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Informer chaque élève de ses progrès est une bonne chose. Dans de nombreux pays, cela passe par l’attribution de notes. Mais s’agit-il de la meilleure méthode ? D’autres approches sont-elles préférables ? Nous faisons le point en Uruguay et au Danemark avant de recueillir le point de vue de deux spécialistes de l‘éducation. Uruguay : quand les notes poussent à travailler Dans les écoles primaires de l’Uruguay, comme dans beaucoup d’autres dans le monde, il est important d’avoir de bons résultats : cela suscite parfois du stress chez les enfants et leurs parents et les professeurs peuvent même ressentir une certaine pression quand il s’agit de noter. Au Danemark, les notes sont interdites pour les moins de 13 ans Aucune note avant l‘âge de 13 ans, c’est le principe qui prévaut au Danemark depuis plusieurs décennies. Noter ou ne pas noter, telle est la question ! Related:  Évaluer les élèvesEVALUATION`test 1019`test 1019

L'évaluation pour apprendre, apprendre à évaluer - Les classes sans note Une tendance qui s'affirme La tendance des "classes sans note" apparaît de manière explicite dans la base nationale d'Expérithèque (actions déclarées et suivies par les CARDIE en académie) : les actions ou dispositifs centrés sur les modes d'évaluation des élèves (approche compétences ou encore "classes sans notes") se répartissent également entre innovation et article 34. L'inscription administrative n'est donc pas signifiante en elle-même ; elle est facteur souvent du contexte local et de l'autorisation que les acteurs se donnent à changer des routines que formellement rien n'impose, si ce n'est la conformité à des évaluations de sortie de cycle (ex. DNB ou Bac). La plupart s'inscrit dans le collège, en concernant une classe d'âge d'élèves finalement élevés à l'ère du Socle commun entré en vigueur dans le premier degré depuis plus de cinq ans. Une pratique collective et plus réflexive de l'évaluation Quelques exemples

La Conférence sur l'évaluation écarte la question des notes "La question du système de notation est un faux problème". Etienne Klein, président du "jury" constitué pour la Conférence nationale sur l'évaluation, a annoncé que l'idée de supprimer les notes ne ferait pas partie des recommandations du jury. La seconde journée de la Conférence, le 12 décembre, a alterne réalisations d'établissements et interventions d'experts. Une seule question a été sérieusement traitée : celle de la docimologie. Le recommandation du jury pourrait s'arrêter là. La seconde journée de la Conférence nationale sur l'évaluation, le 12 décembre, a vu défiler des représentants d'établissements scolaires de l'école jusqu'au lycée : un collège de Loos-en-Gohelle, une école de Toulouse, l'école Molière d'Arras, le collège de Sancerre, des lycées professionnels de l'académie de Strasbourg. Des projets d'établissements Ainsi à l'école de Toulouse, les évaluations sont préparées avec des exercices d'auto-évaluation de durée variable selon les élèves. Un bilan final fort mince ?

Les ilots permutés – FlipMusicLab.fr EDIT important en bas de page Le système des ilots par rôles (ou ilots ludifiés) est maintenant devenu une habitude pour les élèves. Avec le recul nécessaire à son utilisation, je lui trouve des forces et des faiblesses : Forces : Faiblesses : il ne permet pas la prise de position autonome absolument, il y a toujours des ilots dans lesquels se retrouvent des élèves réfractaires à l’activité et qui peuvent entrainer les autres dans un côté improductif.tout l’aspect d’un travail, si le rendu est collectif, n’est pas toujours vécu ni développé par chacun. Le Reporter est une adaptation de l’ambassadeur qui implique que l’autoévaluation ( de façon surtout quantitative, mais aussi qualitative et structurelle) est pensée par le groupe avant la formulation du travail lors des étapes. Le Manager est une adaptation du Gardien du temps et de l’Ambassadeur (voir plus loin) qui inclut tous les rôles possibles et la gestion des rôles de chacun. Nouvelle fiche du Manager : Nouvelle fiche du Veilleur :

Les postures élèves Chez les élèves, cinq postures traduisant l’engagement des élèves dans les tâches ont été identifiées. Les élèves les plus en réussite disposent d’une gamme plus variés de postures et savent en changer devant la difficulté : Bucheton, D., Soulé, Y. (2009). Les gestes professionnels et le jeu des postures de l’enseignant dans la classe : un multi-agenda de préoccupations enchâssées. Education & Didactique, 3(3), 29-48. Bucheton, D.

