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Environnement, bien être

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Avons-nous vraiment envie de devenir la Silicon Valley. C’est un petit pays que vous visitez en voiture. D’abord un long boulevard à trois voies, bordé de grands arbres – pins, palmiers, eucalyptus - qui cachent les maisons s’éparpillant à distance les unes des autres. De magnifiques maisons (les styles à la mode en ce moment : Château de la Loire et villa méditerranéenne), des maisons qui valent des millions, que leurs propriétaires dissimulent derrière des murs de briques et de petites forêts. Votre guide vous dit : "Ici, ce sont les Champs Elysées". Mais vous ne voyez personne sur ces Champs Elysées, à l’exception des rares voitures. D’ailleurs, précise votre guide, il y a 5 ans, il n’y avait pas grand-chose ici. Vous passez devant une école. Il suffit de tourner, d’emprunter la rue marchande de la ville, de passer la voie ferrée pour arriver dans un quartier semi-industriel où il n’y a plus aucun arbre.

Maitres et serviteurs. Ce petit pays, ce n’est pas la Grèce, ni le Portugal. Pourquoi ? Xavier de la Porte. Les chefs européens des droites europhobes. Les anti-FN Royaume-Uni : Nigel Farage (UK Independence Party) "Bad boy" de la politique britannique, cet amateur de bitter, jamais avare d'un bon mot, promet au pays d'en finir avec l'Europe.

Libertaire et anti-élite, ce presque quinquagénaire, fils de courtier, aime se moquer d' Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen et son charisme de "chiffon mouillé". Longtemps considéré comme un clown en politique, il a acquis, à la faveur de la crise, une influence notable. Au point que le premier ministre, David Cameron, qui assimilait l'UKIP à "une bande de cinglés", promet aujourd'hui un référendum sur l'adhésion de son pays à l'Europe. L'UKIP refuse tout amalgame avec le Front national. Plastique et suremballages. Les plastiques, des déchets néfastes pour les écosystèmes. Les polymères portent de nombreux torts à la biodiversité : étouffement ou famine pour les animaux qui les ont ingérés, pollution du milieu marin, prolifération d'espèces invasives... Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Les milliards de fragments de déchets qui s'agglomèrent, pour des centaines d'années, dans les gyres au centre des océans, portent de nombreuses atteintes à la faune et à la flore marines.

L'exemple le plus – tristement – emblématique est celui des tortues qui s'étouffent avec des sacs plastiques qu'elles prennent pour des méduses. "Ce sont les espèces les plus sensibles aux déchets, explique François Galgani, océanographe et chercheur spécialiste des déchets à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. Les études ont montré qu'un tiers de certaines espèces de tortues échouées avaient ingéré des plastiques. " >> Lire l'article : "Le '7e continent de plastique' : ces tourbillons de déchets dans les océans" ACTION VERTE – Un entonnoir géant pour nettoyer les océans. La plate-forme imaginée par Boyan Slat utilise les vents et courants pour aspirer les déchets. L'idée peut paraître saugrenue mais elle est des plus sérieuse.

Depuis près de trois ans, Boyan Slat, un jeune Néerlandais de 19 ans, travaille sur le projet d'une plateforme semblable à un entonnoir géant capable de nettoyer les océans. La nouveauté aujourd'hui : une étude de faisabilité affirme que son concept pourrait fonctionner et permettre de débarrasser l’océan Pacifique de la moitié de ses déchets plastiques en dix ans, soit 70 millions de kilos.

>> Lire aussi : Le 7e continent de plastique : ces tourbillons de déchets dans les océans >> Lire aussi : Les plastiques, des déchets néfastes pour les écosystèmes Si son invention voit le jour, elle aura très certainement un impact considérable sur l'état de nos océans. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité. Le "7e continent de plastique" : ces tourbillons de déchets dans les océans.

Sous l'effet des courants, des milliards de fragments de plastique sont amalgamés dans les mers. Ils ont été multipliés par cent dans le Pacifique en quarante ans, selon une étude récente. Le Monde.fr | 09.05.2012 à 11h19 • Mis à jour le 09.05.2012 à 15h58 | Par Audrey Garric En réalité, ce phénomène, qui effraye et fascine à la fois, ressemble plus à une "soupe de plastique" constituée de quelques macro déchets éparses, mais surtout d'une myriade de petits fragments. "L'image d'un continent sert à sensibiliser le grand public, mais ne rend pas compte de la réalité, explique François Galgani, océanographe et chercheur spécialiste des déchets à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).

Il s'agit plutôt d'une multitude de micro-plastiques, d'un diamètre inférieur à 5 mm, en suspension à la surface ou jusqu'à 30 mètres de profondeur, difficiles à voir de loin. Mais quand on puise dans l'eau, on en remonte une quantité impressionnante. " Déchets électroniques. Extractivisme et anthropocène. Pourquoi l'air est pollué quand il fait chaud en hiver.

