Sophie Germain, mathématicienne autodidacte de génie du début du XIXᵉ siècle. Entre la révolution et les guerres napoléoniennes, Sophie Germain a tant impressionné ses contemporains que Gauss la qualifia de « génie supérieur ». Elle était autodidacte. Sophie Germain figure parmi les plus grands mathématiciens du XIXe siècle par la qualité et l’ampleur de ses recherches (théorie des nombres, vibrations des plaques élastiques…), mais reste pourtant largement méconnue.
Totalement autodidacte, c’est à force de courage et de ténacité qu’elle obtiendra en 1816 un prix de l’académie des Sciences, le premier attribué à une femme. Sans être féministe, Sophie Germain a démontré avec éclat, malgré un univers hostile, que les mathématiques n’étaient pas l’apanage des hommes. C’est ironiquement en utilisant le patronyme d’un homme qu’elle parviendra à se faire nom. Une mathématicienne autodidacte Sophie Germain se passionne dès son plus jeune âge pour les mathématiques. Elle est née à Paris en 1776 dans une famille bourgeoise. Le grand théorème de Fermat. Eunice Foote, la première scientifique (et suffragette) à avoir théorisé le changement climatique. En 1859, le physicien irlandais John Tyndall est le premier à découvrir que des molécules de gaz comme le dioxyde de carbone, le méthane et la vapeur d’eau (que l’on appelle aujourd’hui gaz à effet de serre ou GES) bloquent la radiation infrarouge. On le considère comme le premier scientifique à avoir prédit les impacts que provoqueraient sur le climat de petits changements dans la composition atmosphérique.
C’est du moins ce que l’on enseigne dans les facultés de sciences du monde entier. Sans rien enlever aux recherches de Tyndall ni à celles, postérieures, du prix Nobel suédois Steven Arrhenius, auquel est attribuée la découverte de l’effet de serre, les chercheurs contemporains négligent le travail d’Eunice Newton Foote (1819-1888). Selon le récit fait par Leila McNeill dans le Smithsonian, cette scientifique réalisa ses expériences en 1856, trois ans avant que Tyndall ne présente ses résultats et quarante avant qu’Arrhenius ne dévoile les siens.
Oubliée pendant plus de 150 ans. Le fabuleux destin de Thérèse Poulain : dans les coulisses d’une Préhistoire à la française. « Les ossements sur lesquels maman travaillait étaient étalés partout dans la maison. Quand je rentrais de l’école, je me mettais sur ses genoux et je les triais avec elle. » (Agnès Poulain, fille cadette de l’archéologue Thérèse Josien-Poulain) Disparue en 2022, Thérèse Josien-Poulain, mère de quatre enfants et chargée de recherche au CNRS, a travaillé dès les années 1950 au développement d’un domaine scientifique jusque-là inédit pour la préhistoire française : l’archéozoologie. Elle fait partie de ces femmes pionnières qui ont révolutionné la science. Contrairement à la paléontologie, dont l’histoire remonte à la fin du XVIIIe siècle, les études archéozoologiques sont menées sur les sites portant les traces d’activités humaines et tiennent compte de l’ensemble des ossements d’animaux retrouvés lors des fouilles.
Elles s’adossent donc à l’étude des autres vestiges afin d’accéder notamment aux comportements de subsistance vis-à-vis des ressources sauvages et domestiques. Henrietta Swan Leavitt, la petite main qui permit de mettre en évidence l’expansion de l’Univers. À la fin du XXᵉ siècle, ce sont les femmes qui cataloguent les étoiles. Henrietta Swan Leavitt va fournir l'outil de mesure de l'univers à grande échelle, et contribue à mettre les chercheurs sur la piste de son expansion. Qui connaît Henrietta Swan Leavitt ?
Personne, sauf les astronomes. Pourtant, tous ceux qui s’intéressent aux sciences, en particulier à l’univers à grande échelle, devraient la connaître. Pourquoi ? L’astronomie à la fin du XIXᵉ siècle, quand des femmes cataloguent les étoiles Au tournant du XXe siècle, les progrès de la photographie et surtout la construction de télescopes de plus en plus performants conduisent les astronomes à cataloguer les étoiles en les classant suivant plusieurs critères : position, luminosité, couleur, et même composition chimique (grâce à l’analyse des raies spectrales présentes dans la lumière rayonnée par sa surface). Le travail minutieux de ces « computers » constitue la base des catalogues d’étoiles. Henrietta s’y colle. Lise Meitner, une Marie Curie autrichienne sans Prix Nobel.