Notes et compétences, quelle équation ? C'est une question qui agite la salle des profs, à l'heure de la mise en oeuvre du socle commun. J'émets l'hypothèse de l'incompatibilité. La note sur 20 permet, à travers l'exemple de la dictée, de sanctionner les fautes. On peut rétorquer que dans les multiples évaluations notées, les points sont comptés en positif : on pointe les réussites des élèves par un point, qu'on pourra d'ailleurs décliner jusqu'au quart de point selon le degré d'approximation de la formulation de l'élève. Retirer un demi ou un quart de point sur une question permet de signifier à l'élève que sa réponse n'est pas parfaite, mais qu'elle comprend tout de même un élément de réponse positif. Mais au final il restera encore une soustraction, celle qui sépare le 12 du 20, ces 8 points non acquis. Si l'on se penche sur les moyennes (obtenues par de savants calculs coefficientés), ce "réel" est biaisé. La moyenne d'un élève n'a de valeur que mise en rapport aux autres élèves de la classe.

Puisqu’on vous dit que la note, ce n’est pas le problème ! L’apparition du socle commun de connaissances et de compétences a introduit, avec le livret personnel de compétences, une « nouvelle » façon d’évaluer au collège, qui, si elle a pu jeter le trouble, a alimenté le débat sur l’évaluation des élèves. La refondation de l’école s’est donnée pour objectif de renouveler le socle commun et d’aller vers une évaluation positive des élèves. Le Conseil Supérieur des programmes travaille à cette rénovation, où la question de l’évaluation est capitale. Noyer le poisson Les opposants à l’évaluation des compétences, comme les syndicats du SNALC et du SNES, présentent constamment des arguments qui jouent du même registre : Des notes dont on fait… des moyennes Mais bizarrement sur ce point, les partisans de la note négligent systématiquement la question des moyennes trimestrielles. La consultation de l’ensemble des bulletins trimestriels (traditionnels) d’une classe sur une année est à ce titre éloquente. Pourquoi revoir l’évaluation des élèves ? Like this:

JP Antibi : de la "constante macabre" à "l'évaluation par contrat de confiance" André Antibi poursuit ses efforts pour dénoncer les injustices persistantes des évaluations scolaires qui restent avant tout sélectives. Le correspondant du CRAP-Cahiers pédagogiques en Belgique nous propose un écho de son intervention lors d’un colloque sur la réussite scolaire à Bruxelles. Le 21 janvier 2010, nous avons eu le plaisir d’entendre André Antibi, professeur à l’université Paul Sabatier de Toulouse et auteur du livre La constante macabre (éd. Math’aurore, 2003). Comment en sortir ? Ne pas piéger les élèves, accepter la transparence et instaurer un climat de confiance, tels sont les grands principes du système évaluation par contrat de confiance (EPCC) proposé par le conférencier. De nombreuses questions dans le débat Beaucoup d’interrogations ont porté sur la compatibilité du système EPCC avec une approche par compétences inscrite dans les programmes officiels belges. Xavier DejemeppeEnseignant en lycée et formateur

