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Sables bitumineux

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Le Canada fait la "promo" de son pétrole issu des sables bitumineux. Les sables bitumineux, l'autre catastrophe pétrolière. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur le Golfe du Mexique, des catastrophes environnementales au moins aussi importantes se passent dans l’indifférence générale.

Les sables bitumineux, l'autre catastrophe pétrolière

C’est le constat de l’ONG Corporate Ethics International, qui a saisi l’occasion de la marée noire pour lancer une campagne contre l’exploitation des sables bitumineux en Alberta, province de l’Ouest du Canada. Sous le slogan «The other oil disaster», les ONG rassemblées par Corporate Ethics International, dont Les Amis de la Terre, appellent ainsi au boycott de l’Alberta par les touristes. Pire que la marée noire Michael Marx, le directeur de Corporate Ethics, est formel: «Nous pensons qu’il n’y a pas de comparaison possible. Les sables bitumineux sont bien pires». La forêt boréale est la première victime de ce nouveau filon pétrolier. Une compagnie pétrolière responsable de la mort de 1.600 canards Des dégâts dans l’air, mais également dans l’eau.

Sauver l’Alberta, s’il est encore temps Audrey Chauvet. IN THE OIL SANDS — JON LOWENSTEIN. Sous les sables bitumineux de l’Alberta, par Emmanuel Raoul (Le Monde diplomatique, avril 2010) Une seule « route de glace », ouverte de la mi-décembre à la mi-mars, traverse cinq rivières gelées et conduit à Fort Chipewyan, à 700 kilomètres au nord d’Edmonton, la capitale de l’Alberta.

Sous les sables bitumineux de l’Alberta, par Emmanuel Raoul (Le Monde diplomatique, avril 2010)

En dehors de l’hiver, il faut faire le voyage à bord d’un petit avion pour rejoindre cette province de l’ouest du Canada. Comptoir de traite de la fourrure fondé en 1788, « Fort Chip » fut la première colonie britannique en Alberta. Malgré sa vue imprenable sur le lac Athabasca et ses îles boisées, l’unique hôtel est à vendre depuis des années — le tourisme n’a jamais décollé.

Les journalistes qui viennent jusqu’ici le font rarement pour la beauté ou l’intérêt historique du site, mais pour le taux alarmant de cancers : 30 % de plus que la moyenne provinciale (1). Pour beaucoup, le suspect numéro un se trouve à 230 kilomètres en amont, là où la rivière Athabasca serpente au milieu d’immenses mines à ciel ouvert et de 130 kilomètres carrés de bassins de décantation de l’industrie pétrolière. M. Sables bitumineux: un site web pour mesurer la pollution. Ottawa et Edmonton ont profité du Jour de la terre pour présenter cette initiative conjointe, qui permet d'observer les effets de l'industrie sur l'air, l'eau et la biodiversité.

Sables bitumineux: un site web pour mesurer la pollution

Le site retrace les concentrations de différents polluants en Alberta, en Saskatchewan, en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest, sur une superficie de 140 000 kilomètres carrés. Le site est alimenté par des données recueillies par des scientifiques du gouvernement et non par l'industrie. Dans une présentation des données, le site note : « Dans presque tous les échantillons d'eau et d'air, les niveaux de ces contaminants sont en dessous de ceux des directives environnementales, et les niveaux diminuent au fur et à mesure qu'on s'éloigne du développement des sables bitumineux.

Globalement, les niveaux des contaminants présents dans l'eau et dans l'air ne sont pas préoccupants. » Pas de GES Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, a qualifié d'«effet de toge» l'annonce de lundi. Au Canada, les habitants de Fort McMurray pourraient regagner leur ville à partir du 1er juin. Les sinistrés des feux de Fort McMurray, « sur une base volontaire », devraient pouvoir commencer à regagner la ville à partir du 1er juin, a annoncé mercredi 18 mai la première ministre de la province canadienne de l’Alberta, Rachel Notley.

Au Canada, les habitants de Fort McMurray pourraient regagner leur ville à partir du 1er juin

Lire aussi : Comprendre les incendies en Alberta en cartes Cinq conditions essentielles doivent être remplies avant d’engager les premiers retours, dont la première est la qualité de l’air et l’absence de tout danger d’incendie aux abords de la localité, a précisé Mme Notley, insistant sur le fait qu’un foyer étant toujours hors de contrôle. Conditions minimales Les autorités prévoient que ce processus, qui concerne les habitants qui le souhaitent et dont le logement a été épargné, s’étale sur les 15 premiers jours de juin : date à laquelle « l’hôpital sera pleinement opérationnel ».

Lire aussi : Incendies au Canada : la ville de Fort McMurray intacte à 90 % Les premiers retours vont se faire dans des conditions minimales.