Diane Arbus sur Pinterest. Sous l'oeil subtilement ambigu de Diane Arbus. "Le monde est plein de personnages de romans à la recherche de leur histoire", disait l'américaine Diane Arbus. Les Jumelles (1967) qui ouvrent la grande exposition au Jeu de paume lui donnent raison. Sous son objectif, ces fillettes ordinaires semblent tout droit sorties d'Alice au pays des merveilles : habillées et coiffées de la même manière, cultivant la ressemblance jusqu'à la nausée, elles semblent même avoir un bras en commun.
Pas étonnant que ces deux créatures aient inspiré les jumelles fantomatiques de Stanley Kubrick dans Shining. Chez le spectateur, ces deux êtres identiques et pourtant uniques créent un malaise : car le portrait, loin d'éclaircir le mystère de l'identité, ne fait que le renforcer. "La photographie est un secret sur un secret, disait Diane Arbus. Plus elle en dit, moins vous en savez. " Celle-ci, bienvenue, n'aide pas la lecture de l'oeuvre : il n'y a aucun texte pour accompagner les images, et surtout aucun chapitre pour ponctuer l'exposition. "Acte polisson" Insatisfaction | Diane Arbus & Nan Goldin. "Ça a quelque chose de froid, de rude. » [...] Je pense que ça fait mal d’être photographié, un peu.. " Cette citation de Diane Arbus tirée de l’article Universalis sus-cité revient sur le double aspect de la violence et de la douleur en photographie: la douleur du modèle face à l’acte de se faire prendre en photo, et la douleur du spectateur face au résultat.
Ce second aspect est développé plus amplement dans l’article intitulé "Le spectateur face à l’image: le choc". L’émission de l’atelier de la création sur France Culture, « Diane Arbus le diable au corps » traite à plusieurs reprises de la question du rapport entre Diane Arbus et son sujet. Diane Arbus - Norman Mailer at home, Brooklyn, N.Y. - 1963 Il y a un témoignage marquant de Norman Mailer, écrivain et réalisateur Américain qui dit que « donner un appareil photo à Diane arbus c’est comme mettre une grenade dégoupillé dans les mains d’un enfant. » « il se détache de ses parents, se met de profil et les regarde.
Diane Arbus, une chronologie, de Diane Arbus. Diane Arbus, le diable au corps - Création Radiophonique. D'Amaury Chardeau et Nathalie Battus, mixage Jean-Baptiste Etchepareborde Un rêve, tel qu’elle le raconte à la fin de sa vie : « Je suis sur un magnifique paquebot, tout blanc, avec du doré, très rococo, une vraie pièce montée. Il y a de la fumée dans l’air, les gens boivent et jouent. Je sais que le bateau est en feu et qu’on est en train de couler doucement ; les autres aussi le savent, mais ils sont très gais, ils dansent, chantent, délirent un peu. C’est sans espoir. Je suis très exaltée. Je peux photographier tout ce que je veux. » Profitant de la première rétrospective de son œuvre en France – jusqu’au 5 février au musée du Jeu de paume – cette émission propose de revisiter l’une des icônes les plus secrètes de la photographie contemporaine, disparue à 48 ans en juillet 1971 dans la chaleur étouffante de New-York, les veines tranchées dans sa baignoire.
Jean-Claude Lemagny à la BNF A. A propos des photos d’Arbus, Walker Evans parlait de « la naïveté du diable ». Avec: Remerciements. Masters of photography - Diane Arbus (documentary, 1972) Fur streaming vk. Biography. Before her suicide in 1971 she had already become a serious influence to photographers of the younger generation, and there have since been three book of her work published. "Diane Arbus - An Aperture Monograph" (1972) is a memoir of images designed by her daughter, Doon Arbus, celebrating her career and style and individuality; "Magazine Work" (1984) exhibits lesser known commercial works including pictures for Esquire, Harper's Bazaar, and The Sunday Times Magazine for London; "Untitled" (1995) is the only book devoted to solely one project, photographs taken at unknown residences for mentally handicapped people between 1969 and 1971.
Arbus' work impacts the photography world with a sharp attack on the boundaries of what is considered to be "proper" or "tasteful" art. In 1972, Diane Arbus was the first American photographer to be exhibited at the Venice Biennale. The Visual Discovery Tool. DIANE ARBUS - THE PHOTOGRAPHIC WORK.