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La consommation collaborative ou le mythe de la perceuse

La consommation collaborative ou le mythe de la perceuse
La consommation collaborative a la vent en poupe, c’est indéniable. Elle suscite donc assez logiquement plus d’une vocation entrepreneuriale dans son sillage. Mais avant de se lancer dans la création du Airbnb de la perceuse / de la tente / du meuble à chaussures (rayer la mention inutile), mieux vaut garder la tête froide : les startups du « partage » sont des entreprises comme les autres. Derrières les réussites éclatantes du Bon Coin, d’Airbnb ou de BlaBlaCar, qui génèrent des dizaines voire des centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires, se cache une réalité souvent bien plus rude pour les entrepreneurs de la consommation collaborative. Derrière l’engouement médiatique des dix-huit derniers mois, un constat s’impose : de plus en plus de projets mettent la clé sous la porte. Je suis moi-même passé par là : à la fin de l’année 2011, je créais ma plateforme et me lançais dans l’aventure de Cup of teach, une place de marché de cours entre particuliers. Related:  Ville collectiveNouvelles perspectives technologiques

The Mock Trial of the Collaborative Economy This is the first part of the series titled “The quest for new value(s)”, where I aim at drawing a critical analysis of the collaborative economy with the objective to identify the key points where our action is needed now. After two years of one-sided praise of the collaborative economy, it is being put under merciless scrutiny. Accused of increasing inequalities while capturing the value created by communities, the various models gathered under this umbrella term are depicted as the most savage version of capitalism. What if this ruthless critics are focusing too much on the most visible flaws, while overlooking the real issues we have to start solving now? Shall we abandon these models and practices all together or is there still hope that they could help us navigate toward a system that ensures a fair distribution of opportunities among all? The reasons for delusion The collaborative economy is going through dark times. Please change the bloody record Why?

Elon Musk le fou, Elon Musk le visionnaire (Institut Ressources) Nous sommes en train de changer le monde, de changer l’histoire, et vous en êtes ou pas, Elon Musk "Musk a créé ce qui manque à beaucoup de créateurs de la Silicon Valley: une vision du monde qui ait un sens. Là où Mark Zuckerberg veut vous aider à partager des photos de bébés, Musk veut...eh bien sauver l’humanité d’une disparition accidentelle ou auto-infligée," écrit Ashlee Vance, journaliste au New-York Times et auteur de la biographie: "Tesla, PayPal, SpaceX: l’entrepreneur qui va changer le monde." Ashlee se souvient d’une de ses premières rencontres avec Elon Musk, dans un somptueux restaurant de poisson de la Silicon Valley. Face à ce redoutable et exigeant homme d’affaire, Ashlee, s'imaginant que l'attendait une âpre négociation, avait préparé un long et tumulteux argumentaire: "A ma grande surprise, il m’arrêta au bout de deux ou trois minutes et dit simplement: "Okay". Soudain, à la fin du repas, Elon Musk pose cette question à Vance: "Vous me prenez pour un dingue ?" Sources:

Biographies de Bernard Besson et Michel Besson Il est l'actuel dirigeant de BEIC, société qu'il a fondé en 1991, regroupant désormais 50 collaborateurs. Il a fondé sa carrière en occupant le poste de Manager pour le compte de Dun and Bradstreet et de directeur du renseignement commercial au sein de S&W, filiale de Factofrance Heller et Lyonnaise de Banque. Il enseigne à l'INSA de Lyon et est intervenu à l'EGE École de Guerre Économique. Il a suivi comme auditeur, le treizième cycle de la formation à l'intelligence économique à l'IHEDN, l'Institut des Hautes Études de la Défense Nationale. Il réalise fréquemment des interventions comme à l’École de Police de Saint Cyr, à l’École Française des Barreaux pour la Cour d'appel de Paris, au MEDEF ou encore dans les différentes CCI. Il est directeur de publication du magazine RIE "Regards sur l'Intelligence Économique". Il est co-auteur avec Yolaine Laloum de "Tout savoir sur vos partenaires, le guide du renseignement commercial"

14 propositions pour une économie open Au printemps dernier, Philippe Lemoine nous a sollicité pour réaliser des propositions liées aux OpenModels dans le cadre de sa mission sur la transformation numérique. Le rapport final a été rendu public le 7 novembre et nous sommes ravis de constater que les plus emblématiques ont été reprises. Le 29 juin, nous avons rassemblé une quinzaine de représentants des différents territoires de l’Open (dont Lionel Maurel, Bastien Guerry, Valérie Peugeot, Jean-Luc Wingert, Frédéric Charles, Benjamin Tincq, Karine Durand-Garçon et Louis-David Benyayer). La session a été très productive, nous avons proposé 14 actions concrètes pour les soutenir. Toutes ces propositions sont dans le livre Open Models. Expliquer les licences et en créer de nouvelles Les open models développent une nouvelle approche de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur. Proposition 1 : Développer de nouvelles licences dans la lignée des peer production & reciprocity licence Mobiliser les pouvoirs publics

