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Moebius/Gir

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Je me souviens de Moebius (1938-2012) - AAAAaaaargh!! Doit-on préciser que j'ai été littéralement dévasté d'apprendre le décès de Jean Giraud/Moebius. Cet homme adorable, toujours gentil, qui ne s'est jamais souvenu de mon prénom alors que nous nous connaissions depuis près de vingt ans. Moebius taillait son chemin à travers sa propre réalité. Il n'avait nul besoin de s'attacher au réel du commun des mortels. C'est à la galerie Slomka en novembre 2010 que j'ai eu comme un déclic.

J'ai entrevu sa possible fin. Moebius m'a reconnu. Il a mis un prénom sur mon visage. Moebius était un être à part, doublé d'un artiste au génie visionnaire qui a façonné mon imaginaire de l'âge de 8 ans jusqu'à aujourd'hui. Je lui dois bien ses quelques lignes qui diront, je l'espère, tout l'amour que je vouais à son oeuvre et à l'homme. J'ai découvert Gir avant Moebius. Mon père avait emprunté le nouveau Blueberry, Angel Face, tandis que moi j'avais loué un Ric Hochet dont j'ai oublié le titre. Le temps a passé. J'étais allé chez lui à Montrouge.

LE FIGARO. Pour se souvenir de Jean Giraud (alias Gir ou Moebius)… Cet article reprend surtout une interview réalisée par Gilles Ratier, en 1992, au festival de Saint-Malo, laquelle n’a été publiée, qu’en partie, dans le n°27 du fanzine Sapristi (daté de l’hiver 1993), au milieu de plusieurs autres retranscriptions d’entrevues supervisées par Alain Ledoux et Olivier Maltret. Comme nous l’a rappelé Jean Depelley, Jean Giraud a démarré dans la bande dessinée, en tant que professionnel, en 1956, alors qu’il était encore aux Arts Appliqués. C’est d’ailleurs dans cette école artistique qu’il va rencontrer Jean-Claude Mézières et Pat Mallet qui voulaient, eux aussi, faire de la « bédé »…. Or, dès ses débuts, Giraud dessine des westerns : que ce soit dans le mensuel Une sélection d’histoires de Far-West de Marijac (les humoristiques « Frank et Jérémie ») ou dans les hebdomadaires confessionnels des éditions Fleurus qu’étaient Cœurs vaillants (avec des histoires réalistes ou humoristiques, plus ou moins courtes, dus aux scénaristes maison),

Blueberry et l'Incal orphelins après la mort de Moebius. Décès de Moebius : la dernière chevauchée de Jean Giraud. Blueberry et l'Incal orphelins après la mort de Moebius. Sitôt l'annonce de sa disparition confirmée par sa belle-soeur et proche collaboratrice, internet s'est enflammé pour célébrer sur le réseau twitter, dans toutes les langues, ce "géant" et pleurer "l'un des meilleurs dessinateurs du monde".

Jean Henri Gaston Giraud (son vrai nom), qui signait également Gir certaines de ses oeuvres, aurait eu 74 ans en mai. "Il est mort ce matin des suites d'une longue maladie", a indiqué à l'AFP une proche de la famille, qui travaille également aux éditions Moebius Production/Jean Giraud qu'il avait fondées à Paris en 1996. Pour beaucoup, il reste l'un des créateurs les plus audacieux du genre, un pionnier à l'influence considérable, auquel la Fondation Cartier pour l'Art contemporain avait rendu un hommage majuscule, en 2010-2011, en organisant une rétrospective de ses oeuvres au style unique et en perpétuelle évolution. "Je pèse mes mots : Moebius restera dans l'histoire du dessin, au même titre que Dürer ou Ingres", a-t-il dit à l'AFP. Par. Décès de Jean Giraud, alias Moebius, 'un des grands maîtres'

C'est après une longue maladie que Jean Giraud Moebius est décédé, ce samedi 10 mars. Dessinateur et scénariste né le 8 mai 1938, Jean Giraud, dit Moebius, mais également Gir, son autre pseudonyme, s'appelait en réalité Jean Henri Gaston Giraud. Connu du grand public sous le nom de Moebius, Jean Giraud vient de s'éteindre à Paris. Ce dessinateur et scénariste de bandes dessinées était né en 1938. Créateur de la célèbre série Blueberry, Moebius a été décoré en 1985 de l'Ordre des Arts et des Lettres par François Mitterrand. Formé par Jijé, l'artiste en devenir travaille d'abord à l'encrage d'un épisode de Jerry Spring, La route de Coronado, qui parut dans le magazine Spirou. Mais c'est au sein de la publication rivale, Pilote, que Jean Giraud est embauché en 1963 pour dessiner des aventures western.

