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Fukushima

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Le nucléaire japonais gangréné ? Outre les négligences de l'exploitant TEPCO (Tokyo Electric Power COmpany), l'accident nucléaire de Fukushima (Japon) a-t-il été favorisé par le laxisme de certains décideurs ?

Le nucléaire japonais gangréné ?

Plusieurs membres de l’équipe gouvernementale auraient été rétribués par des acteurs du secteur. Les associations de protection de l’environnement ne pouvaient rêver meilleur scandale pour légitimer leurs accusations récurrentes de connivences. Depuis des années, elles reprochent à la filière nucléaire son opacité, en particulier en France et au Japon, voire des relations « inconvenantes » entre ses principaux responsables et les pouvoirs publics. Des financements qui ne sont certes pas illégaux, mais qui sèment le trouble sur les décisions énergétiques prises avant l’accident de Fukushima, en mars 2011. Transparence. Le Japon a manifestement du mal à renoncer au nucléaire. Aujourd'hui quasiment exclu du mix énergétique national, le nucléaire japonais peut-il renaître de ses cendres ?

Le Japon a manifestement du mal à renoncer au nucléaire

L’Allemagne en sait quelque chose, elle qui pourrait se voir dans l’obligation de retarder la transition énergétique décrétée l’an passé par Angela Merkel : sortir de l’atome civil est tout sauf une sinécure. Sans doute ne faut-il pas chercher ailleurs les raisons du report de la divulgation du plan énergétique japonais par le gouvernement de Yoshihiko Noda.

Un nouvel accident nucléaire à Fukushima ? La piscine de la centrale de Fukushima abrite mille cinq cents barres de combustible nucléaire.

Un nouvel accident nucléaire à Fukushima ?

Si elle venait à se vider après un tremblement de terre, les conséquences humaines et environnementales seraient terribles... La piscine du réacteur numéro quatre de la centrale accidentée abrite plusieurs centaines de barres de combustible nucléaire. Alors que l’opposition à l’atome civil ne faiblit pas dans le pays, au contraire (des manifestations rassemblant plusieurs centaines sinon plusieurs milliers de personnes ont même lieu chaque semaine devant les bureaux du Premier ministre Yoshihiko Noda, en poste depuis un an presque jour pour jour), le gouvernement japonais a eu la bonne idée de réitérer la semaine dernière son souhait de sortir du nucléaire « à moyen ou à long terme ». Japon : les anti-nucléaire haussent le ton.

Des dizaines de milliers de personnes se réunissent chaque semaine au Japon pour manifester leur opposition à la reprise du programme nucléaire.

Japon : les anti-nucléaire haussent le ton

Seize mois après, Fukushima reste une plaie béante. Le redémarrage des réacteurs numéros trois et quatre de la centrale d’Ohi n’est pas du goût de tout le monde. En la circonstance, le gouvernement de Yoshihiko Noda ne s’est pas fait que des amis, très loin de là. Si la prochaine stratégie énergétique nationale, qui sera dévoilée dans les semaines à venir, devrait accorder une place de choix aux énergies renouvelables, on ignore encore le sort qui sera réservé au nucléaire. Il reste que près de deux mois après la remise en service des turbines précitées, un renouveau atomique partiel n’est pas à exclure. Inquiétant, le constat a été émis par des experts auteurs d’un rapport commandé par le gouvernement, évoqué la semaine dernière dans ces colonnes et que les « anti-atome » nippons ne devraient pas se priver d’exploiter pour étayer leur thèse. M. Le nucléaire revient en grâce au Japon. Le réacteur numéro trois de la centrale nucléaire d’Ohi a redémarré hier soir.

Le début d’une série ? Le redémarrage du réacteur numéro trois de la centrale d’Ohi – avant celui du numéro quatre dans quelques jours – est loin de faire l’unanimité… Inquiets pour la santé économique de la région, les élus locaux y étaient globalement favorables. Le Japon remet en route deux réacteurs nucléaires. Le parc nucléaire japonais représente près de 30 % de sa production énergétique Après avoir complètement fermé son parc nucléaire il y a un mois, le Japon vient de rallumer deux réacteurs nucléaires.

