Carte mentale Digimindmap. Construire un diaporama avec libre office. Forum d'Arles. Demi-fronton et 2 chapiteaux corinthiens, seuls vestiges d'un petit temple de l'antique forum romain d'Arles Le forum d’Arles, situé dans la ville d'Arles, en France, est la première grande réalisation urbaine vers 30-20 av. J. -C. de la colonie romaine fondée en 46 av. J. -C. pour remercier Arelate de son soutien à César. Histoire et description[modifier | modifier le code] Cryptoportiques[modifier | modifier le code] Galerie nord des cryptoportiques. L’originalité du forum d’Arles réside dans ses fondations. On leur a prêté plusieurs fonctions, qui ne résistent pas à l'examen, qu'il s'agisse d'un promenoir ou d'un espace de stockage, si l'on considère que l'édifice ne disposait que de deux portes d'accès situées au nord, fort étroites de surcroît (1,47 m)[2].
En 1951, on a découvert à l'extrémité est de la branche nord des cryptoportiques un dépotoir d'éléments architecturaux en marbre, probablement destinés à être brûlés dans un four à chaux. Monument à exèdre[modifier | modifier le code] Date : Fin Ier siècle avant J. -C. Epoque : Antiquité Type : Architecture publique de la collectivité Statut : Propriété de la Ville d'Arles classé Monument historique (1841) Patrimoine mondial de l'Unesco (1981). Ces fondations sont destinées à stabiliser la vaste esplanade sur un terrain naturellement en pente. Elles se présentent sous la forme de trois galeries formant un U ouvert vers l'est.
La galerie sud est creusée dans le rocher, tandis qu'au nord, le terrain est remblayé de plusieurs mètres, ce qui a permis la conservation de vestiges de la ville préromaine. L'édification des cryptoportiques assure une vaste terrasse devant supporter le forum, l'une des premières réalisations urbaines de la nouvelle colonie romaine fondée en 46 Av.J.C.. Date : Fin Ier siècle avant J.
Ces fondations sont destinées à stabiliser la vaste esplanade sur un terrain naturellement en pente. Patrimoine de la ville d'Arles. Cryptoportiques Fin Ier siècle avant J. -C. Présentation Les cryptoportiques forment le soubassement, la partie cachée du forum, place publique centrale d'une ville romaine. Du forum arlésien proprement dit, on connaît peu de choses. Quelques La galerie ouest des cryptoportiques éléments seulement (décoration, aménagement), permettent d'en dater le début des travaux, quelques années après la fondation de la colonie.
Ces fondations sont destinées à stabiliser la vaste esplanade sur un terrain naturellement en pente. Elles se présentent sous la forme de trois galeries formant un U ouvert vers l’est. La galerie sud est creusée dans le rocher, tandis qu’au nord, le terrain est remblayé de plusieurs mètres, ce qui a permis la conservation de vestiges de la ville préromaine. Le niveau de circulation actuelle correspond assez bien à celui du sol antique de la ville, qui était largement plus bas. Histoire L’édification des cryptoportiques assure une vaste terrasse devant supporter le forum. Localisation. Patrimoine de la ville d'Arles. Dans l’Antiquité, les cimetières étaient toujours extérieurs à l’enceinte des cités et souvent implantés le long des grands axes routiers. Dès le début de l’Empire, tombes à incinération, Allée des sarcophages et église Saint-Honorat sarcophages et mausolées s’égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole. Mais, c’est à l’époque paléochrétienne que le cimetière prit une importance majeure avec l’inhumation du martyr saint Genest et la sépulture des premiers évêques d’Arles, abrités dans une chapelle bientôt entourée par un grand nombre de tombes pressées sur plusieurs rangs.
Vers 1040 fut installé un prieuré sous le vocable de Saint-Honorat dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nécropole devint une étape obligée du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et les chansons de Gestes ne manquèrent pas d’y situer les combats de Charlemagne contre les Sarrasins, pour expliquer l’abondance des tombes. Urnes cinéraires et urnes balsamaires. Alyscamps. Propriété de la commune, l'allée des Alysy a fait l'objet d'un arrêt très célèbre du Conseil d'État portant sur la domanialité publique[1]. Histoire[modifier | modifier le code] De l'époque romaine au Moyen Âge, les Alyscamps ont été une nécropole païenne puis chrétienne située à l'entrée sud-est de la cité d'Arles sur la via Aurelia, c'est-à-dire en dehors de la cité comme la plupart des nécropoles romaines.
