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Veille - Innovations sociales

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Pro bono : pourquoi faire de la compétence un bien public. Si l’évolution du bénévolat associatif est étudiée chaque année, l’émergence de nouvelles formes d’engagement citoyen reste peu documentée. C’est le cas du pro bono. Afin d’offrir une vision complète de l’engagement en France, Pro Bono Lab inaugure le premier laboratoire de recherche international sur le pro bono à travers la création d’un fonds de dotation. Le 27 janvier 2015 à l’Espace Fondation EDF, Pro Bono Lab et la Fondation EDF, premier partenaire du Fonds, ont donc organisé une conférence participative animée par Vincent Edin, afin de fêter la naissance du Fonds de dotation Pro Bono Lab, et les quatre ans de l’association, en se posant la question : pourquoi faire de la compétence un bien public ?

La compétence, telle est la richesse humaine, inestimable, qui se situe au cœur de la logique du pro bono. Cette question du sens du mécénat est aussi au cœur de la réflexion de la Fondation EDF, qui co-organisait la soirée avec Pro Bono Lab. Antoine Faure, consultant pro bono. Les territoires en marche vers la co-construction.

Depuis 2008, l’Observatoire national des partenariats étudie le développement des relations entre associations et entreprises. Trois principaux enseignements en ressortent. Premièrement, le mouvement de co-construction est maintenant largement enclenché. Il mobilise près d’une association sur deux et plus de deux entreprises sur trois. Ce ne sont plus seulement les grandes organisations pionnières qui expérimentent ces nouvelles alliances, mais plus largement les PME et les associations locales. Deuxièmement, la nature des relations s’est largement diversifiée. Aux côtés du mécénat, ce sont des pratiques responsables, la coopération économique et même l’innovation sociétale qui sont venues compléter la palette des possibles.

Pour que la dynamique territoriale soit féconde, il est nécessaire qu’elle soit animée. Se mobiliser pour agir ensemble "Une source d’innovation, levier de performance et moteur de transformation" Faire des économies en rencontrant ses voisins : vive la consommation collaborative ! La consommation collaborative désigne un modèle dans lequel l’usage prédomine sur la propriété, via le partage, le don, l’échange, la vente (occasion) ou encore la location.Les motifs de consommation collaborative peuvent être variés : engagement environnemental, souhait de soutenir l’économie locale, économies financières ou encore volontéde (re)créer du lien social. Entre autres types de consommation collaborative, on peut citer l’autopartage, le covoiturage, le prêt d’argent entre particuliers, l’hébergement entre particuliers (gratuit, payant ou via échange d’appartements) ou encore le mouvement des Incroyables Comestibles (Incredible Edible), dont le principe est de planter, dans un espace public ou sur son rebord de fenêtre, des fruits et légumes qui peuvent être cueillis par tous.

Quel bénéfice en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d’énergie ? Deux types de consommation collaborative sont décrits ci-dessous. • Le stockage collaboratif. Le "Buy one, give one" ou la philanthropie intégrée à la stratégie de l’entreprise. Tout est parti d'un voyage. En janvier 2006, à l'occasion de vacances en Argentine, l'entrepreneur texan Blake Mycoskie, alors âgé de 29 ans, rencontre une volontaire américaine participant à un projet de distribution de chaussures pour des enfants défavorisés. En l'aidant à distribuer les chaussures de village en village, Mycoskie prend conscience qu'il pourrait mettre ses talents d'entrepreneur au service des enfants démunis. De retour aux États-Unis, il lance son entreprise Shoes for a better tomorrow, devenue par la suite Toms. Le concept: proposer aux consommateurs du Nord des alpargata, un type d'espadrille argentine, avec la promesse qu'en contrepartie d'une paire achetée, une autre sera distribuée à un enfant dans le besoin quelque part dans le monde.

Ce business model, que Mycoskie a breveté sous l'appellation de "one for one" (un pour un) est appelé "Buy one, give one" (un acheté, un donné). Un concept adaptable à tous les secteurs. Le numérique en renfort de la solidarité associative. A l’ère du numérique, beaucoup d’associations manquent de moyens pour s’équiper et de temps pour se former. Or les technologies informatiques sont devenues incontournables pour donner plus d’efficacité et d’ampleur aux actions solidaires. « Le programme AdB SolidaTech souhaite renforcer l’impact des associations via le numérique et les aider à innover », explique Nesrine Dani, qui en est responsable.

AdB signifie « Ateliers du Bocage » pour cette entreprise d’insertion basée dans les Deux-Sèvres et spécialisée dans le recyclage de produits informatiques et de téléphonie. « Nous sommes les relais en France d’un réseau international, Techsoup Global, qui établit des partenariats avec de grandes entreprises pour obtenir du matériel, des licences gratuites ou à bas coût. » 10 500 associations en France sont concernées Lancé en 2008, le programme concerne aujourd’hui 10 500 associations en France. Des projets innovants Agnès MARRONCLE (à La Rochelle) Les fondations territoriales, un nouveau contrat social? Qu'est-ce que le mécénat de compétences? De la campagne publicitaire au jardinage, en passant par l'expertise juridique, le mécénat de compétences concerne 11% des entreprises mécènes, selon une étude Admical-CSA de 2012. Décryptage de cette forme de philanthropie qui rend service au secteur associatif de plus en plus professionnel, tout en répondant à la quête de sens de certains salariés.

