MyMood : une nouvelle plateforme pour la santé mentale des jeunes. Lors du festival Soliday2025, la Fondation FondaMental, avec le soutien de la Région Île-de-France, a officiellement lancé MyMood, une nouvelle plateforme numérique dédiée à la prévention, à l’évaluation et à l’orientation en santé mentale pour les 15-25 ans. Le lancement de cet outil s’inscrit dans un contexte préoccupant. Selon la 3e vague du Baromètre de la santé mentale des jeunes Franciliens - menée par la Fondation FondaMental avec l’appui de la Région auprès d'un échantillon de 1 638 personnes âgées de 18 à 30 ans - les indicateurs de souffrance psychologique chez cette population sont alarmants : 50% des jeunes présentent des symptômes dépressifs,40% souffrent de symptômes anxieux,32% ont déclaré avoir eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois.
Selon les résultats de l’étude, ce sont les jeunes femmes et les 18-24 ans qui sont les plus touchés par des niveaux élevés d'anxiété, de dépression et de pensées suicidaires. Le décalage de phase chez les ados. Le PASSEUR N° 18 Adolescence : Faut-il décaler l'heure des premiers cours ? L’IA à l’école de la paresse métacognitive – Mon Carnet. Alors que les outils comme ChatGPT s’imposent peu à peu dans les environnements d’apprentissage, une nouvelle étude soulève des inquiétudes sur leurs effets réels sur la motivation et les stratégies d’apprentissage des étudiants.
Publiée dans le British Journal of Educational Technology, la recherche menée par Yizhou Fan et ses collègues met en lumière une forme de « paresse métacognitive » induite par l’usage de l’IA générative en contexte éducatif. Pour comprendre comment les étudiants interagissent avec différents types de soutien, les chercheurs ont recruté 117 étudiants universitaires et les ont répartis dans quatre groupes : un utilisant ChatGPT, un second échangeant avec un expert humain, un autre employant un outil analytique de type liste de vérification, et un dernier sans aide particulière.
Objectif : observer leurs performances lors d’une tâche de rédaction, mais aussi analyser leurs processus d’apprentissage autorégulés et leur motivation intrinsèque. Source : Bera Similaire. Psychotuto | FranceTvPro.fr. Après Sexotuto et Résotuto, la collection « Les tutos de la Gen Z » s'agrandit avec une troisième web-série : Psychotuto. S'adressant aux 11-15 ans, cette nouvelle série produite par Mesdames Productions et incarnée par Eddy Moniot et Roxane Bret traite de toutes les questions liées à la santé mentale, sans tabou et à hauteur d'ado. 55 % des jeunes ont déjà été affectés par un problème de santé mentale en 2024, d'après une étude Odoxa/Mutualité française, 94 % d'entre eux jugeant que le personnel éducatif n’est pas suffisamment sensibilisé à ces enjeux, d'après une étude menée par l'application Lyynk en avril 2025.
Des chiffres alarmants et un manque d'accompagnement qui ont motivé la désignation de la santé mentale comme grande cause nationale 2025 par le gouvernement. Se joignant à cet élan en tant qu'offre éducative du service public, Lumni lance sa nouvelle web-série Psychotuto, troisième volet de la collection « Les tutos de la Gen Z ». La santé mentale, c’est quoi ? Peut-on apprendre à (mieux) se concentrer ? Qu’y a t-il de plus satisfaisant dans la vie que d’être pleinement à ce qu’on fait ? Etre concentré est un petit état de grâce non ? Hélas la concentration est fragile : l’esprit s’envole si vite et ne nous obéit pas… C’est peut-être pour ça, et parce qu’on a tellement besoin de notre attention, en particulier à l’école, pour apprendre et comprendre que Jean-Philippe Lachaux, chercheur à l'Inserm en neurosciences cognitives et codirecteur de l'équipe Eduwell du Centre de recherche en neurosciences de Lyon, y a consacré plusieurs ouvrages, à destination des adultes et des plus jeunes… Et qu’il a mis sur pied le projet Atole (ATentif à l'écOLE), programme de découverte et d'apprentissage de l'attention en milieu scolaire.
Connaître les mécanismes de l’attention et de la concentration peut aider les élèves et les étudiants mais aussi – et c’est important - les enseignants et les parents à mieux l’apprivoiser, nous en parlerons avec un professeur de SVT au collège à Paris, Anthony Ravel.