Ils comprenaient de très nombreux sarcophages. Dès la fin du IVe siècle, les Alyscamps et le cimetière de Trinquetaille doivent leur célébrité au martyre de Genest, saint arlésien, décapité en 303. Au fil des siècles ce lieu devient si renommé que de nombreuses personnes souhaitent y être enterrées, à l’instar des évêques d’Arles. Des cadavres sont descendus par le Rhône sur de petits bateaux pour y être inhumés ; une somme d'argent étant jointe pour rémunérer les Arlésiens qui mettent en sépulture les défunts. Église Saint-Honorat des Alyscamps. . « En Arles, où sont les Aliscams, Patrimoine de la ville d'Arles. Thermes de Constantin IVe siècle Présentation Expression caractéristique de la civilisation romaine, les thermes étaient un des lieux publics les plus répandus. Leur succès ne commence qu'à la fin de la république et au début de l'empire Les thermes vue depuis le quai du Rhône : les premiers bains publics n'apparaissent à Rome qu'au Ier siècle av.
Edifices inséparables du confort de la vie urbaine à l'époque impériale, les thermes associaient les exercices physiques qui se déroulaient sur la palestre (salle d'entraînement) aux bains assurant l'hygiène corporelle. Chaque après-midi toute la population, les femmes d'abord, les hommes ensuite, observait le rite de la sudation à sec, du bain chaud où la peau aspergée d'eau brûlante était raclée au strigile (sorte de petit racloir), du passage dans la salle tiède et de la piscine froide. Outre leur fonction hygiénique, les thermes avaient aussi un fort rôle social et un lieu de rencontre très prisé. Histoire Elles ne constituent qu'un élément d'un. Thermes de Constantin. Maquette des thermes de Constantin présente au musée départemental Arles antique Les Thermes de Constantin ou thermes du Nord sont des bains romains du IVe siècle, situés à Arles au bord du Rhône. Histoire[modifier | modifier le code] Ils sont rénovés de 1980 à 1995 après le rachat du monument par la ville d'Arles.
Description[modifier | modifier le code] Les thermes du Nord[2] (Thermes de Constantin) sont parmi les mieux conservés de France, avec les Thermes de Chassenon en Charente et les Thermes de Cluny à Paris[3]. Les thermes ont été partiellement dégagés à partir du XIXe siècle. Les vestiges actuellement visibles correspondent au caldarium, avec des planchers de chauffe suspendus (hypocauste) comprenant trois piscines (solia). Thermes vues du nord Vue du solium semi-circulaire Les autres parties de ces thermes, situées plus au sud, n'ont pas été fouillées.
Quelques détails La voûte du caldarium des thermes de Constantin Les thermes de Constantin Voir aussi[modifier | modifier le code] Date : IVème siècle Epoque : Antiquité Type : Architecture de sports et loisirs Statut : Propriété de la ville d'Arles (pour la partie dégagée) Classé Monument historique (1840) Patrimoine mondial de l'Unesco (1981) Expression caractéristique de la civilisation romaine, les thermes étaient un des lieux publics les plus répandus.
Leur succès ne commence qu'à la fin de la république et au début de l'empire : les premiers bains publics n'apparaissent à Rome qu'au Ier siècle av. J. -C. et ne se développent vraiment qu'au début de notre ère, avec l'invention des hypocaustes. Chaque après-midi toute la population, les femmes d'abord, les hommes ensuite, observait le rite de la sudation à sec, du bain chaud où la peau aspergée d'eau brûlante était raclée au strigile (sorte de petit racloir), du passage dans la salle tiède et de la piscine froide. Il se terminait par un vigoureux massage. A Arles, nous connaissons l'existence de trois établissements thermaux. Théâtre antique d'Arles. Vestiges du théâtre : deux des colonnes encadrant la porte royale du mur de scène Description[modifier | modifier le code] Le monument[modifier | modifier le code] Le théâtre initial comprenait trois parties : la cavea, espace semi-circulaire recevant les spectateurs, la scène où jouaient les acteurs, et le mur servant à la fois de décor et de fermeture au monument.