La pollution aux particules fines, pour laquelle l'alerte maximale a été déclenchée en Ile-de-France mercredi, est favorisée par un phénomène d'inversion de température et une absence de vents. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric On respire mal dans une grande partie de la France et c'est en partie à cause du beau temps. Le niveau maximal d'alerte à la pollution aux particules fines a été déclenché en Ile-de-France, mercredi 12 mars, après six jours de fortes concentrations de poussières dans l'air.

Ce niveau, atteint à partir d'une concentration de 80 microgrammes de PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 microns) par mètre cube d'air, a également été franchi dans une grande partie nord du pays, des départements de l'Ouest et quasiment toute la région Centre et Rhône-Alpes. Lire : Tout comprendre à la pollution de l'air aux particules fines Lire : Pollution : davantage de circulation alternée en 2014 Lire : Particules fines : vraiment 42 000 morts par an en France ? Kaya, l'équation qui calcule l'avenir de l'humanité. Quand, en 1972, Dennis Meadows propose au Club de Rome le rapport qui le fera connaître, le monde en pleine croissance économique et démographique refuse de considérer avec sérieux le pessimisme du chercheur et de son équipe du MIT.

Quarante ans plus tard, la planète réalise à quel point Meadows avait pu tomber juste dans ses analyses. Pour qu’elle soit réaliste, il est désormais accepté que l’écologie doit être imbriquée dans des problématiques globales : économiques, scientifiques et démographiques. Et même si Meadows a récemment réaffirmé qu’il était trop tard pour l’humanité, comprendre l’équation de Kaya qui permet de dynamiser les rapports entre les composantes d’un écosystème est primordial pour penser l’avenir de l’espèce. Dennis Meadows, 2012. 76 % des français estiment que le réchauffement climatique aura un impact sur leur vie. Qu’implique la nécessité d’avoir une vision globale ? Les limites de la croissance, mise à jour. L’équation de Kaya peut alors s’énoncer ainsi :

Futur. La justice américaine doit déterminer si les chimpanzés sont des personnes. Pour lutter contre la pollution de l’air… Pékin détruit 500 barbecues. Dans la guerre que mène la Chine contre la pollution de l'air massive, surnommée l'"Airpocalypse", Pékin commence par la plus petite des batailles. Au terme d'une campagne de trois mois, les autorités de la capitale ont détruit 500 barbecues en plein air, pour réduire les taux de particules fines PM2,5 - celles dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres et qui sont les plus dangereuses dans la mesure où elles peuvent entrer profondément dans les poumons.

Une décision qui n'a pas manqué de susciter la critique et l'ironie parmi les habitants, qui estiment que le gouvernement devrait se focaliser sur les principales sources de pollution : les centrales électriques fonctionnant majoritairement au charbon, l'industrie et la circulation automobile. Le gouvernement fait en effet face à une vive résistance des tentaculaires sociétés d'Etat et des intérêts locaux, comme je l'expliquais dans une précédente note de blog. Audrey Garric. L’homme au même niveau que l’anchois dans la chaîne alimentaire. Dans la chaîne alimentaire, l'homme ne se situe pas au sommet, comme il pourrait le penser, mais au même niveau que... les anchois et les cochons. Bien loin, donc, d'un super prédateur. C'est la conclusion d'une étude originale, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur les écosystèmes, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences lundi 2 décembre.

Pour arriver à ce résultat déroutant, l'équipe conjointe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'Agrocampus-Ouest a utilisé un outil classique en écologie, mais qui n'avait jamais été appliqué à l'homme auparavant : le niveau trophique, qui permet de positionner les différentes espèces dans la chaîne alimentaire. A la base de cette échelle, et donc tout en bas de la chaîne alimentaire, la valeur 1 correspond aux plantes et au plancton. Car manger un carnivore n'a pas le même impact que manger un végétal. SALÉ – Les papillons boivent les larmes des tortues. Dans l'ouest de l'Amazonie, les papillons frôlent les tortues, offrant à qui passe par ici le plus beau des aperçus.

Mais l'amour est de courte durée, car le papillon n'a qu'une pensée : picorer le sodium, qu'il ne trouve qu'au minimum. Beaucoup trop loin de l'océan, la forêt est aussi coupée des vents. Or la tortue est carnivore, le sodium gorge son corps. Le papillon, en manque de sel, doit donc jouer sa ritournelle. Cela n'est pas une fable de La Fontaine, mais un phénomène observé dans l'ouest de la forêt amazonienne. Le manque de sel pousse d'ailleurs d'autres animaux à adopter des comportements inhabituels, précise Live Science qui cite Phil Torres, un scientifique du centre de recherche Tambopata, au Pérou. Quant aux papillons, ils ne sont pas que grâce et délicatesse. Moralité : on a toujours besoin d'un plus salé que soi. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité. Le koala menacé d'extinction à cause du réchauffement. Ce marsupial pourrait disparaître si rien n'était fait "en urgence" pour planter à la fois des arbres qui le protègent de la canicule durant le jour et des eucalyptus, dont il se nourrit la nuit, selon une étude.

