Le réseau de voies romaines au IIᵉ siècle faisait 100 000 kilomètres de plus que ce que l’on croyait. Un travail de Romain ! Il aura fallu quatre ans d’analyse à une équipe internationale pour proposer une nouvelle carte numérique, interactive, des voies romaines vers 150 après J. -C., à l’apogée de l’empire. Pau de Soto (université autonome de Barcelone) et ses collègues estiment dans la revue Scientific Data du 6 novembre que ce réseau couvrant 4 millions de kilomètres carrés faisait au moins 300 000 kilomètres, ajoutant 100 000 kilomètres aux précédentes estimations.
Cette augmentation s’explique par une meilleure couverture de la péninsule Ibérique, de la Grèce et de l’Afrique du Nord. Mais aussi par la prise en compte des lacets qui serpentent dans les reliefs, alors que les cartes précédentes tiraient des traits droits à travers les cols. Celle-ci « rend pour la première fois explicites les lacunes dans notre connaissance des voies romaines », écrivent-ils. Comment les sources arabes ont-elles permis aux chrétiens de découvrir les écrits d'Aristote ? Au cours d'une journée d'étude organisée le 8 mars 2019 à l’université de Caen-Normandie, des spécialistes se sont interrogés sur le rôle que les sources arabes avaient joué dans la transmission des écrits d'Aristote jusqu'au Moyen Âge. L'un des axes de cette réflexion a été centré sur les savoirs médiévaux concernant les animaux, car les écrits d'Aristote ont enrichi de façon significative le corpus zoologique médiéval, à la fois en qualité et en quantité. Jusqu'au 16e siècle, ce philosophe grec a fourni l'une des contributions majeures dans ce domaine de l'histoire naturelle qu'on appelle l 'ichtyologie. 3 langues, 3 alphabets : le problème du jeu de traduction Mais la traduction latine du corpus zoologique d’Aristote a été réalisée à partir de la version arabe établie à Tolède, vers 1215, par Michael Scot, un philosophe qui était aussi médecin, alchimiste et astrologue.
Le premier problème qu'a posé ce jeu de traductions concerne les noms d’animaux. Bibliographie. Pourquoi prétendre que les déesses grecques n'étaient pas des femmes ? "Qu’est-ce qu’une déesse ? " Dans l'une de ses nombreuses études sur la Grèce antique, l'historienne Nicole Loraux a répondu à la question en affirmant qu'il fallait partir de l'idée qu'une déesse n’était pas une femme. C'était une façon de se démarquer des analyses simplistes de ses collègues qui voyaient dans chaque déesse l’incarnation d’un aspect ou d’un type féminin : Déméter étant la mère, Héra étant l’épouse, Aphrodite étant la prostituée, etc.
Aphrodite, la plus "féminine" des déesses grecques ? Les différences entre le "féminin-humain" et le "féminin-divin" apparaissent déjà clairement au niveau du langage. Les déesses, tout comme les dieux, vont à la guerre "Dans la mythologie grecque, les déesses, tout comme les dieux, vont à la guerre et, surtout, elles participent au même titre que leurs homologues masculins à la vie politique de l’Olympe".
Bibliographie Nicole Loraux, "Qu’est-ce qu’une déesse ? " À écouter aussi dans Le Cours de l'histoire. « La religion de la Rome antique était pleine de sens et continue de nous influencer » Depuis cinquante ans, l’historien John Scheid tente de percer les secrets de la religion des Romains de l’Antiquité. Des sols de bois sacrés aux sources littéraires et philosophiques, en passant par les cimetières exhumés ou les dizaines de milliers d’ex-voto et d’autres inscriptions religieuses sur pierre ou sur bronze parvenus jusqu’à nous, ce professeur honoraire au Collège de France, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, a passé au crible les différents types de sources disponibles pour comprendre la manière dont les citoyens de la cité éternelle se représentaient leurs dieux, et comment ils entraient en communication avec eux.
Dans son dernier ouvrage Les Romains et leurs religions. La piété au quotidien (Cerf, 329 pages, 24 euros), il propose une synthèse passionnante de ses travaux les plus récents. Beaucoup d’historiens se sont spécialisés dans la Rome antique, mais peu ont creusé l’aspect religieux autant que vous. D’où est venu cet intérêt ? Programmation scolaires - La classe patrimoine - Musée et sites archéologiques à Saint-Romain-en-Gal. Paul Veyne : « La question des origines chrétiennes de la France est un faux débat » Historien aussi génial que hors norme, tant dans son parcours que dans sa personnalité, Paul Veyne était l’un des meilleurs spécialistes du monde antique.
