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Michéa

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LA POLITIQUE DU PIRE, par Franck Richez. Billet invité. Ouvert aux commentaires. A propos des deux livres de Jean-Claude MICHEA : L’empire du moindre mal (EM) et La double pensée (DP) [1]. Cette présentation de deux livres de Jean-Claude Michéa obéit à une double préoccupation. Tout d’abord, montrer l’actualité de ces ouvrages parus en 2007 et 2008, c’est pourquoi je m’autorise à évoquer des évènements récents qui corroborent les analyses de l’auteur. Ensuite, je prends le parti d’aborder l’essayiste comme un lecteur avisé et critique de Marx. Partant de son concept d’alternance unique, je mets progressivement en relief plutôt qu’une homogénéité, la complémentarité effective de la droite et de la gauche, pour finir par m’interroger avec lui sur les causes de la désaffection de l’électorat populaire envers cette dernière.

I- L’ « Alternance unique » : un concept piégé. A ce titre, l’auteur examine la notion de « pensée unique » pour y déceler une « dualité interne » qui ne cesse de la travailler (D.P. pp. 11-13). La gauche et le peuple de Michéa et Julliard : entre réformisme et révolution. L’entreprise de Jean-Claude Michéa et Jacques Julliard s’avère complexe, puisque le philosophe et le journaliste entendent expliquer les raisons du divorce entre la gauche et le peuple. En réalité, l’objectif qu’ils s’étaient initialement promis d’atteindre ne tarde pas à s’éloigner, et leur échange épistolaire s’engage petit à petit dans une direction bien plus ambitieuse, vers un débat sur l’idée même de gauche et sur l’avenir très incertain du politique.

Jean-Claude Michéa Chacun des auteurs est connu pour ses positions et entend les faire valoir. Très rapidement, la lecture de La gauche et le peuple donne à voir une opposition marquée entre deux thèses inconciliables quant aux origines de l’alliance entre la gauche républicaine et la gauche révolutionnaire. Concernant les objectifs, Julliard considère dans le fond que c’est avant tout l’amélioration des conditions de vie qui doit être l’objet principal des luttes de la gauche. Jacques Julliard. La gauche a-t-elle trahi le peuple? - Bibliobs - L'Obs. Il y a quelques années encore ces deux hommes n'auraient pas pu se rencontrer. Jacques Julliard serait resté pour Jean-Claude Michéa l'un des intellectuels organiques d'un socialisme renégat, le représentant d'une caste médiatique parisienne chargée de tous les maux, le genre d'incarnation dont l'oeuvre «michéenne» entière appelle en somme à se méfier en toutes circonstances.

Ce dernier, Michéa, sur le papier tout aussi peu engageant aux yeux de l'autre, serait demeuré pour Jacques Julliard un ombrageux philosophe montpelliérain, ancien membre du PC aux sympathies prolétariennes obsédantes, chantre d'une classe ouvrière balancée par-dessus bord par le socialisme contemporain, figure à la fois très séduisante et pour lui possiblement suspecte d'un populisme intellectuel voué à une probable expansion en ces temps troublés. Mais la tonalité de l'époque a bien changé, depuis la crise financière de 2008.

Aude Lancelin EXTRAIT 1. L'imposture populiste Mille fois d'accord. Extrait 2. Extrait 3. Michéa. » Entretien avec Jean-Claude Michéa. Jean-Claude Michéa - entretien. Michéa face à la stratégie Godwin. Récemment associé à la galaxie lepéniste par un dossier du "Point", le philosophe Jean-Claude Michéa, auteur d'"Impasse Adam Smith", répond à ses détracteurs et se défend face à la tentative d'annexion de sa pensée antilibérale par l'extrême droite. Jean-Claude Michéa, capture d'écran Youtube Marianne : Un hebdomadaire faisait sa une, il y a quelques semaines, sur les «néocons», vous bombardant comme l'idéologue le plus emblématique d'une véritable lame de fond identitaire, souverainiste et protectionniste, et amalgamant votre nom à celui de Marine Le Pen, soi-disant admirative de vos écrits. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Jean-Claude Michéa : N'exagérons rien ! Clemenceau et Staline avaient ouvert la voie - le premier en forgeant, en 1906, la notion de «complot anarcho-monarchiste» et le second, dans les années 30, celui d'«hitléro-trotskisme».

J. Tout autre est la critique du libéralisme par les héritiers modernes de l'extrême droite du XIXe siècle. J. Propos recueillis par A.L. Repères. Reprise] La gauche, sa vie, son œuvre, par Jean-Claude Michéa. Dans son dernier essai, Les Mystères de la gauche, l’auteur de L’Enseignement de l’ignorance et d’Orwell, anarchiste tory explique pourquoi la gauche est le meilleur allié du libéralisme moderne. Vous écrivez que le ralliement de la «gauche officielle» au culte du marché concurrentiel et de la croissance illimitée n’est pas une parenthèse mais «l’aboutissement logique d’un long processus historique» dont le moteur n’est autre que cette métaphysique du Progrès et du «Sens de l’histoire» héritée des Lumières.

Le capitalisme est-il selon vous l’enfant des Lumières ? La réponse est donnée par l’histoire ! Loin d’être une idéologie «conservatrice» ou «réactionnaire», le libéralisme économique d’Adam Smith est né au cœur même de la philosophie écossaise des Lumières. Et la plupart des Encyclopédistes (de Voltaire à Turgot) étaient persuadés que le «doux commerce» apporterait au monde entier la paix, la liberté et la prospérité matérielle. Source : claude-rochet.fr.