Le koala, une des icônes australiennes, est menacé de disparition par le réchauffement climatique, selon une étude de l'université de Sydney qui met en garde : son extinction pourrait se précipiter si rien n'était fait "en urgence" pour planter à la fois des arbres au feuillage fourni qui le protègent de la canicule durant le jour et des eucalyptus, dont il se nourrit la nuit. Pendant trois ans, Mathew Crowther, de l'université de Sydney, a suivi 40 koalas par satellite afin d'étudier leur habitat et leur alimentation. Il a ainsi montré comment l'animal se réfugie la journée dans de grands arbres, dont le feuillage le protège du soleil et des feux de brousse.

>> Regarder la carte interactive sur les impacts du réchauffement climatique. A La Réunion, les baleines réussissent leur "come back" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo (envoyée spéciale à La Réunion) Un jet d'eau s'élève à l'horizon azur, puis une masse sombre s'ébroue à la surface de l'océan Indien : la baleine à bosse a bien voulu se montrer. Son petit la suit de près. D'autres congénères croisent alentour, à quelques encablures de la côte ouest de l'île de la Réunion, où les mammifères marins ont fait leur réapparition il y a six ans environ.

Ils viennent désormais s'y accoupler et donner naissance à leur baleineau durant l'hiver austral, avant de repartir en octobre vers les eaux froides de l'Antarctique et son krill. Alors que leur population avait été décimée entre 1940 et 1960, les baleines à bosse reprennent leurs aises dans ce coin de l'hémisphère Sud où elles ne sont plus chassées depuis 1979. Pour La Réunion, c'est une aubaine : le grand cétacé est un emblème autrement plus attractif pour les touristes étrangers que le requin bouledogue et ses attaques de surfeurs. A la place du porc. LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Macha Séry Révélé par la presse mi-septembre, le fait divers a pu faire sourire. Un porcher atteint de surdité a fait condamner son employeur, coupable de l'avoir exposé, sans protection, au bruit infernal des cochons six jours sur sept.

Lors de l'audience, le président du tribunal des affaires de Sécurité sociale de Lons-le-Saunier (Jura) avait souligné que l'ouvrier quinquagénaire travaillait dans des "conditions incompatibles avec la dignité humaine". Tel est précisément le coeur du roman passionnant d'Isabelle Sorente, 180 jours, soit la durée de vie d'un porc de la naissance à l'abattoir : comment ne pas faire des cauchemars, comment ne pas perdre la raison ou la sensibilité, lorsque l'on travaille au sein d'une porcherie industrielle ?

Un récit sur la filière porcine ? Pouah ! On s'en boucherait presque le nez. L’homme au même niveau que l’anchois dans la chaîne alimentaire. Dans la chaîne alimentaire, l'homme ne se situe pas au sommet, comme il pourrait le penser, mais au même niveau que... les anchois et les cochons. Bien loin, donc, d'un super prédateur. C'est la conclusion d'une étude originale, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur les écosystèmes, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences lundi 2 décembre. Pour arriver à ce résultat déroutant, l'équipe conjointe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'Agrocampus-Ouest a utilisé un outil classique en écologie, mais qui n'avait jamais été appliqué à l'homme auparavant : le niveau trophique, qui permet de positionner les différentes espèces dans la chaîne alimentaire.

A la base de cette échelle, et donc tout en bas de la chaîne alimentaire, la valeur 1 correspond aux plantes et au plancton. Car manger un carnivore n'a pas le même impact que manger un végétal. Climat : Ne reste-t-il plus que les gouvernants à convaincre ? Le Monde.fr | | Par Chantal Jouanno (Sénatrice de Paris, co-présidente du think tank Ecolo-Ethik) et Stephen Boucher (Directeur de programme, European Climate Foundation) "On agira le jour où l'on se heurtera à un mur". C'est ce que nous entendons souvent répondre quand nous appelons à lutter plus énergiquement contre le changement climatique. Peut-être ceux qui nous parlent ainsi voient les Français à l'image du Passe-Muraille de Marcel Aymé, "un excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers les murs sans en être incommodé…" Le mur pourtant est de plus en plus visible. En mai dernier, la teneur moyenne en dioxyde de carbone dans l'atmosphère, mesurée régulièrement sur le volcan Mauna Loa, a dépassé les 400 ppm.

Nos dirigeants voient-ils ce mur ? Ce cinquième rapport du GIEC doit marquer la fin de la procrastination et le début d'une ère d'action. Dans la nouvelle de Marcel Aymé, Dutilleul finit "comme figé à l'intérieur de la muraille. APOCALYPSE EAU – Bienvenue à Arc-de-Triomphe-sur-mer.