Lise Meitner était une physico-chimiste prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, puis de la guerre froide. Elle a contribué à observer et expliquer la fission nucléaire, à l’origine de la bombe atomique, mais n’a pas voulu participer à l’effort de guerre pour la fabriquer. Le 16 novembre 1945, l’Académie Nobel attribua le prix de chimie à Otto Hahn, un chimiste allemand, pour la « découverte de la fission des noyaux lourds », découverte faite en décembre 1938 à Berlin. Cette découverte était le premier pas vers la réalisation d’une réaction en chaîne pouvant conduire à la construction d’armes nouvelles. Une femme à l’Université ? De la tolérance à la reconnaissance Lise Meitner nait en 1878 à Vienne dans une famille juive intégrée à la société viennoise.
Leur collaboration étroite, notamment concernant l’étude du rayonnement bêta (radioactivité par émission d’électrons), les place rapidement parmi les meilleures équipes internationales de physique nucléaire. Youtube. Trois pionniers qui ont prédit le changement climatique (BBC) Trois pionniers qui ont prédit le changement climatique (BBC) Youtube. Eunice Foote, Svante Arrhenius, Charles Keeling, M. B. Glaser: Pioniere der Klimaforschung. Von Volker Kühn Eunice Newton Foote war noch vor zehn Jahren selbst in Fachkreisen unbekannt. Dabei hat die amerikanische Forscherin und Erfinderin schon 1856 die Bedeutung von CO2 für die Temperatur auf der Erde erkannt.
Foote, geboren 1819 im US-Bundesstaat Connecticut, hatte zwei luftdicht verschlossene Glaszylinder in die Sonne gestellt. Einer enthielt das Gasgemisch der normalen Umgebungsluft, der andere ausschließlich CO2. In beiden befanden sich Thermometer. Während das im Luftzylinder nach kurzer Zeit auf 100 Grad Fahrenheit stieg (knapp 38 Grad Celsius), kletterte das im CO2-Zylinder auf 120 Grad Fahrenheit (49 Grad Celsius). Foote schloss daraus, dass sich die Erdatmosphäre umso stärker erwärmen müsse, je mehr CO2 sie enthielte.
Eunice Foote entdeckt den Treibhauseffekt. Ihre Erkenntnisse fasste Eunice Foote in einem zweiseitigen Papier zusammen, das 1856 auf der Jahrestagung der American Association for the Advancement of Science vorgestellt wurde. Eunice Newton Foote (1819-1888), la climatóloga que descubrió el abrigo del planeta Tierra en el sudor de los gases, salivó igualdad y fue carbonizada por el efecto Tyndall (I) - Mujeres con ciencia. Dentro de la atmósfera terrestre hay que abrigarse porque afuera hace verdad. La historia de la Ciencia del Cambio Climático ostentó una orfandad impostada tras ser destetada de la madre que la parió, Eunice Newton Foote. La doblemente pionera –en ciencia y feminismo– fue materia de descarte.
Su estado de alerta para con el planeta la llevó a descubrir los gases de efecto invernadero, y la sororidad a sentar las bases del feminismo contemporáneo. En pleno Siglo XIX su actitud volcánica fue estrangulada con la misógina opacidad inventiva. La Asociación Americana para el Avance de la Ciencia –que debía inculcar valores de cooperación para el mejoramiento de la humanidad– la aplastó sometiéndola a vejaciones. Glándulas de la invención “Somos un mar de fueguitos” lanzó desde un trampolín literario el escritor uruguayo Eduardo Galeano y la muchacha estadounidense era la atleta textual del clavado perfecto. La juventud atrapó a Eunice con sentido de existencia. Síntomas de emancipación. Scientifiques ! - Les figures qui ont fait bouger les sciences - Portraits de... - Ressources en ligne - Chercher, trouver - Bibliothèque - Lieux ressources - Au programme - Cité des sciences et de l'industrie.
Eunice Newton Foote, découvreuse oubliée de l'effet de serre. La découverte du réchauffement climatique s’inscrit dans un long processus de recherche scientifique qui s’étale sur plus de 200 ans. Mais pour ce qui est de la découverte des gaz à effet de serre, la primauté est bien souvent attribuée au physicien irlandais John Tyndall, considéré comme la première personne à avoir démontré, dès 1859, l'absorption des rayonnements infrarouges par le CO2.
