background preloader

Exhibit B

Facebook Twitter

#BoycottHumanZoo #ExhibitB en France: “Respect et Dignité” A lire au préalable : #BoycottHumanZoo part 1 : le racisme s’invite au musée.

#BoycottHumanZoo #ExhibitB en France: “Respect et Dignité”

#BoycottHumanZoo part 2 : à la culture de notre servitude. “Respect, Dignité”. Voilà les mots que l’on pouvait entendre criés sous le froid et la pluie. Cela fait 2 jours que je me suis rendue au rassemblement. Et je suis épuisée. Vendredi soir, premier jour du rassemblement. De notre côté de la barrière, les gens discutent, se soutiennent dans cette conviction que notre dignité n’est pas à vendre, que cet “antiracisme” qui n’écoute que lui-même en prétendant nous défendre, est hypocrite; et que la dénonciation du racisme dans une énième répétition du Noir asservi, est fantaisiste et naïf. Plus loin, un débat intense entre Amandine Gay et le directeur du théâtre est lancé (voir la première vidéo). Je choisis sciemment le mot “délire”, car il est le seul approprié pour qualifier cet “antiracisme” qui a brillé par le dénigrement des voix des manifestants et des communautés noires.

Deuxième jour. Like this: L’art doit tenir compte de la sensibilité des victimes du colonialisme. Par Eric Fassin Une œuvre d’art, antiraciste dans ses intentions, peut-elle être jugée raciste dans ses effets ?

L’art doit tenir compte de la sensibilité des victimes du colonialisme

Ce paradoxe est au cœur de la polémique contre Exhibit B. Si Brett Bailey y dénonce les politiques de la race qui déshumanisent ceux qu’elles asservissent, ses critiques l’accusent de reproduire cette dégradation en portant atteinte à la dignité humaine. Centre 104, Théâtre Gérard Philipe : Déprogrammer le zoo humain! #exhibitB #contrexhibitB. Non, l'argent public ne doit pas financer un zoo humain !

Centre 104, Théâtre Gérard Philipe : Déprogrammer le zoo humain! #exhibitB #contrexhibitB

Pétition adressée à la direction du centre culturel « 104 » à Paris, à la direction du Théâtre Gérard Philipe à Saint Denis et aux maires de Paris et de Saint Denis. Comme vous le savez, l'exposition controversée « Exhibit B » est programmée pour présentation dans le Théâtre Gérard Philipe en novembre et au centre culturel 104 début décembre. L'exposition met en scène des Noirs enchaînés et dans différentes positions dégradantes. Une femme africaine, seins nus, en costume “tribal” est suivie par une femme noire assise, enchainée au cou...Les figurants noirs sont embauchés dans chaque ville où l'exposition est présentée, et les spectateurs payent pour visiter un à un les Noirs, qui restent silencieux et immobiles.

Nous voulons exprimer notre opposition indignée à cet évènement raciste. L'idée qu'un zoo humain de ce type, ouvert à toute la famille (gratuit pour les moins de 15 ans !) De « Exhibit B » à « Exhibit White »... La position du CRAN - Le site officiel du CRAN. Synthèse : le CRAN exprime ses profondes réserves à l'égard du spectacle Exhibit B, interpelle Didier Paillard, le maire de Saint-Denis, par rapport à l'attitude méprisante du Théâtre Gérard Philippe, et invite le public et la presse au spectacle « Exhibit White », qu'il entend proposer lors du rassemblement du 27 novembre prochain, sur le Parvis du théâtre Gérard Philippe, 59 boulevard Jules Guesde (M° Basilique Saint-Denis), entre 18h et 20h.

De « Exhibit B » à « Exhibit White »... La position du CRAN - Le site officiel du CRAN

La polémique enfle autour de l'exposition de Brett Bailey, « Exhibit B ». Le spectacle qui a déjà été montré à Avignon et à Poitiers (où le président du CRAN a pu le voir) arrive bientôt à Paris. Il dénonce le racisme dont les populations noires ont été victimes à travers les siècles, qu'il s'agisse de l'esclavage, des massacres coloniaux, ou des zoos humains.

Cette mise en scène bouleversante est faite de tableaux vivants morbides, avec des acteurs noirs, immobiles. Ainsi les humiliés, les enchaînés, les écorchés, les étouffés... L'antiracisme commence avec la déconstruction du privilège blanc. Temps de lecture: 7 min Lors des récentes manifestations au TGP de Saint-Denis, qui mettaient en cause le racisme d’Exhibit B –performance revendiquant une réflexion sur le rapport noirs/blancs et la colonisation– la rappeuse Casey a abordé un paradoxe encore tabou en France, tant de le monde artistique que dans la société civile: «Tu peux pas parler d'esclavage en montrant que l'esclave, faut montrer aussi l'esclavagiste (…) faut que le blanc il se détermine en tant que blanc (…) Ils ont du mal à se projeter, ils ont du mal à se déterminer en tant que blancs» C’est cette question de l'indicible pendant de l'altérité, à savoir la norme, que résumait déjà la sociologue et féministe Colette Guillaumin, en 1978, dans Pratique du pouvoir et idée de Nature: «On dit des Noirs qu'ils sont Noirs par rapport aux Blancs, mais les Blancs sont, tout court, il n'est d'ailleurs pas sûr que les Blancs soient d'une quelconque couleur.»

L'antiracisme commence avec la déconstruction du privilège blanc

Madmoizelle. «Exhibit B»: Oui, un spectacle qui se veut antiraciste peut être raciste. Temps de lecture: 8 min Ce jeudi 27 novembre à 18h s'est tenu un rassemblement devant le Théâtre Gérard Philippe (TGP) de Saint-Denis (93), à l'appel du collectif Contre Exhibit B.

«Exhibit B»: Oui, un spectacle qui se veut antiraciste peut être raciste

Un lieu hautement symbolique aux vues de la composition de la population de Saint-Denis, où les immigrés d’Afrique subsaharienne représentent 28% de la population immigrée. Réalisation Amandine Gay, Images Enrico Bartolucci. A l'arrière plan, Amandine Gay est présente sur les images. Car Exhibit B est un spectacle déambulatoire qui propose au spectateur de s'arrêter devant 12 tableaux «vivants», où des Noir-e-s sont mis en scène dans des décors similaires à ceux des zoos humains du début du XXe siècle. Le monopole de la parole blanche sur les questions coloniales et raciales représente une violence symbolique d'autant plus prégnante qu'elle s'exerce dans un territoire avec une forte population noire, comme celui de Saint-Denis. Une histoire de la réification pas si lointaine «Le public complète l’installation.