Le Japon remet en route deux réacteurs nucléaires

Passant outre la volonté de millions de ses concitoyens et de nombreuses entreprises de sortir définitivement du nucléaire, le gouvernement remettra finalement en route deux réacteurs en prévision de l’été, les numéros 3 et 4 de la centrale d’Ohi. En prévision des habituelles chaleurs de l’été et donc d’une consommation accrue d’électricité, même si les Japonais ont démontré qu’ils sont capables d’économiser substantiellement l’énergie lorsque les circonstances l’exigent, le Premier ministre Yoshihiko Noda a pris le risque d’éroder passablement sa cote de popularité et de se voir accuser de plier devant les exigences du lobby de l’atome.

Des mesures contre un éventuel tsunami Crédits photos: Flickr – Kawakubo Takuo. Fukushima a fait grimper le compteur des émissions de GES. Les énergies fossiles sont revenues en grâce au Japon à la suite de l'accident de Fukushima La catastrophe a entraîné la mise hors service progressive de l’ensemble des réacteurs atomiques japonais… et par extension une contribution sensiblement renforcée des centrales fossiles.

Fukushima a fait grimper le compteur des émissions de GES

Les écologistes du monde entier ont salué les décisions allemande et suisse de démanteler l’ensemble de leurs centrales nucléaires, respectivement en 2022 et 2034. Consécutives à l’accident de Fukushima (Japon), dues pour partie aux fortes pressions exercées par l’opinion publique, mais par-dessus tout historiques, elles pourraient cependant se traduire par des difficultés d’approvisionnement. C’est en fait déjà le cas de l’autre côté du Rhin, malgré un record de production photovoltaïque enregistré il y a moins de deux semaines, où le parc éolien onshore est quasiment saturé. Là-bas, les technologies fossiles ont vu leur participation énergétique réaugmenter. Naoto Kan admet une gestion parfois défaillante de l’accident nucléaire de Fukushima. L'ex-Premier ministre japonais (à gauche) est devenu un partisan incontestable de la sortie du nucléaire L’ancien Premier ministre japonais a fait son autocritique.

Naoto Kan admet une gestion parfois défaillante de l’accident nucléaire de Fukushima

La vie reprend doucement son cours dans certaines villes évacuées à la suite de l’accident de Fukushima. Seize mille des cent mille personnes évacuées à la suite de l'accident de Fukushima seront autorisées à regagner leur domicile dans les prochaines semaines Autrefois sans histoire, ces trois villes situées juste au bord du périmètre d’exclusion de vingt kilomètres défini par les autorités sont devenues « fantômes » à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima.

La vie reprend doucement son cours dans certaines villes évacuées à la suite de l’accident de Fukushima

Radioactivité (très) supérieure aux normes autorisées oblige, leurs habitants ont dû les fuir, le plus souvent en n’emportant avec eux que le strict nécessaire. Treize mois plus tard, Kawauchi, Tamura et Minamisoma, qui ont été épargnées par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011, sont en cours de repeuplement. La fin programmée de la centrale nucléaire de Fukushima. Le démantèlement de la centrale de Fukushima devrait prendre quatre décennies Alors que le gouvernement japonais étudie l’hypothèse de redémarrer deux réacteurs nucléaires, les numéros 3 et 4 de l’unité d’Ohi, TEPCO a indiqué hier que quatre des six turbines de la centrale de Fukushima qui n’auront officiellement plus d’existence administrative à compter de vendredi seront démantelées.

La fin programmée de la centrale nucléaire de Fukushima

Titanesque, cette entreprise nécessitera environ quatre décennies selon les autorités nippones et l’opérateur. Avec des techniques qu’il reste à imaginer… Une issue prévisible étant donné le piètre état de la centrale, accidentée voici treize mois et qui, malgré l’« arrêt à froid » des réacteurs, officialisé en décembre par le Premier ministre Yoshihiko Noda en personne, continue de mobiliser l’attention de nombreux techniciens de l’exploitant. D’ici la fin de la semaine, le Japon ne comptera donc plus « que » cinquante turbines, dont quarante-neuf en maintenance ou désactivées pour une durée indéterminée. Un an après l’accident de Fukushima, les anti-nucléaire ne désarment pas. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers partout dans le monde à commémorer à leur manière le triste anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima (Japon). 11 mars 2011, 14h46 heure locale.

