Sous l'oeil subtilement ambigu de Diane Arbus. "Le monde est plein de personnages de romans à la recherche de leur histoire", disait l'américaine Diane Arbus.
Les Jumelles (1967) qui ouvrent la grande exposition au Jeu de paume lui donnent raison. Sous son objectif, ces fillettes ordinaires semblent tout droit sorties d'Alice au pays des merveilles : habillées et coiffées de la même manière, cultivant la ressemblance jusqu'à la nausée, elles semblent même avoir un bras en commun. Pas étonnant que ces deux créatures aient inspiré les jumelles fantomatiques de Stanley Kubrick dans Shining.
Chez le spectateur, ces deux êtres identiques et pourtant uniques créent un malaise : car le portrait, loin d'éclaircir le mystère de l'identité, ne fait que le renforcer. Diane Arbus: humanist or voyeur? Diane Arbus killed herself, aged 48, on 26 July 1971.
On the 40th anniversary of her death, it's worth reconsidering her artistic legacy. Her work remains problematic for many viewers because she transgressed the traditional boundaries of portraiture, making pictures of circus and sideshow "freaks", many of whom she formed lasting friendships with. If Arbus undoubtedly felt at home among the outsiders she photographed, she also experienced a frisson of guilty pleasure when photographing them. DIANE ARBUS - THE PHOTOGRAPHIC WORK.