Lactalis : le PDG Emmanuel Besnier en est l'actionnaire majoritaire - Agroalimentaire. C'est une grande première pour Lactalis.
Le groupe laitier a dévoilé son organisation interne et le détail de ses comptes. L'entreprise familiale a dû sortir de son silence dans le cadre de son OPA sur Parmalat. Lactalis, troisième groupe laitier mondial, est beaucoup moins opaque depuis ce week-end du 14 mai. Dans leur déclaration officielle d'OPA sur Parmalat, les dirigeants ont révélé de nombreuses informations sur leur société.
N'étant pas cotée en bourse, Lactalis ne publie pas de rapports financiers détaillés, et l'organisation de la société restait donc jusqu'à maintenant pour le moins vague. La structure du capital de Lactalis, propriété de la famille Besnier Au chapitre des résultats financiers, ils sont globalement positifs. L'endettement du groupe est élevé : 4,3 milliards d'euros après le rachat de 29% de Parmalat. Si 100% des actionnaires de Parmalat accepte de vendre ses actions, l'endettement de Lactalis monterait à 7,7 milliards d'euros.
"L’épidémie d'E-Coli actuelle est exceptionnelle" - Agroalimentaire. Suite à l'épidémie qui touche l'Allemagne, Gilles Salvat, directeur du laboratoire Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) de Ploufragan-Plouzané (Finistère), spécialisé sur la qualité sanitaire des denrées animales, revient pour L'Usine Nouvelle sur les risques des bactéries E-Coli.
L'Usine Nouvelle - D’où viennent les bactéries Escherichia Coli ? Gilles Salvat - Il y a une multitude de sortes d’E-Coli différentes, dont beaucoup ne sont pas pathogènes. L’homme en possède plusieurs millions dans son tube digestif, de même que les animaux. Mais certaines souches ont acquis au cours du temps un caractère pathogène. C’est notamment le cas de O157 :H7 dans le secteur de la viande, que l’on surveille particulièrement dans les steaks hachés. Comment se situent les bactéries E-Coli en matière de risque ? Dans le cas actuel en Allemagne, quelle est la souche incriminée ? Quelle est l’origine ? Dans quels autres produits peut-on trouver des E-Coli ? Comment détecte-t-on ces bactéries ? Yoplait : acquisition finalisée pour General Mills - Agroalimentaire.
Le groupe américain General Mills est bien propriétaire de la moitié du fabricant de yaourts Yoplait, dont il était le franchisé aux Etats-Unis depuis de longues années.
General Mills a racheté pour environ 1,2 milliard de dollars (830 millions d'euros) 51% du capital de la société opérationnelle Yoplait S.A.S. et 50% de l'entité détentrice des marques Yoplait partout dans le monde. Un rachat réalisé auprès du fonds d'investissement PAI Partners et de la coopérative Sodiaal. L'américain détient et gère la licence Yoplait aux Etats-Unis depuis 1977, et en a fait le numéro un sur le marché américain du yaourt. General Mills sera associé à Sodiaal dans la gestion de Yoplait, dans la mesure où la coopérative reste co-actionnaire de la société opérationnelle et de l’entité détentrice des marques, a rappelé son communiqué. Kraft Foods va être séparé en deux - Agroalimentaire. Taxe sodas : "Le gouvernement ne maîtrise pas grand-chose" - Boissons. L'Europe s'ouvre au Stevia - Agroalimentaire. La Commission européenne devrait autoriser dans quelques jours la commercialisation dans l'Union européenne des édulcorants à base de stevia.
En France, le produit est déjà autorisé depuis septembre 2009. Les industriels sont prêts à se lancer sur le marché. La stevia est un petit arbuste originaire d'Amérique Latine dont les feuilles recèlent des composés à haut pouvoir sucrant, les stéviosides. L'un d'entre eux, le Rebaudioside-A (reb-A), est particulièrement intéressant. Ce nouvel édulcorant possède l'avantage d'être d'origine naturelle, alors que la plupart des édulcorants intenses sont d'origine chimique. Les industriels des édulcorants, Cargill (avec sa marque Truvia), Merisant (avec la marque Pure Via) sont déjà dans les starting-blocks pour développer le marché européen. Ainsi, en France, Cargill s'est allié il y a quelques semaines avec le groupe Cristal Union (filiale de l'Allemand Sudzücker), qui commercialise la marque Daddy.
L'acquisition de Foster's par SABMiller validée par l'Australie - Boissons. Le gouvernement australien a approuvé jeudi le rachat de la marque fétiche du pays par le brasseur britannique SABMiller.
"Le gouvernement accueille favorablement les investissements étrangers en Australie et continue à affirmer que les investissements sont compatibles avec l'intérêt national de l'Australie", a déclaré jeudi le ministre australien des Finances Wayne Swan. SABMiller a néanmoins dû prendre une série d'engagements, compte tenu du caractère emblématique de Foster's en Australie.
La gestion des opérations continuera à se faire dans le pays. SABMiller a également promis de ne délocaliser aucune installation de Foster's produisant de la bière pour les besoins de l'Australie.