Pourtant, trois ans plus tôt, en 1856, une scientifique amatrice, Eunice Newton Foot, avait déjà dressé un constat similaire grâce à une simple expérience : à l’aide d’une pompe à air et de plusieurs thermomètres au mercure, elle avait placé successivement de l’air humide, du CO2 et de l’hydrogène dans deux cylindres de verre avant de les laisser exposés au soleil. En dressant cette conclusion_,_ Eunice Newton Foot est la première à statuer sur l'importance du CO2 dans le cadre du réchauffement de l’atmosphère. Une scientifique “amatrice” Les femmes savantes sont alors bien peu prises au sérieux.
Las mujeres de la Luna - Mujeres con ciencia. Título: Las mujeres de la Luna. Historias de amor, dolor y valorAutores: Daniel Roberto Altschuler y Fernando J. BallesterosIlustrador: Iñigo SaldañaEditorial: Next Door Publishers y Jot Down Books (Colección El café Cajal)Páginas: 376Fecha de publicación: 2016ISBN: 978-84-944435-4-1 Información editorial En la superficie de la Luna contemplamos nuestra historia. Los accidentes selenográficos constituyen un registro intacto de la formación de la zona del Sistema Solar más cercana a la Tierra. Su nomenclatura es el reflejo de los claroscuros de nuestra sociedad. De las 1586 personas honradas con un nombre de cráter, únicamente 28 son mujeres y en su mayoría pertenecen a Europa y EE.
A través de las páginas de este libro, los astrónomos y divulgadores científicos Daniel Roberto Altschuler y Fernando J. Las mujeres de la Luna nos cuentan historias de amor, dolor y valor, de triunfos insólitos alcanzados por la perseverancia, y de tragedias inducidas por las circunstancias. Williamina Fleming, la astrónoma accidental que descubrió más de 300 estrellas - Mujeres con ciencia. En 1879, Williamina Paton Stevens Fleming tenía 23 años y estaba embarazada y sola en Boston, lejos de su Escocia natal y abandonada por su marido tan solo dos años después de casarse. Las cosas no pintaban nada bien para ella: no tenía un sitio donde vivir, no tenía dinero y se enfrentaba a la perspectiva de ser madre soltera en un país extranjero para ella. Así que se afanó en buscar trabajo, y lo encontró. Se presentó para un puesto de sirvienta y ama de llaves en el Harvard College Observatory. Probablemente aquello supuso un golpe para su orgullo: Williamina llevaba años trabajando como profesora, y pasar de ahí a limpiar el polvo no debió ser fácil.
Pero la necesidad apremiaba y ella necesitaba un sueldo. Lo que Williamina no sabía entonces es que este fue el primer paso de una exitosa carrera como astrónoma que la llevaría a catalogar más de 10.000 estrellas y a descubrir otras 300 además de novas, nebulosas, enanas blancas y otros tipos de cuerpos celestes. Referencias. Antonia Maury (1866-1952): la mujer que conocía las estrellas - Mujeres con ciencia. I know the stars. Así de contundente empezaba la poeta estadounidense Sara Teasdale uno de sus trabajos. I know the stars by their names Aldebaran, Altair, And I know the path they take Up Heaven’s broad blue stair. (Yo conozco las estrellas por sus nombres,/ Aldebarán, Altair,/ Y conozco el camino que recorren/ Por la amplia escalera azul del cielo).
Muy pocas personas podrían afirmar y demostrar algo tan difícil sobre estas esferas luminosas; quizá Neruda, que no sé cómo se las ingenió para que en una noche de cielo estrellado, cogiese una, maravillado por su belleza, y se la guardara en su bolsillo, en Oda a una estrella. Nace una estrella entre intelectuales Antonia nació en Nueva York en 1866, en el seno de una familia de intelectuales y amantes de la ciencia. Al término de sus estudios, comenzó a trabajar junto a otras mujeres en el Observatorio de Harvard. Un catálogo de estrellas Referencias Sobre la autora. Annie Jump Cannon: Los ojos que nunca se cansaron de mirar al cielo - Mujeres con ciencia.
Año 1913. En una foto en blanco y negro, trece mujeres –entre ellas, Antonia Maury, Margaret Harwood, Williamina Fleming, Henrietta Swan Leavitt y Annie Jump Cannon–, y un hombre, el astrónomo Edward Charles Pickering (1846-1919), director del Observatorio Astronómico de Harvard, posan mirando al frente. Alguna de ellas sonríe, la mirada de otras resulta indescifrable. Todas se mantienen erguidas, en algunas caras se aprecia el hastío, parece como si no quisieran que ese instante se alargara demasiado.
