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PEDAGOGIE

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Comment réinvestir les élèves dans leurs apprentissages. David Bouchillon, Professeur d’Histoire Géographie et Education civique au Collège Aliénor d’Aquitaine, Salles, en Gironde nous communique son expérience et son cheminement vers la classe inversée. Les enseignants se plaignent souvent, moi aussi d’ailleurs, de l’absence de motivation des élèves, de leur absence d’intérêt pour leurs apprentissages. Il faut dire que la passivité des élèves en classe, le manque de travail à la maison pourrait confirmer ces plaintes. C’est de ce constat que je suis parti il y a maintenant deux ans.

De l’évaluation par compétences... Depuis plusieurs années, j’ai tenté à plusieurs reprises de mettre en place le travail et l’évaluation par compétences. Ces deux difficultés ont disparu avec l’année scolaire 2010-2011 en découvrant le logiciel en ligne Sacoche et par la décision de m’affranchir du livret de compétences et de privilégier les capacités et compétences du programme d’Histoire Géographie Education civique. à la classe inversée.... Le premier bilan. Une méthode pédagogique: la classe inversée.

Avantages de cette méthode Elle permet de former les élèves à des compétences très utiles pour la suite de leur formation et dans leur vie: - être capable de travailler en équipe, - être capable d'expliquer à un autre quelque chose qu'on a compris soi-même; - être capable d'apprendre en se servant d'un livre (et maintenant d'un cours sur Internet) Elle facilite aussi un travail plus individualisé du côté de l'élève et du côté de l'enseignant.

Enfin elle permet de faire travailler les élèves plus qu'ils ne le font habituellement et paradoxalement de donner moins de travail à l'enseignant ! Qu'est-ce qu'une classe inversée? Habituellement l'enseignant doit préparer "son" cours chez lui ainsi que quelques exercices d'application; puis vient la présentation de ce cours que les élèves prennent en note (plus ou moins bien !) Un descriptif possible du déroulement (comme je l'ai pratiqué) Évaluation du travail des élèves Les difficultés sont moins évidentes: Pédagogie inversée. Apprentissage inversé : mode d’emploi. Après une phase d’indifférence et de curiosité prudente, l’apprentissage inversé (Flipped learning) entre maintenant dans la phase des critiques : la majorité des enseignants n’a encore aucune expérience de la méthode et présente toutes les bonnes raisons de ne pas l'essayer.

Un récent article de Alan November et Brian Mull (Flipped learning: A response to five common criticisms), détaille les principes de la méthode et quelques réponses aux critiques. Apprentissage inversé : méthode résumée Les étudiants se préparent pour la classe en regardant des vidéos, écoutant des balados, lisant des articles ou méditant des questions faisant appel à leurs connaissances déjà acquises. Après avoir consulté ces contenus, les étudiants rapportent ce qu’ils ont compris et organisent des questions ou précisent les zones de confusion. Comme on le voit, il n’y a rien de bien révolutionnaire, sinon que le recours aux technologies.

Réponses aux critiques - Le rôle du professeur est modifié. Ressources. Classe inversée : des résultats scolaires nettement supérieurs. Au Calhoun Community College, en Alabama, les étudiants sont responsables de connaître la matière avant d’arriver en classe. Sur place, ils travaillent ensemble sur des projets leur permettant de progresser dans leurs apprentissages, tout en menant des discussions significatives avec l’enseignant.

Bienvenue à l’ère de la classe inversée! Le concept de classe inversée est très populaire ces temps-ci. L’idée a notamment fait du chemin avec la popularité grandissante de la Khan Academy, un espace Web qui fait la promotion de l’apprentissage libre et gratuit pour tous. Au Calhoun Community College, c’est la réalité de plusieurs groupes. Le modèle a été présenté à l’occasion d’une conférence Web organisée par eSchool News, un site américain d’information en éducation.

Dans les dernières années, le Calhoun Community College a vu sa clientèle augmenter de 25 % en raison de l’explosion démographique. Elles servent néanmoins une mise en garde. À lire aussi : Enseigner à l’ère des hackers.