Compétences psychosociales - Comportement... Dans le cerveau de nos ados. Addiction aux écrans. Mettre en oeuvre le programme EVAR/EVARS | éduscol | Ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche | Dgesco. Thématiques sexualité | L’école des loisirs. Contrôlez le niveau sonore en classe : 3 mesureurs de bruit et sonomètres en ligne. Dernière mise à jour le 26 février 2025 Rien n’est plus reconnaissable que le bruit d’une salle de classe remplie d’enfants qui parlent entre eux et qui travaillent.
Une ambiance sonore qui parfois décolle littéralement pour devenir bruit, nuisible à la concentration et au travail en commun. Le bruit excessif dans une salle de classe peut avoir un vrai impact sur la concentration des élèves, l’apprentissage et même la santé en général. (Sans parler de la fatigue et des maux de crâne de l’enseignant). L’importance de réguler le bruit pour améliorer l’apprentissage et le bien-être Des recherches ont depuis longtemps démontré que les environnements bruyants nuisent à la performance scolaire. L’utilisation d’outils tels que les mesureurs de bruit ou les sonomètres en ligne permet non seulement de détecter les niveaux sonores excessifs, mais aussi de sensibiliser les élèves à l’importance de gérer leur propre volume sonore. Trois solutions en ligne pour la mesure du bruit Bouncy Balls.
Eduquer sans s'épuiser ! Les outils pour une éducation positive qui pose des limites | Alan Kazdin | Solar. Alan E. Kazdin est professeur émérite à l’université de Yale où il enseigne la psychologie et la psychiatrie infantile et dirige le Yale Parenting Center. Il fut président de l'Association américaine de psychologie (American Psychological Association ou APA) en 2008, et est l’auteur d’une cinquantaine de travaux sur la parentalité, l’éducation, la psychothérapie infantile, les thérapies cognitives et comportementales ainsi que la violence interpersonnelle. Ces derniers ont été relayés par de nombreux médias anglophones (CNN, NPR, PBS, BBC). Il est l’un des pionniers des nombreuses études qui ont bâti notre compréhension scientifique du comportement de l’enfant et de la parentalité. Les préfaciers Marie Chétrit est l'autrice du livre Education positive : une question d'équilibre ? Mère et belle-mère de 4 enfants âgés de 5 à 16 ans, elle est également, dans la vraie vie, docteure en sciences et travaille dans la recherche académique.
Faut-il – oui ou non – récompenser les élèves ? – Ramus Méninges. Plusieurs personnes nous ont fait remarquer qu’au cours du MOOC « La psychologie pour les enseignants », nous avons diffusé des messages en apparence contradictoires sur l’usage des récompenses. Récompense ou pas récompense ? En effet, dans le chapitre 2 « Réguler efficacement les comportements »[1], j’ai exposé les inconvénients des punitions et les avantages des récompenses, l’intérêt d’augmenter le rapport compliments/réprimandes, et plus généralement l’efficacité de l’approche consistant à récompenser les bons comportements plutôt que de se focaliser sur la punition des comportements indésirables.
Du coup, puisque les récompenses sont des motivations extrinsèques et que celles-ci sont à éviter, est-ce à dire que notre chapitre 3 est en contradiction avec notre chapitre 2 ? Pour le savoir, il est bien sûr nécessaire de rentrer un minimum dans les détails, et de retourner aux travaux de recherches qui ont fourni la matière des deux chapitres. Revenons aux sources Quelle contradiction ? Quelles causes du comportement des élèves sont les plus pertinentes pour les enseignants ? – Ramus Méninges. Dans le Chapitre 2 « Réguler efficacement le comportement des élèves » du MOOC « La psychologie pour les enseignants », j’ai invité les enseignants à identifier les antécédents des comportements perturbateurs, c’est-à-dire les évènements qui se produisent immédiatement avant un comportement perturbateur, et qui sont donc susceptibles de jouer le rôle de déclencheur ou de facilitateur du comportement.
De nombreux commentateurs se sont posé la question de savoir s’il était bien pertinent de se focaliser ainsi sur les causes immédiates du comportement, sans chercher à comprendre « ses causes profondes ». Cette interrogation est parfaitement légitime. N’ayant pas pris le temps d’y répondre dans le MOOC, je le fais dans cet article. L’enchainement des causes Tout évènement, et donc tout comportement, a des causes, et celles-ci peuvent se décrire à de multiples niveaux.
Prenons l’exemple d’un élève qui réagit de manière excessive et violente aux provocations (réelles ou perçues).