En quoi consiste le mécénat de compétences? Le mécénat de compétences est la mise à disposition gracieuse, ponctuelle ou régulière, d’un salarié volontaire à une association d’intérêt général, durant son temps de travail. L’entreprise fait un prêt de main d’œuvre pour une durée donnée ou réalise une prestation de service, comme la création d'un site internet, par exemple. Les conditions dépendent du besoin de l’association (une demie journée peut suffire à former des bénévoles aux réseaux sociaux), de la faisabilité et des attentes du collaborateur volontaire.

Une forme de mécénat défiscalisable Quelles compétences? La fondation territoriale, une idée qui fait son chemin... près de chez vous! L’heure des élections municipales est bien souvent l’heure des promesses, mais elles se font cette année dans un contexte exceptionnel de disette budgétaire et d’économies volontaires de la sphère publique qui ne laisseront que bien peu de marge de manœuvre aux élus pour agir et développer les services essentiels à la vie de leur communauté.

On peut se morfondre, ou considérer que ces temps turbulents sont propices à l’innovation, l’émergence et le développement d’initiatives; qu’il appartient à la société civile de trouver des propositions nouvelles et de les expérimenter; au politique d’en favoriser l’essor et l’essaimage, à l’administration d’en faciliter la mise en œuvre. Adapter le modèle anglo-saxon de "community foundation"au contexte français Le territoire, lieu de vie, lieu de construction identitaire fondé sur des rapports historiques, affectifs, économiques, professionnels est aisément mobilisateur... pour peu qu’il bénéficie des outils catalyseurs. Philanthropie de proximité. Mecenova, un site pour créer du lien. Mecenova est un nouveau site qui se propose de développer les partenariats entre les associations et les entreprises. Inauguré le 26 janvier, notamment en présence du Haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch, son ambition est d’être "le premier site de rencontres dédié au mécénat et aux partenariats solidaires".

Le projet a été lancé par IMS-Entreprendre pour la Cité, dont l’objectif est de promouvoir la responsabilité sociétale des entreprises. Des rubriques comme "10 conseils pour un partenariat réussi" constituent une mine de renseignements pour les entreprises qui souhaitent soutenir des associations et les associations à la recherche de mécènes. Le cabinet d'audit Deloitte et l’opérateur de téléphonie SFR font partie des membres fondateurs de Mecenova. > Découvrez Mecenova en cliquant ici. Quand les magasins gratuits font commerce du don. Vous lisez un article qui a été lu en priorité par les abonnés premium La crise économique et la prise de conscience sur la nécessité du recyclage et de la réduction des déchets ont favorisé le développement d’un nouveau système économique : celui du don.

Face à ce constat, de nombreux magasins gratuits s’engouffrent dans la brèche et font commerce de vos dons. Enquête sur le phénomène. Les magasins gratuits, qui font commerce de vos dons, ne sont pas nouveaux mais sont en pleine renaissance. Cependant, ils connaissent un développement et une croissance continue. En effet, des piliers comme Emmaüs ou autre Croix Rouge font depuis bien longtemps commerce des dons récoltés (habits, livres, etc.). Mais face aux traditionnels « piliers », de nouveaux acteurs font leur apparition. Les magasins gratuits, comment ça marche ? L’idée est simple : venez et servez-vous ! Oxfam France, des dons pour un monde plus juste Oxfam est une ONG qui mobilise le pouvoir citoyen contre la pauvreté. Relations associations-entreprises: de la défiance à la co-construction.

Les relations associations–entreprises se sont radicalement transformées en quelques années. D’une logique d’ignorance, voire de défiance, ces deux mondes sont progressivement passés à une logique de dialogue, notamment sur les questions d’innovation sociétale. Environ 84% des Français souhaitent que les entreprises et les associations répondent ensemble aux défis de société auxquels nous sommes confrontés, selon la deuxième vague de notre étude Arpea-citoyens. Ils ont parfaitement conscience que ces derniers obligent tous les acteurs, publics et privés, à réinventer leur modèle pour faire face aux nouvelles exigences économiques, sociales et environnementales. Ils considèrent que les partenariats sont un levier pour y répondre. 21% des entreprises engagées dans une démarche de partenariat Il est vrai que la dynamique est récente, puisque 69% des partenariats ont moins de 5 ans [pdf].

Lire aussi: Convergences 2015, vers la co-construction d’un nouveau monde! Comment valoriser le mécénat de compétences? Mettre à profit ses compétences à titre non lucratif pendant ses heures de travail peut encore surprendre. Pourtant, le mécénat de compétences est un "dispositif gagnant/gagnant" selon Antonella Desneux, directrice de la responsabilité sociétale, de la citoyenneté et du développement durable chez SFR. Le mécénat de compétences consiste à "impliquer le salarié par le biais d'actions concrètes", explique Estelle Lauvergne d'IMS-Entreprendre pour la Cité, un réseau de 200 grandes entreprises engagées dans la lutte contre la discrimination. Ainsi, une entreprise met à disposition des salariés volontaires pendant leur temps de travail à des associations partenaires qu'ils ont sélectionnées ensemble. Tout est bon pour valoriser les salariés qui s'engagent: journaux internes, expositions, rencontres...

Prêter ses salariés à des associations participe "à leur épanouissement et au développement de leur créativité, explique Charlotte Dekoker, de l’Admical. Chouchouter ses salariés Un mouvement lent.