La scène proprement dite était constituée d’une plate-forme de bois de 50 mètres de long sur 6 mètres de large et abritait la machinerie du théâtre dans ses substructions. Le mur du fond était décoré sur trois niveaux d'une centaine de colonnes d'ordre corinthien dont seules deux ont résisté au temps. Le mur supportait probablement un auvent pour protéger la scène des intempéries. Les usages[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] La Vénus d'Arles, découverte lors des fouilles du théâtre antique. Le théâtre antique en 1902. Le terrain fut ensuite progressivement loti avec habitations et ruelles. Autres. Patrimoine de la ville d'Arles. Théâtre antique Fin du Ier siècle av. J. -C. Présentation Précédant d’un siècle son illustre voisin l’amphithéâtre, le théâtre romain d’Arles est aujourd’hui beaucoup moins bien conservé.
Vue générale du théâtre antique Construit à la fin du Ier siècle avant J. Edifié sur la colline de l’Hauture, il s’inscrit dans le quadrillage romain, sur le décumanus(voie est-ouest). Fortifié au Moyen Âge et gagné par des constructions parasites - ses propres matériaux ayant souvent été réemployés dans des édifices voisins - on perd jusqu’à la connaissance de la fonction initiale du monument. Celle-ci est redécouverte à la fin du XVIIe siècle et confirmée les siècles suivants par les nombreuses pièces archéologiques exhumées de son sol, dont la fameuse « Vénus d’Arles ». Ce n’est qu’au XIXe siècle que le site fut entièrement dégagé.
Seuls subsistent quelques gradins, l’orchestre, la fosse du rideau de scène et deux hautes colonnes de marbre coiffée d’un fragment d’entablement. Histoire Localisation Descriptif. Arènes d'Arles. Les arènes d'Arles sont un amphithéâtre romain construit vers 80-90 apr. J. -C. sur les ordres de l’empereur Domitien, dans le cadre des extensions flaviennes de la ville. L’amphithéâtre d'Arles est le monument le plus important de l’ancienne colonie romaine qu'il nous est permis d’admirer, quelque deux millénaires après son édification. Son architecture est entièrement conçue en rapport avec sa vocation de lieu à grands spectacles, accueillant un public nombreux. À Arles, comme dans tout l'Occident, l'amphithéâtre est, de la fin du Ier au milieu du IIIe siècle, le signe le plus évident de la romanisation. Des documents historiques montrent qu’il est encore utilisé sous l’épiscopat de Césaire[Note 1] et après le passage de la cité sous la domination franque[Note 2], jusque vers 550[Note 3].
Le médecin et géographe Jérome Münzer de passage dans la cité d'Arles en 1495 écrit : « Aujourd'hui, de pauvres gens habitent ce théâtre, ayant leur cahutes dans les cintres et sur l'arène[4]. » Patrimoine de la ville d'Arles. Amphithéâtre (arènes) fin Ier siècle apr. J. -C. Présentation L’amphithéâtre est le monument le plus important de l’ancienne colonie romaine qui nous soit permis d’admirer, quelque deux millénaires après son édification. Son architecture est entièrement Vue aérienne de l'amphithéâtre conçue en rapport avec sa vocation de lieu à grands spectacles, accueillant un nombreux public.
Dans leur élévation initiale, les gradins pouvaient recevoir environ 21 000 spectateurs, dont les flux étaient savamment organisés par un réseau de portes, galeries et escaliers, sur plusieurs étages. Devenu dès le début du Moyen Âge une véritable ville close et fortifiée, l’édifice ne fut dégagé qu’au XIXe siècle. Il retrouva alors, pour partie, sa fonction initiale, notamment avec la tauromachie, ce qui lui vaut sont appellation courante actuelle d’« arènes ». C’est aujourd’hui le monument de la ville le plus visité, portant ainsi l’image d’Arles dans le monde entier. Histoire Dessin de François Huard, 1824 Localisation. Orange : le destin étonnant de l'Arc de triomphe - Paris a son Arc de triomphe, Orange aussi. Le destin n’est pas le même ; à Orange, il devient tour à tour : Arc, ruines, forteresse, partie de muraille, centre de tir, ruines et à nouveau Arc.