Si son domaine de prédilection restait la Rome païenne, le professeur émérite au Collège de France a également publié de passionnants travaux sur le processus qui a conduit l’Occident à devenir chrétien. Dans un entretien publié en décembre 2016 dans « Le Monde des religions », il revisitait les héritages culturels qui ont façonné l’Europe. Dans votre livre Quand notre monde est devenu chrétien (Albin Michel, 2007), vous notez qu’au début du IVe siècle, l’Empire romain compte à peine 10 % de chrétiens.
Deux siècles plus tard, c’est le paganisme qui est résiduel. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « Une insolite curiosité », de Paul Veyne : la chronique « histoire » de Roger-Pol Droit A l’inverse, comment expliquer que le paganisme soit aussi rapidement passé aux oubliettes ? Comment des femmes échappèrent-elles au pouvoir des hommes dans la Rome antique ? Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux.
Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Pourquoi et comment la monnaie a -t-elle été inventée ? Si l'on consulte la première des définitions données par nos dictionnaires, la monnaie est une "pièce de métal frappée par l’autorité souveraine pour servir aux échanges". Pourtant, les anthropologues et les historiens ont montré que cette définition matérielle de la monnaie n'était pas universelle. Dans le passé, des instruments monétaires très différents - par leur forme, leurs matières et leurs fonctions - ont existé, comme les pains de sel, les pièces d’étoffes, les couteaux, les perles, etc. De nombreuses discussions ont opposé les chercheurs entre eux pour savoir si ces instruments méritaient d'être vraiment appelés des "monnaies" car ils n'étaient pas toujours utilisés uniquement pour les échanges monétaires et leur valeur n’était ni déterminée, ni garantie par un État.
Ce qu'on appelle "monnaie" Cette question s'est posée tout particulièrement pour les historiens de l'Antiquité. La monnaie et l'écriture, premiers moyens pour relier les hommes. Activité 1.4 - Fonctionnement et évolution du monde romain + Auguste* Activité 1.3 Périclès et démocratie. Youtube. L'héritage grec en question. « Les Grecs n'étaient ni les premiers ni les seuls à se considérer supérieurs, mais ils furent les premiers à établir une distinction formelle », Benjamin Isaac, historien. De l'avis de la plupart des historiens, parler de racisme avant la notion de race, définie au XVIIIe siècle au moment fort de la traite et de l'esclavage colonial aux Amériques, est un anachronisme.
Pourtant, le philosophe Christian Delacampagne expliquait dès 1983 : “On entend par racisme un discours qui vise à exclure ou à déclarer moindre une catégorie d'hommes au nom d'une infériorité de type biologique, c'est-à-dire congénitale et héréditaire. Une question en débat car, pour l’historien Paulin Ismard, “la vraie rupture se trouve bien à partir du XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècle”. D’ailleurs, il s’interroge : “ Comment parler de racisme sans qu'il y ait le concept de race ? Sans cela, le mot en devient léger et inconsistant. Un documentaire de Stéphane Bonnefoi réalisé par Diphy Mariani pour LSD. Avec : Esclavage démocratie athenienne. Les secrets du Parthénon - Arte.
Auguste. La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines (Histoire 2de) FAIRE LE POINT : La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines - Manuel Numérique Max Belin. Quizz Révision dates - Méditerranée antique : empreintes grecques et romaines. Éclats d'histoire (Aligre FM)-La Méditerranée médiévale, A. Nef, C. Soussen, E. Tixier, 20.06.19 by Luc Daireaux.
Ve siècle avant JC - La démocratie athénienne. À Athènes, à l'époque classique, soit au Ve siècle avant JC, les citoyens et leurs familles représentent à peine le tiers des 300.000 habitants. Le reste de la population est constitué par les esclaves et les métèques. La cité vit sous un régime politique qu'il est convenu malgré cela de qualifier de démocratique. Cette démocratie a été mise en place par étapes au siècle précédent, sous la direction de quelques fortes personnalités, Dracon, Solon, Pisistrate et Clisthène. Jean-François Zilbermann Les citoyens et les autres à Athènes – les citoyens : À la base de la démocratie athénienne figurent les citoyens. Ils ont seuls le droit de participer au culte public, de siéger aux assemblées et d'y prendre la parole, de voter, d'être magistrat, de contracter un mariage légal, de posséder des immeubles.
. – les métèques : – les esclaves : Les esclaves sont des paysans tombés en servitude faute d'avoir pu payer leurs dettes, des prisonniers de guerre ou encore des étrangers achetés sur les marchés. PPT MEDITERRANEE ANTIQUE 2019. 2H1 Plan de travail. FICHE DE REVISIONS LA MEDITERRANEE ANTIQUE. Graphique Démocratie athénienne. Carte : les conquêtes de la République romaine, IIIe-Ie siècle av. J.-C. | lhistoire.fr.