégralement réalisé par des détenus n’est pas nouvelle, dans les prisons lyonnaises des années 1980, les journaux faisaient même office de référence en France. Mais depuis trois ans, le journal a principalement servi de relais d’information pour l’administration pénitentiaire.

Au début de l’année 2015, le changement est réel. Avec un « salaire » de classe 1 au service général de la prison, soit le niveau le plus élevé, il touche 11 euros par jour. Marin-pêcheur puis auxi-journaliste en prison. Lyon : police recherche individu de type "négroïde" ! "Un individu type négroïde porteur d'un casque de vélo. " Le signalement du voleur à la tire par un policier a ému ses collègues de la sécurité publique de l'agglomération lyonnaise. "On n'a pas souhaité saisir la hiérarchie ni les syndicats, qui ne donnent pas suite à ce genre d'affaires. On veut profiter de l'arrivée d'un nouveau gouvernement pour qu'il se positionne clairement sur ces propos, mais surtout les prohiber", affirme l'un des fonctionnaires choqués par l'emploi du terme "négroïde" pour décrire l'auteur présumé d'un délit. Contacté à ce propos par Le Point.fr, le cabinet du ministre de l'Intérieur a tenu à condamner fermement l'emploi de cette caractéristique physique "qui a clairement des relents racistes".

Blessant Le rapport Lozès n'a pas, semble-t-il, débouché sur une prise de conscience de la haute fonction publique. Maladresse Les syndicats policiers, notamment ceux qui regroupent majoritairement des gardiens de la paix, condamnent unanimement l'usage de "négroïde". Arrêt Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Rennes. Zyed et Bouna : «De toute façon, ils ne m'auraient pas écouté»

Nicolas Léger, le président du tribunal, dit de Zyed, Bouna, Muhittin et les autres que ce sont des «jeunes». Jean-Pierre Mignard, l’avocat des parties civiles, dit que ce sont des «enfants». Sébastien Gaillemin, 41 ans, l’un des deux policiers poursuivis pour «non-assistance à personne en danger», emploie, lui, le mot «individu». C’est précisément là que se joue le drame de Clichy-sous-Bois. Ou comment une société, jusque dans son hôpital, les prétoires, se divise pour appeler un chat un chat. Ce 27 octobre 2005, Zyed et Bouna, 17 et 15 ans, décédés dans un transformateur EDF, Muhittin, 17 ans, et leurs amis, David, Aristide, Yahya, Martin, Bruno, Sofiane et Harouna, ont fui la police «parce qu’ils avaient peur».

«Pourquoi ne vous est-il pas venu à l’idée, Monsieur Gaillemin, de héler Zyed, Bouna et Muhittin pour les avertir du danger ?» Lorsque le véhicule de Sébastien Gaillemin est appelé à entrer dans la danse, la course-poursuite est déjà bien lancée. . – «Je n’affirme rien. Zyed et Bouna : «Dix ans d'impunité policière !» 2005-2015. Il aura donc fallu près de dix ans pour rendre, enfin, un jugement dans le procès des deux policiers poursuivis pour la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré dans un transformateur électrique à Clichy-sous-Bois. Le tribunal correctionnel de Rennes a décidé ce lundi de suivre les réquisitions du Parquet et de relaxer Sébastien Gaillemin et Stéphanie Klein. Pour le juge, les deux fonctionnaires n’ont jamais «eu conscience de l’existence d’un péril grave et imminent».

Mais à l'annonce de ce jugement définitif, quelques proches des familles ont laissé échapper leur colère : «Dix ans d'impunité policière ! Dix ans que les policiers se sentent au-dessus des lois !» De son côté, l’avocat des deux policiers, Daniel Merchat, a estimé que cette relaxe était un «soulagement». A lire aussi : «Pour Delta Charlie Delta 2, j’ai Traoré Bouna» Mais ce 27 octobre 2005, trente minutes après le départ des policiers, Bouna Traoré, 15 ans, et Zyed Benna, 17 ans, meurent électrocutés. Zyèd et Bouna, enfants sacrifiés de la République. Chronique extraite du numéro de printemps de Regards, actuellement en kiosques. « S’ils rentrent sur le site, je ne donne pas cher de leur peau. » Tels sont les mots laconiques qui ont précédé la mort de Zyed Benna, dix-sept ans, et Bouna Traoré, quinze ans. Des mots froidement prononcés par un policier conscient de leur engagement sur une voie périlleuse.

Un commentaire énoncé sans être assorti d’aucune action pour prévenir un danger pourtant avéré. Dix ans, vingt juges, et toujours le non-lieu C’était en 2005, à Clichy-sous-Bois : trois adolescents effrayés, poursuivis par la police alors qu’ils n’avaient rien à se reprocher, se sont réfugiés dans un transformateur électrique. Deux d’entre eux trouvent la mort, le troisième, Muhittin Altun, survivra avec de lourdes séquelles physiques et psychologiques.

Il faudra pourtant dix longues années pour que le procès des policiers impliqués dans la poursuite des jeunes Clichois ait lieu. Les mensonges et la révolte La police comme une menace. Relaxe pour les deux policiers dans le procès Zyed et Bouna. Le tribunal correctionnel de Rennes vient de rendre sa décision dans le procès Zyed et Bouna. Les deux fonctionnaires de police, poursuivis pour non-assistance à personne en danger, viennent d’être définitivement relaxés, 10 ans après le drame. Il aura fallu dix ans pour que la justice s’exerce et close le dossier, définitivement. Le procès devait apaiser dix ans de colère et de larmes, d’attente et de frustration nourries par une procédure judiciaire interminable. Il devait apporter des réponses aux familles de Zyed et Bouna, ces deux adolescents morts électrocutés dans un site EDF à Clichy-sous-Bois alors qu’ils essayaient de se cacher de la police.