No están habituadas a ser observadas, normalmente son ellas las que lo hacen; contemplan el cielo, cuentan estrellas, escriben sobre ellas. Son los ojos que no se cansan de mirar. Dentro de ese grupo de grandes profesionales, estaba Annie Jump Cannon, que destacó por catalogar estrellas variables y sus espectros. Un sistema de clasificación universal Existen tres factores para clasificar las estrellas: la clase espectral, el color y la magnitud absoluta. Amor por la astronomía Bibliografía. Sarah Frances Whiting, maestra de astrónomas - Mujeres con ciencia.
Las mujeres jóvenes de hoy para las que todas las puertas están abiertas no pueden imaginar las dificultades o experimentar el entusiasmo de quienes hace más de medio siglo abrieron de un empujón las puertas de todas las áreas del conocimiento. Hija de académicos, descendiente de los colonos del Mayflower Sarah Frances Whiting nació en Wyoming, en el estado de Nueva York, el 23 de agosto de 1847.
Su padre, descendiente directo de los colonos que llegaron a lo que terminaría siendo Estados Unidos a bordo del Mayflower, tenía educación universitaria y se dedicaba a la docencia con cargos en distintas instituciones por todo el estado. Ella comenzó a interesarse por la ciencia precisamente al ayudar a su padre a preparar demostraciones y experimentos para sus clases. Aunque no recibió una educación formal, su padre fue su tutor y le enseñó matemáticas y física.
El segundo laboratorio de física de EE. En 1878 fue contratada para impartir clases en una nueva universidad femenina en Boston. Margaret Lindsay Huggins, la astrónoma e impulsora de la espectroscopía que pasó a la historia como asistente de su marido pero que fue mucho más que eso - Mujeres con ciencia. La espectroscopía estudia la interacción de la radiación electromagnética con la materia y es una de las herramientas que los astrónomos tienen para estudiar el espacio y sus distintos elementos al observarlos desde la Tierra. Cómo se refleja o se absorbe esa radiación nos dice mucho sobre los elementos que forman un planeta y su atmósfera, una nebulosa o cualquier otro cuerpo espacial, así como conocer su trayectoria, su distancia y también su antigüedad. Esto, que a día de hoy se conoce y se aplica en observatorios astronómicos de todo el mundo con distintos y muy precisos instrumentos, se lo debemos en gran medida a Margaret Lindsay Huggins, astrónoma británico-irlandesa que vivió a finales del siglo XIX y principios del XX.
Una niña que estudiaba las estrellas en el jardín Margaret Lindsay Murray (su nombre de soltera) nació cerca de Dublín en 1948. Su padre, abogado, enviudó cuando ella era pequeña y se volvió a casar. Impulso a la fotografía para observar el cielo Referencias. Henrietta Swan Leavitt, la astrónoma 'calculadora' - Mujeres con ciencia. La astrónoma Henrietta Swan Leavitt (1868-1921) nació un 4 de julio. Henrietta estudió las estrellas variables Cefeidas en el Observatorio del Harvard College: era una de las ‘calculadoras’ en el despectivamente llamado «harén de Pickering«. En 1925, el matemático Gösta Mittag-Leffler escribió una carta a Henrietta Leavitt para proponer su nominación al Premio Nobel por sus trabajos sobre las estrellas variables y los cálculos de las distancias estelares: desconocía que había fallecido cuatro años antes.
Edición realizada por Marta Macho Stadler. Pygmalion Theatre Company’s production of Silent Sky celebrates women who were light years ahead in astronomy | The Utah Review. The Genius of Women in Astronomy: When Harvard Used Women As Computers. Youtube. Youtube. Youtube. Youtube. Mrs. D's Timeline Costumes. Laura Bassi - Emilie Du Châtelet - Annie Jump Cannon - Annie Jump Cannon: Ordering the Stars.
Remembering the Forgotten Women in Science! Remembering the Forgotten Women in Science! Las mujeres detrás de la tabla periódica. C’era una notte… Ida Noddack – She is a scientist | Aps. Ida Noddack by David Mandeville. Ida noddack Archives - Lola. PixelatedPioneers - Etsy France. Lise Meitner: A Physicist Who Never Lost Her Humanity. LISE MEITNER. Université Paris Cité| Culture | Lise Meitner. Sonia Cotelle: una vida para la ciencia, una muerte debida a la ciencia… - Mujeres con ciencia.
Ida Noddack, precursora no reconocida de la fisión nuclear - Mujeres con ciencia. Lise Meitner, física nuclear - Mujeres con ciencia. Lise Meitner. Lise Meitner | Lycée Amiral Bouvet.