Economie d'énergie : une "bulle de lumière" pour éclairer les passants SmartNodes , une spin-off de l'université de Liège (ULg), s'est lancée dans l'élaboration et le commerce d'éclairage public intelligent. L'utilisation de son système d'éclairage permettrait d'économiser 80 % des coûts d'énergie et 30 % des coûts de maintenance. Comment ça marche ? Les modules d’éclairage intelligents de SmartNodes permettent de modifier la logique de fonctionnement de l’éclairage public ! Au lieu d’illuminer toute la nuit à forte puissance, les luminaires restent désormais à un niveau minimum, sauf en présence d’usagers de la route. Des installations ont déjà vu le jour notamment à Andenne, Sprimont ou encore Tirlemont (Tienen en NL). Il permet une importante diminution de la consommation électrique, de la pollution lumineuse et de l’empreinte écologique du système d’éclairage. Source :

Une démocratie pour notre siècle Affaiblissement du politique, sécession des élites, émergence d’une culture participative… Le consensus qui existait jusqu’alors autour du régime représentatif est en train de voler en éclats sous nos yeux. Une démocratie est à réinventer pour le siècle qui s’ouvre. Inutile de tourner autour du pot : notre démocratie représentative – ce système où une minorité élue gouverne – est à bout de souffle. Dès le départ, le concept était plutôt fragile : si un Athénien du Ve siècle av. J. On l’oublie souvent : l’idée même que la démocratie puisse être autre chose que participative ne s’est imposée que très récemment, vers la fin du XIXe siècle. Au fil du temps, les tendances oligarchiques du régime représentatif se sont renforcées aux dépens de son vernis démocratique D’un côté, les gouvernés ne font plus aucune confiance à ceux qui n’ont plus de “représentants” que le nom. Comment en sommes-nous arrivés là ? TINA, TINA, TINA (ad lib.)2 Je suis né en 1986. Une démocratie pour notre siècle Notes : 1.

La ville numérique : quels enjeux pour demain La ville numérique est en vogue et rares sont les municipalités et autres collectivités publiques qui ne se soient lancées, aujourd’hui, dans des actions visant à favoriser et diffuser l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans leurs circonscriptions. Ces initiatives témoignent de la poussée de l’omniprésence des réseaux numériques dans la vie quotidienne des citadins qui modifie fortement l’accès aux services et aux ressources de la ville. L’internet, les smartphones et les divers assistants numériques que manipulent la plupart des individus sont devenus aujourd’hui, et seront encore plus demain, des vecteurs essentiels de communication et de socialisation. Il faut en convenir, les TIC et les réseaux numériques sont de plus en plus « encastrés » dans les modes de vie et représentent désormais aussi une composante de premier plan du fonctionnement de l’infrastructure environnementale et urbaine. Un cyberespace public ? Faut-il s’en inquiéter ?

Ne prenons pas (tous) les scouts numériques de l’économie collaborative pour de naïfs altruistes L’économie collaborative ou sharing economy bouleverse les modes de production et de consommation. Mais ses évangélistes ne peuvent masquer la contradiction fondamentale de ce mouvement: il sera soit le dépassement du capitalisme, soit exactement l’inverse. Internautes de tous pays, au boulot. Ils résistent rarement à l’envie de citer Ghandi, une maxime bouddhiste ou une fulgurance de Steve Jobs lors de leurs conférences sur le potentiel révolutionnaire des nouvelles technologies, sans oublier les «bar camps», les «meet up» et les espaces de «coworking» où ils prêchent la bonne parole collaborative, séduisant une population jeune et urbaine souvent idéaliste et avide de changement. Ils communiquent via tout un lexique ésotérique pour le profane, fait de social innovation, de réseaux organiques, horizontaux, distribués, ouverts, open source, fluides et agiles. Leur programme? Leur stratégie? Une nouvelle utopie d’après la fin des utopies Qui l’aurait prévu il y a encore dix ans?

Le graphène ? En bonne voie pour une production industrielle Isolé pour la première fois en 2004 à Manchester au Royaume-Uni, le graphène est un cristal de carbone monoplan avec des propriétés physiques hors du commun qui attirent de nombreux chercheurs. La découverte du graphène, qui n'a nécessité qu'une mine de crayon et du papier adhésif, a été récompensée, six années plus tard, par le prix Nobel de physique 2010 remis à Konstantin Novoselov et Andre Geim. Le graphène est produit à partir du graphite [1], qui est en fait une succession de milliards de couches de graphènes. Ce dernier se présente comme un feuillet monocouche bidimensionnelle, de maille hexagonale, dont l'épaisseur (celle de l'atome de carbone, son seul constituant), est de 70 picomètres, soit un millionième d'un cheveu humain. Des propriétés physiques inédites sont associées à la structure en feuillet monocouche du graphène: les scientifiques le décrivent comme étant le matériau le plus fin et l'un des plus résistants connu à ce jour.

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