L’attente, déçue, était forte dans les quartiers populaires. Pour cette France, la reconnaissance symbolique de l’implication des deux policiers dans le drame aurait dû être un signal fort. Le souvenir des deux ados imprègne les mémoires tant cette affaire a dépassé le strict cadre juridique et la rubrique faits divers des journaux. L’amour au parloir. Hortense (1), 22 ans, a rencontré son amoureux en prison. Ils sont ensemble depuis deux ans. Elle faisait un stage à «l’intérieur», à la bibliothèque de l’établissement. Lui, incarcéré depuis huit ans, rangeait les livres sur les étagères pour se faire un peu de blé. Elle raconte : «Au début, je me disais : "Mais putain, c’est pas vrai, pas avec un mec en taule. J’ai un problème psychologique". Et puis bon…» Elle a terminé son stage sans rien dire à personne, a attendu plusieurs mois avant d’oser aller au parloir. L’autre fois, elle était assise sur ses genoux, à califourchon. «Vous hallucineriez de voir le nombre de femmes qui attendent devant les parloirs, c’est un truc de fou, dit Hortense d’une voix douce.

Son ex-mari et son compagnon sont en prison. «C’était devenu une drogue» «Il était tellement romantique, tellement sensible. A la prison de la Santé, à Paris, après sa fermeture pour travaux. Tous n’ont pas la déveine d’Hortense. Elle replonge avec lui. «Des maris fantômes» Images intimes de l'avant et de l'après-prison. Le photographe Philippe Castetbon a réalisé pour l’Observatoire International des prisons deux séries d’images avec huit anciens détenus. La première représente leur vie avant la prison - pour celle-là il a demandé aux anciens prisonniers quelle était l’image qui subsistait, dans leur tête, de cet «avant». Pour la seconde série, le photographe leur a demandé de dévoiler une partie du corps abîmée par l’enfermement. Avant, après. Une manière de dire que la vie continue malgré un passage par la case prison. Mais aussi qu’elle est désormais marquée de traumas, de blessures, physiques et morales.

Dans ces photos de la vie d’après, on est dans le détail, souvent invisible si l’ancien détenu ne soulevait pas un pan de chemise, ne disait pas les dents manquantes. A LIRE AUSSI Comment écrire sur un ancien détenu? Sacha Y. Avant la prison: «J’ai été retiré de chez moi par la police à l’âge de quinze ans pour ne plus jamais y revenir. Christophe L. Matoub B. Marie-Hélène B. André V. Double rapport sévère sur l'état des prisons françaises. Violences au quartier des mineurs d’une maison d’arrêt de l’Hérault, défense de l’encellulement individuel : le contrôleur général des lieux de privation et de liberté (CGLPL), Jean-Marie Delarue, pousse ses derniers coups de gueule avant de rendre son tablier.

Pour la quatrième fois en près de six ans, Jean-Marie Delarue, dont le mandat se termine le 13 juin, a saisi en urgence les autorités pour les alerter sur la situation des mineurs de la maison d’arrêt de Villeneuve-Lès-Maguelone (Hérault). «Tels qu’ils ont pu être établis, c’est-à-dire très vraisemblablement sous-estimés, les constats de violences qui s’y déroulent sont graves», écrit-il en dénonçant «les difficultés importantes» rencontrées par son service pour obtenir «les informations nécessaires à l’établissement des faits». «Les soignants qui ont à connaître des effets de violence ne souhaitent pas être liés à d’éventuelles suites judiciaires. «Enfants en souffrance» Alors que faire ?

Et si une condamnation à perpétuité se mettait à durer bien plus qu’une vie? Et si une condamnation à perpétuité se mettait à durer bien plus qu’une vie? La biotechnologie, rapporte le Telegraph, pourrait être utilisée pour piéger les prisonniers et leur faire croire, ressentir, que leur emprisonnement dure 1.000 ans. C’est ce qu’assure un groupe de scientifiques britanniques qui planche sur le sujet. La philosophe Rebecca Roache, en charge d’une équipe de chercheurs de l'université d'Oxford travaillant sur la façon dont les futures technologies pourraient transformer les punitions, explique qu’ainsi les condamnations des prisonniers pourraient leur paraître bien plus lourdes sans que l’on ait besoin de recourir à la peine de mort pour autant.

Et cela permettrait selon elle de prononcer des peines plus adaptées à certains crimes odieux. publicité Dans un article publié en 2013 sur son blog Practical Ethics, elle expliquait avoir beaucoup pensé, en démarrant sa réflexion, au cas de Daniel Pelka: «Daniel avait 4 ans quand il est mort en mars [2012]. Architecte, j’ai découvert comment on dessinait une prison. 6 août, 14 heures, coup de fil de l’agence d’intérim. « Mademoiselle, nous sommes heureux de vous annoncer que votre candidature a été retenue. Il s’agit de prêter main forte à l’agence d’architectes X pour l’un de leurs dossiers en cours.– Euh, oui très bien, est-ce que vous pouvez m’en dire plus sur la mission ?

– Je ne sais pas si c’était mentionné dans l’annonce, il s’agit d’une prison. » Making of Florence Astrié est une jeune architecte. Elle vient de travailler pendant six mois sur des projets de construction de prisons. Non, ce n’était pas mentionné. En vacances après six mois passés à faire le gratte-papier dans une usine à projets mal fagotés, je suis curieuse de voir comment on traite ce sujet en France. . « Heureusement je ne suis pas née aux Etats-Unis, pas de salle d’exécution. » Deuxième pensée : « Où sont les douches ?

Elle, elle parle d’enlever des barreaux Ma responsable, que nous appellerons Sophie, commence à nous présenter le sujet. Le bon sens de Sophie.