C'est la naissance de Blueberry. Les réalisateurs les plus grands auront fait appel à lui, depuis James Cameron, en passant Joe Pytka. Retrouver l'intégralité desBD de Moebius Pour approfondir. Mort de Moebius : la planète BD en deuil. PARIS, 10 mars 2012 (AFP) - De très nombreuses réactions peinées ont accueilli samedi l'annonce du décès de Jean Giraud/Moebius, père de Blueberry et de l'Incal, inventeur d'un style qui a influencé toute une génération de dessinateurs en France et dans le monde.

Voici une synthèse des réactions récoltées par l'AFP: - Jean-Claude Mézières, créateur de la série BD "Valérian et Laureline" qui était à l'Ecole des Arts appliqués avec Moebius quand ils avaient 15 ans : "C'était un fou de dessin. Il passait sa vie sur le papier. J'ai toujours jalousé son habileté... Quand nous étions à l'école et qu'il nous montrait son carnet de croquis, on savait. On savait qu'il avait ce talent, cette intuition géniale, dans la tête et jusqu'au bout des doigts" Le dessinateur Moebius est mort - France Inter. Le dessinateur et scénariste Moebius, alias Gir ou Jean Giraud, est mort aujourd'hui à l'âge de 73 ans des suites d'une longue maladie.

En 1985, il avait été décoré de l'Ordre des Arts et des Lettres par François Mitterrand. En octobre 1963, de retour de la guerre d'Algérie, Jean Giraud adapte le western de Jean-Michel Charlier " Blueberry ". Les aventures du lieutenant, anti-héros buveur et tricheur, vont assurer sa célébrité sous son état civil d'origine. A la fin des années 1960, pour illustrer des magazines et livres de SF dans un tout autre style graphique, il se crée le pseudonyme de Moebius, d'après le nom du mathématicien allemand découvreur du célèbre ruban. Hommage à Moebius deans l'émission 'Comme on nous parle ' du 12 mars 2012 Le portrait de Meobius par Matthieu Culleron : En 2010, la Fondation Cartier pour l'art contemporain, à Paris, lui consacre une rétrospective majeure : "Moebius, trans-forme". Moebius était l'invité d'Eclectik de Rébecca Manzoni le 30 janvier 2011. Jean Giraud, alias Moebius, l’homme qui révolutionna la BD - Europe1.fr - Café découvertes.

La dernière interview de Moebius à 15'40 - Un Monde de Bulles. Jean Giraud. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean Giraud Jean Giraud à Łódź en 2008 Jean Henri Gaston Giraud, né le à Nogent-sur-Marne et mort le à Paris, est un auteur français de bande dessinée, connu sous son propre nom et sous les pseudonymes de Mœbius et Gir. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] Issu d'un milieu modeste, il passe son enfance à Fontenay-sous-Bois, dans la banlieue parisienne.

Débuts[modifier | modifier le code] À l’âge de 15 ans, il vend sa première histoire au dessinateur Marijac[1]. Après avoir effectué un séjour de neuf mois au Mexique, chez sa mère, il effectue son service militaire, tout d'abord chez les chasseurs en Allemagne, puis en Algérie[1]. Blueberry[modifier | modifier le code] Mœbius[modifier | modifier le code] À partir de la fin des années 1960, Jean Giraud illustre une série de magazines et de livres de science-fiction dans lesquels il aborde des thèmes plus personnels et moins conventionnels. Bibliographie de Jean Giraud. Notes sur la science-fiction de Mœbius | ReS Futurae – le carnet. L’auteur de bande dessinée Mœbius (pseudonyme de Jean Giraud) a souvent été qualifié de novateur dans le domaine de la science-fiction.

Ses innovations ont davantage concerné le plan esthétique et narratif que thématique. Investi dans la bande dessinée, mais aussi dans le travail visuel au cinéma et dans l’animation, il a traité certains thèmes de la science-fiction d’une manière particulière, fortement marquée à la fois par la littérature et par la subculture underground hippie, notamment dans la revue qu’il a cofondée en 1975, Métal hurlant. Cette culture a aussi eu un retentissement sur son esthétique, largement reprise des paysages et des topoï du western dont il a illustré l’une des séries-phares, Blueberry. Cette esthétique est aussi caractérisée par une géométrisation du décor et un travail sur les formes organiques également perceptibles dans les films sur lesquels il a travaillé.

“La Déviation” (1973), “Arzach”, Les Humanoïdes associés, 2000. Genres de science-fiction 9 T.