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"Il n'est pas tombé du ciel": comment avons-nous inventé Dieu ?

"Il n'est pas tombé du ciel": comment avons-nous inventé Dieu ?
Le Nouvel Observateur Comment naît le dieu unique issu de la Bible hébraïque? Thomas Römer D'abord, le dieu unique n'est pas tombé du ciel du jour au lendemain. On ne s'est pas non plus réuni autour d'une table en se disant qu'il y avait trop de dieux et qu'on allait n'en garder qu'un seul. Le polythéisme est d'ailleurs une idée qui semble plus logique que le monothéisme, dans le sens où la diversité des dieux reflète les aspirations, les souhaits et les fantasmes des hommes. Le ciel polythéiste représente un roi entouré de ses ministres, une hiérarchie... On projette dans le ciel ce qui se passe sur la terre, ce qui permet aussi de légitimer les pouvoirs en place. Pour Israël, ce dieu protecteur est connu sous le nom de Yahvé. C'est un dieu de l'orage et de la guerre, jeune et fougueux, qui correspond au Seth des Égyptiens et au Baal du nord du Levant. Pourquoi Yahvé prend-il la place du puissant El? Ce sont vos préjugés monothéistes qui vous font dire ça. Comment devient-il universel ? Related:  Athéisme & religionsReligion

Michel Onfray Traité d'athéologie dans le texte / extrait / première partie Traité d'athéologie Michel Onfray philosophe 1 - Dieu respire encore. Dieu est mort ? À l’évidence, l’annonce de la fin de Dieu a été d’autant plus tonitruante qu’elle était fausse... Car Dieu n’est ni mort ni mourant - contrairement à ce que pensent Nietzsche et Heine. On ne tue pas un souffle, un vent, une odeur, on ne tue pas un rêve, une aspiration. Le dernier dieu disparaîtra avec le dernier des hommes.Et avec lui la crainte, la peur, l’angoisse, ces machines à créer sans fin des divinités.La terreur devant le néant, l’incapacité à intégrer la mort comme un processus naturel, inévitable, avec lequel il faut composer, devant quoi seule l’intelligence peut produire des effets, mais également le déni, l’absence de sens en dehors de celui qu’on donne, l’absurdité a priori, voilà les faisceaux généalogiques du divin. 2 - Le nom des esprits forts. Dieu durera donc autant que les raisons qui le font exister ; ses négateurs aussi...

Mourir...et après ? Rencontre avec Maurice Godelier Les imaginaires de l’au-delà sont certes très différents selon les cultures et les religions. Mais ils ont en commun de refuser que la mort soit autre chose que le passage à une forme de vie différente. Maurice Godelier est un anthropologue qui aime s’attaquer à de grandes questions avec l’outil préféré du navigateur de haute mer : la longue-vue, qui permet aussi bien de se tourner vers des horizons lointains que de ramener la focale sur les derniers développements des sociétés occidentales. Et la comparaison vaut aussi dans le temps, entre les Baruyas (Nouvelle-Guinée) d’hier et ceux d’aujourd’hui. À procéder ainsi, son regard s’est aiguisé à la recherche de ce qui, à travers la déroutante variété des pratiques, des croyances et des institutions humaines, en constitue le leitmotiv récurrent : la force des imaginaires et le poids des symboles. Pourquoi avoir traité conjointement de la mort et de ses au-delà ? De quels éléments s’agit-il ? Elle naît du refus de la mort. Maurice Godelier

Les religions, parole d’évangile ? L’expression « parole d’évangile » signifie « quelque chose de sûr et indiscutable »…pourtant, si on se donne la peine de fouiller un peu dans les textes fondateurs des croyances religieuses, on s’aperçoit assez vite que rien n’est sur, et encore moins indiscutable. lien Si l’on prend la Bible, l’un des livres les plus vendus dans le monde, quelle crédibilité peut-on lui donner puisqu’il a été conçu autour de la fin du 7ème siècle avant notre ère, alors qu’il relate les débuts de l’humanité ? L’archéologie prouve par exemple que la fameuse migration historique des tribus conduite par Abraham s’est passée à des dates contradictoires : soit entre la moitié et la fin du 3ème millénaire, soit entre le début et la moitié du 2ème millénaire. Ce qui est certain, c’est que l’ancien testament prend un sérieux coup de vieux. lien Allons faire un tour dans le nouveau testament, lequel raconte, sous des témoignages différents, et parfois contradictoires, la vie de Jésus. Olivier Cabanel Taxons Lazare

Théisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ne pas confondre théisme et déisme. Le théisme (du grec theos, dieu) est un terme qui désigne toute croyance ou doctrine qui affirme l'existence d'un Dieu et son influence dans l'univers, tant dans sa création que dans son fonctionnement. Selon le théisme religieux, la relation de l'Homme avec Dieu passe par des intermédiaires (la religion). Selon le théisme philosophique, Dieu régit l'univers directement. Principaux points de la doctrine théiste[modifier | modifier le code] Le théisme affirme que : Tout ce qui n’est pas l’œuvre de l’Homme est produit par une source originelle universelle et intelligente (nommée Dieu).Il n'est pas concevable que rien soit à l'origine de tout.Dieu a une existence personnelle et une action dans l'univers. Le théisme religieux[modifier | modifier le code] Le théisme religieux ajoute les affirmations suivantes : Le théisme philosophique[modifier | modifier le code] Religions théistes[modifier | modifier le code]

L'affaire des vieux os du Christ « On a retrouvé la tombe de Jésus ! Elle est remplie d'ossements, cela prouve que Jésus n'a jamais ressuscité, que cette histoire de Fils de Dieu n'est que sornettes, balivernes et billevesées ! » Cette polémique, déjà ancienne, resurgit ces jours-ci grâce aux travaux d'un géologue israélien évoqués dans un article du New York Times daté du 4 avril 2015, et ailleurs. C'est une vieille histoire que celle des ossements de Jésus, une valse des vieux os à trois temps. Premier tempsLa découverte accidentelle, le 28 mars 1980, d'un tombeau sis dans le quartier de Talpiot, à Jérusalem Est : Le tombeau de Talpiot, à Jérusalem Est À l'intérieur, dix urnes de calcaire contenant des ossements (les Juifs du 1er siècle inhumaient leurs défunts enroulés dans un suaire avant de récupérer, un an plus tard, les os qu'ils plaçaient dans une urne). Ossuaire de Jésus, fils de Joseph Ossuaire de Marie-Madeleine Ossuaire de Judas, fils de Jésus > Cliquez sur l'image pour un gros plan < Ossuaire de Silwan Détail

Massorti: La bible dévoilée : les révélations de l’archéologie Isy Morgensztern, producteur et co-auteur de la série nous la présente ainsi : « L’Ancien Testament est l’un des textes à l’origine de la civilisation occidentale. Les personnages qui peuplent ses pages nous ont accompagnés depuis plus de 2000 ans. Notre imagination a été emportée par leurs aventures ; Abraham et son fils cadet Isaac, Moïse et l’exode d’Egypte, les rois David et Salomon, et bien d’autres récits qui ont pour décor le Levant et la Terre de Canaan. C’est donc un livre d’histoire ancienne. Et un ensemble de règles qui ont donné naissance à une religion : le judaïsme. Ces récits sont-ils historiques ? Adapté du livre ‘La bible dévoilée’ (Editions Bayard) écrit par l’archéologue Israël Finkelstein et l’historien Neil A. Les épisodes 1- Les Patriarches La série ‘La Bible Dévoilée’ suit l’ordre établi par les livres de l’Ancien Testament. 2- L’Exode L’un des récits les plus marquants de la Bible est l’histoire de Moïse et de l’Exode du peuple juif vers la Terre de Canaan.

CROYANCE Le parcours complexe qui sera ici suivi présente, pour un regard de survol, un certain nombre de grandes articulations. La première concerne le passage du langage ordinaire au langage philosophique : pour la langue courante, le mot est surtout pris au pluriel ; ainsi parle-t-on des croyances de tel peuple ou de tel groupe, des croyances populaires. La transition vers la philosophie est indiquée par le sens fort que le mot prend au singulier lorsqu'il désigne une sorte d'action, l'action de croire ; prise en ce sens, la croyance désigne une attitude mentale d'acceptation ou d'assentiment, un sentiment de persuasion, de conviction intime. Au sortir du langage ordinaire, nous rencontrons une bifurcation dans laquelle nous ne nous engagerons pas, celle des sciences humaines ; celles-ci s'intéressent à la croyance du point de vue des motivations individuelles et des conditions sociales. La mise en série des contextes philosophiques conduit en gros de la croyance-opinion à la croyance-foi.

Croyances et religions : du déclin à l'affirmation ? On a longtemps pensé que « modernisation » signifiait disparition des institutions religieuses et peut-être même de la religion. Or, les transformations contemporaines vont à l'encontre de ce schéma. Qu'en est-il donc aujourd'hui de la fameuse modernisation religieuse détectée dans les années 60-70 par les sociologues, et incarnée depuis au moins deux siècles par la laïcité et la sécularisation européenne ? Peut-on comparer la situation française, où la laïcisation est la plus complète, à celle de pays d'Amérique latine où la religion catholique, quoique largement concurrencée, reste religion d'Etat ? Ces questions ont été au coeur d'un colloque organisé par le Centre de sociologie des religions de l'université de Strasbourg (1). Les participants ont confronté leurs analyses au découpage historique en trois phases établi pour la France par Jean Bauberot il y a quelques années. Il existe, souligne Danièle Menozzi, une seconde différence entre Amérique latine et Europe latine.

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