Un an après l’accident de Fukushima, les anti-nucléaire ne désarment pas

Le destin de dizaines de milliers de Japonais, et dans quelques heures d’un pays tout entier, est en train de basculer. Un tremblement de terre de magnitude 9,0 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre se situe à cent-trente kilomètres à l’est de Sendai, va bientôt engendrer un tsunami. L’Asie du Sud-Est avait été ravagée par un autre raz-de-marée monstrueux le 26 décembre 2004. Le Japon, lui, avait été épargné. On saura beaucoup plus tard que TEPCO (Tokyo Electric Power COmpany), l’exploitant de la centrale de Fukushima, que cet enchaînement de drames naturels a rendue incontrôlable, a voulu évacuer ses employés, estimant qu’il n’y avait plus rien à faire ni à espérer.

Pour l’heure, les images choc se succèdent sur les télévisions du monde entier. Des éléments radioactifs retrouvés chez des enfants à 220 kilomètres de Fukushima. Cette association indépendante a vu le jour après la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) afin d’effectuer des analyses de la radioactivité. Dotée d’un laboratoire indépendant, elle propose maintenant – gratuitement – ses services aux autorités japonaises. Près de Fukushima, des fermiers japonais refusent d’abandonner leurs troupeaux. Le gouvernement japonais a donné l’ordre aux éleveurs de la zone contaminée d’euthanasier leurs troupeaux Un vieil éleveur japonais donne à manger à ses vaches.

Réunies dans une étable, rien ne semble pouvoir les déranger. Nucléaire : la pression des pêcheurs fait reculer TEPCO. Vent debout contre le projet de TEPCO de déverser d'importantes quantités d'eau contaminée dans l'océan Pacifique, la Fédération japonaise des coopératives de pêche a finalement obtenu gain de cause Neuf mois que l’opérateur électrique TEPCO (Tokyo Electric Power COmpany) fait parler de lui, le plus souvent en mal.

Neuf mois que l’exploitant de la centrale de Fukushima 1 (Japon), dans une situation financière déplorable, lutte avec l’énergie du désespoir pour s’extirper du piège nucléaire qu’il a lui-même créé, à force de manquements, dans un contexte empreint de suspicions. Très tôt conscients de l’ampleur du désastre, ses employés ont il est vrai d’abord voulu abandonner le navire en perdition, ce qui ne pouvait que le discréditer gravement. Des estimations erronées et d’une manière générale une stratégie de communication sujette à caution ont fait le reste, générant un climat de défiance dont tout indique qu’il s’inscrira dans la durée. Fukushima : Le gouvernement japonais critiqué par Greenpeace pour sa gestion de la décontamination.

Les habitants situés au-delà de la zone de 20 kilomètres de la centrale accidentée sont livrés à eux-mêmes, dénonce Greenpeace Après avoir mesuré des taux de radiation bien supérieurs à la normale dans les préfectures voisines de la centrale de Fukushima, l’association a lancé un appel fort aux pouvoirs publics nippons.

Dans un communiqué, Ike Teuling, spécialiste des radiations nucléaires pour l’ONG, les a exhortés à au moins évacuer les enfants et les femmes enceintes domiciliés dans un périmètre d’au moins 60 kilomètres autour de la centrale. Les analyses effectuées à Watari et Onami, à une soixantaine de kilomètres du site accidenté, ont montré que les doses de radiations étaient dix fois supérieures à la normale. La population de Minamisoma, dans la préfecture de Fukushima, ont été évacués à cause d’un taux de radiation trop élevé mais, alors que ceux relevés à Watari et Onami par Greenpeace sont sensiblement équivalents, aucune mesure n’a été prise pour évacuer les habitants.

Nucléaire : la situation à Fukushima est pire que prévu. La préfecture de Fukushima souhaite que les deux centrales nucléaires qu’elle abrite soit intégralement démantelées Est-ce une manière pour TEPCO (Tokyo Electric Power Company) de signifier que les choses sont (encore) plus difficiles que prévu ? Fukushima : le gouvernement japonais invite les journalistes sur place. Fukushima : TEPCO redoute une fission nucléaire sur le réacteur 2.

D’aucuns peuvent commencer à se dire que l’opérateur est maudit… Il n’en menait pas large, le député japonais du Parti démocrate du Japon (PDJ) au pouvoir Yasuhiro Sonoda. Fukushima : 20 millions de tonnes de débris en approche d’Hawaï. Le désastreux enchaînement tremblement de terre puis tsunami du 11 mars dernier a dévasté le nord est du Japon et entraîné le plus terrible accident nucléaire au monde après la catastrophe de Tchernobyl en 1986. Des villages entiers ont littéralement été rasés par le tsunami et des quantités très importantes de débris ont rejoint la mer. La reconstruction devrait prendre au bas mot une dizaine d’années dans les zones dans lesquelles le gouvernement aura décidé qu’il est envisageable de bâtir à nouveau. Fukushima : découverte de riz contaminé au césium radioactif à plus de 50 kilomètres de la centrale.