C'est l'un des plus anciens et des plus grands arcs de triomph La construction de l'Arc Construit entre 10 et 27 après JC, sous le règne de l’empereur romain Auguste, l’Arc commémore la Guerre des Gaules, après accord du sénat de Rome. Dédié à la gloire des vétérans de la deuxième légion gallique, fondateurs de la colonie romaine d’Orange (Arausio), puis à Tibère. Il célèbre les victoires du général romain Germanicus sur les peuples barbares (Cimbres, Teutons et Ambrons) battus dans la plaine d’Orange; il symbolise la suprématie de Rome sur mer comme sur terre. Il est situé sur la via Agrippa reliant Arles à Lyon (RN 7 actuelle) à 500 pas de la ville.
Il était entièrement sculpté, mais malheureusement ce monument a perdu certaines parties (piédestaux de statues monumentales au second attique). Arc d'Orange. Côté ouest et façade sud. Histoire[modifier | modifier le code] Arc de Titus pendant la Terreur. L'arc a probablement été érigé entre les années 20 et 25, pour commémorer les victoires de Germanicus, mort en 19, et possiblement « restitué » à Tibère en 26/27, selon l'interprétation que l'on donne à la dédicace ajoutée à cette date sur les deux faces du monument[3].
Au Moyen Âge, le monument fut fortifié pour servir de bastion avancé, à l'entrée de la ville. Études, fouilles et restaurations[modifier | modifier le code] L'arc a été restauré dès les années 1820 par l'architecte Auguste Caristie[4], [3], qui commença par dégager les contreforts et ajouts médiévaux, avant de procéder à une reconstitution non agressive du monument, remplaçant les parties inutilisables ou manquantes de façon identifiable et s'interdisant le recours à l'imagination, si fréquent dans les restaurations entreprises par les architectes du XIXe siècle. Le dernier nettoyage de l'arc s'est terminé en octobre 2009[5]. soit : Arc de Triomphe | Orange. L'Arc de Triomphe et les Vestiges du Temple | Théâtre Antique & Musée d'Orange : Théâtre romain et musée d'Orange, Orange - Géré par Culturespaces. Théâtre antique d'Orange. Le théâtre antique d'Orange, construit sous le règne d'Auguste au Ier siècle av.
J. -C. par les vétérans de la IIe légion de Jules César, est un des théâtres romains les mieux conservés au monde avec celui de Bosra en Syrie. Il dispose encore d'un impressionnant mur extérieur avec l'élévation d'origine (104 m de long pour 35 m de haut). Le mur extérieur ou postcænum est long de 104 m et haut de 35 m[1]. « C'est la plus belle muraille de mon royaume », dit Louis XIV lors d'une visite[2]. À l'origine, il était précédé d'un portique, dont il subsiste une arche du côté ouest. D'un aspect très sobre, en grand appareil de pierre, la façade est divisée en trois niveaux. Au rez-de-chaussée, trois portes rectangulaires — la « porte royale » au centre, les deux « portes des hôtes » sur les côtés — sont séparées par une série d'arcades. La cavea pouvait contenir quelque 9 000 spectateurs[3] répartis selon leur rang social.
Le bâtiment fut fermé en 391. Le mur extérieur. Le Théâtre Antique | Orange. Le Théâtre Antique | Théâtre Antique & Musée d'Orange : Théâtre romain et musée d'Orange, Orange - Géré par Culturespaces. Tour Magne. La Tour Magne — Nîmes la Romaine. Ville de Nîmes - La Tour Magne. Arènes de Nîmes. Ville de Nîmes - Les arènes. Les Arènes de Nîmes — Nîmes la Romaine. Maison Carrée. Nîmes - Le temple romain dit « Maison Carrée » | Odysseum. La Maison Carrée - Nîmes. Le Pont du Gard, un ouvrage antique | Site du Pont du Gard. Pont du Gard. Pont du Gard | Avignon et Provence.