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Gaz de schiste

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Le gaz de schiste est une arnaque. Des nouvelles du front de l’énergie avec le gaz de schiste écologique. Si vous n’entendez plus parler de l’exploitation des gaz de schiste en France, c’est tout à fait normal : vos élus s’en chargent entre eux, et vous en parleront bientôt. A la rentrée, très certainement. Mais pourquoi les gaz des schiste sont-ils si importants, me direz-vous ? Et bien, pour quelques broutilles, comme une dépendance française gazière très forte à la Russie (et quelques autres), un vieillissement du parc nucléaire, un coût de plus en plus exorbitant des énergies dites « standards », et les fameuses prévisions apocalyptiques au doigt mouillé des prêtres du réchauffement climatique-qui-va-tous-nous-engloutir-avant-2050-avec+4,8°sur-toute-la-planète le réchauffement climatique.

Ah non alors ! Il va encore nous reparler du Giec, là ça commence à bien faire ! Oui, mais, voyez-vous, il y a des raisons à cela, que vous allez vite comprendre. (link is external) Un rapport de parlementaires Le ministère en rajoute un couche. Gaz de schiste : des fuites de méthane 100 fois plus importantes que les estimations officielles. Des chercheurs américains ont découvert que les puits de forage des gaz de schiste libèrent du méthane à des niveaux plus importants que ce qu’ils pensaient auparavant. Au moyen de capteurs placés dans un avion, les scientifiques ont constatés que lors de la phase de forage des puits, ces derniers relâchaient dans l’atmosphère 100 à 1000 fois plus de méthane que ce que l’EPA (Agence américaine de Protection de l’Environnement) estimait jusqu’à présent. Les observations effectuées au-dessus du gisement de Marcellus en Pennsylvanie (l’un des plus importants réservoir de gaz de schiste des Etats-Unis) montrent que 7 puits, soit 1 % de ceux étudiés par les chercheurs, rejettent 34 grammes de méthane par seconde alors que l’EPA estimait ces rejets entre 0,04 grammes et 0,30 grammes par seconde.

Ces fuites de méthane dans l’atmosphère ont lieu lors de la phase du forage du puits, c’est-à-dire avant de fracturer la roche-mère pour en extraire le méthane. Gaz de schiste : énorme lobbying et défaillance démocratique (No Gazaran - Doris Buttignol) Le gaz de schiste sera exempté d'étude d'impact environnemental en Europe. Les lobbys pétroliers et gaziers se frottent les mains. Le 12 mars, le Parlement européen a adopté la révision de la directive portant sur les Études d’impact environnemental (EIE). Et a décidé que les activités d’exploration et d’extraction des hydrocarbures de schiste seront exemptées d’études d’impact environnemental.

Une telle étude est pourtant obligatoire pour près de 200 types de projets, tels que la construction de ponts, de ports, d’autoroutes, de décharges de déchets ou d’élevages intensifs. Ces études, de nature technique, ont été développées depuis les années 1970, et dans certains cas sont devenues obligatoires pour apprécier les conséquences environnementales de la réalisation de projets d’aménagement et d’infrastructures publics et privés qui, par l’importance de leurs dimensions ou leurs incidences sur le milieu naturel, pourraient porter atteinte à ce dernier.

La fin des « lourdeurs administratives » et « exigences inutiles », selon les lobbys Maxime Combes. USA / Gaz de schiste : Une première, des tremblements de terre ressentis hier dans l'Ohio sont visiblement directement liés à l'extraction de gaz par fracturation hydraulique.