Japon : le typhon Roke a frappé Tokyo mais a épargné Fukushima. Le typhon Roke a fait au moins dix morts et cinq disparus et provoqué notamment d'importantes perturbations à Nagoya et Tokyo 2011 n’en demeure pas moins une pour le Japon, ébranlé par un tremblement de terre suivi d’un tsunami d’une épouvantable violence en mars et confronté à une catastrophe nucléaire dont il ne se relèvera pas de sitôt. La nature s’acharne sur ce pays qui venait tout juste de se remettre de la crise économique et qui, vu les coûts mirobolants générés par le drame de Fukushima 1 et la nécessaire reconstruction des zones sinistrées, se retrouve plongé dans un chaos financier historique.

Japon : la mobilisation des anti-nucléaires grandit. Alors que les trois quarts des réacteurs nucléaires nippons sont actuellement à l'arrêt, plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont réunis hier à Tokyo pour réclamer le renoncement du gouvernement à l'énergie atomique Ils étaient soixante mille hier selon les organisateurs (vingt-mille d’après la Police) à manifester sous un chaud soleil dans les rues de Tokyo (Japon) pour réclamer l’arrêt des centrales nippones.

Rassemblés à l’appel de plusieurs organisations non loin du sanctuaire Meiji, les manifestants, parmi lesquels le musicien et acteur Ryuichi Sakamoto et le Prix Nobel de Littérature 1994 Kenzaburo Oe, qui a pris position dès les jours qui ont suivi l’accident de Fukushima 1, ne croient pas en la fatalité. Fukushima : l’autre anniversaire du week end.

Le 11 mars dernier, le Japon subissait une catastrophe naturelle hors norme, faisant sombrer le pays dans une crise historique et provoquant une catastrophe nucléaire sans précédent depuis celle de Tchernobyl. Fukushima : Naoto Kan s’en prend à TEPCO. Fukushima : le scandale des eaux usées. Fukushima : vers une augmentation des impôts pour financer la sortie de crise. Fukushima : un nouveau Premier ministre pour gérer la crise nucléaire. Redémarrage d’un réacteur nucléaire au Japon. Japon : les fruits de mer pêchés présentent des taux élevés de radioactivité. Fukushima : TEPCO enregistre de nouvelles pertes colossales. Japon : Ban Ki Moon est en visite à Fukushima. Fukushima : le gouvernement envisage de créer une nouvelle agence de sécurité nucléaire. Japon : deux nouveaux ministres pour faire face à l’après Fukushima.

Japon : les dégâts causés par le séisme et le tsunami évalués à 150 milliards d’euros. Japon : le moral des entreprises au plus bas alors que des inquiétudes planent quant à l’exposition aux radiations. Japon : toutes les centrales nucléaires du pays seront passées au crible. Japon : Le ministre de la Reconstruction Ryu Matsumoto claque la porte. Japon : le gouverneur de Tokyo juge le nucléaire incontournable.

Fukushima : la peur d’une nouvelle catastrophe nucléaire n’a pas disparu. Fukushima : l’opération de décontamination des eaux radioactives est arrêtée. Fukushima : des taux de radioactivité de plus en plus inquiétants. Fukushima : les autorités japonaises se veulent rassurantes. L’ouest du Japon à son tour soumis à des restrictions d’électricité. Japon : le directeur de l’AIEA en visite à la centrale de Fukushima 1. Japon : le gouvernement met à contribution les industriels pour financer la reconstruction post-séisme.

Fukushima : quand le gouvernement japonais verrouille l’information. Japon : le gouvernement nie toute censure autour de l’accident nucléaire de Fukushima. Fukushima : d’importantes conséquences pour l’Homme et l’environnement. Fukushima : la crise nucléaire est encore loin d’être maîtrisée. Fukushima : de nouvelles complications dans les opérations de décontamination des eaux radioactives. Fukushima : la crise nucléaire mute en crise alimentaire. Les « gitans du nucléaire » de Fukushima. L’ouest du Japon à son tour soumis à des restrictions d’électricité.