Les temps hypermodernes, de Gilles Lipovetsky Gilles Lipovetsky, Les temps Hypermodernes — avec la participation de Sébastien Charles —, Grasset, Nouveau collège de philosophie, 2004. Depuis L’ère du vide, publié en 1983, Gilles Lipovetsky s’est imposé comme un observateur incontournable de la société contemporaine. Son travail, à la frontière de la philosophie, de la sociologie et de l’histoire contemporaine, consiste à expliciter “l’ère du temps”, l’évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs, et à restituer la signification de ces phénomènes sociaux. Avec un regard à la fois empathique et piquant, et dans un style incomparable, il a décrit l’époque « postmoderne », celle des années soixante-dix et quatre-vingt, comme cette « décompression cool » et « postdisciplinaire », qui fait suite à l’esprit sacrificiel et rigoriste du modernisme. Cette époque est maintenant révolue. Tout l’indique en effet : l’ère postmoderne est révolue. Le lecteur ne sait pas même quand commence, selon Lipovetsky, l’ère hypermoderne.

Les élèves ont-ils besoin d'être notés ? Imaginez trois images : sur la première, une tortue, sur la deuxième, une tulipe, sur la troisième, un ballon. Quelles sont les deux images qui ont en commun le même son ? Et bien voilà le genre de question qui sera bientôt posée aux 750 000 élèves de cours préparatoire. Et ce dans le cadre d’évaluations nationales, en français et en mathématiques. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Education la semaine dernière. L’exemple, cité par le Monde, fait partie d’une série d’exercices qui seront proposés aux élèves d’ici la fin du mois. C’est donc le grand retour des évaluations obligatoires et nationales, non seulement en classe de CP mais aussi à l’entrée au collège, pour les 6e. Le débat est tout sauf neuf. Quel est le bon moment ? ‘’Les élèves ont-ils besoin d’être notés ?’’ Articles Liens

Évaluer sans décourager par Roch Chouinard Département de psychopédagogie et d'andragogie, Université de Montréal, Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) Conférence donnée sur invitation dans le cadre des sessions de formation liées à la réforme en éducation, offertes aux personnes-ressources, Ministère de l'Éducation, Québec, les 18 et 19 mars 2002. La majorité des enfants arrivent à l'école primaire avec l'intention d'apprendre. Si vous demandez à un enfant de cinq ans ce qu'il ira faire à l'école, il vous paraîtra surpris par la question et il vous répondra probablement quelque chose du genre « Je m'en vais apprendre à lire ». Figure 1 En fait, les enfants se rendent rapidement compte que l'école n'est pas seulement un lieu pour apprendre, que c'est aussi un endroit où l'on est évalué. L'apparition de ces attitudes et de ces comportements est la conséquence d'un processus de détérioration graduel de la motivation à apprendre. Ames, C. (1992). Bandura, A. (1986). Eccles, J.

Sept pistes pour réformer l’évaluation des élèves Dans le rapport remis à la ministre de l’éducation nationale se lit le souci de dépasser les clivages idéologiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas Supprimer les notes jusqu’à la classe de 6e inclus, dépoussiérer le brevet des collèges, enrichir la formation des professeurs et la communication avec les parents… La conférence nationale sur l’évaluation des élèves, lancée en juin 2014, a débouché sur sept recommandations. Sept pistes pour faire en sorte que l’évaluation soit plus efficace, plus motivante et moins cassante pour les élèves. Le ton général est prudent. Lire aussi Evaluation des élèves : la ministre à l’heure du choix Par comparaison avec les propositions du Conseil supérieur des programmes (CSP), remises en novembre 2014, aucune des recommandations du jury de la conférence n’apparaît comme véritablement révolutionnaire. Abandon partiel des notes A la question serpent de mer « notes ou pas notes ? Un brevet repensé Formation et accompagnement des professeurs

Comment mieux évaluer le travail des élèves Des chercheurs testent actuellement, dans 70 collèges et lycées, une alternative au traditionnel système de notation : l’évaluation par compétences. Si les premiers résultats sont prometteurs, l’expérience est bien loin d’être finie. Décryptage. La nouvelle a fait les gros titres de la presse française il y a quelques semaines : une étude scientifique préconiserait l’abandon des notes à l’école. Des notes subjectives et anxiogènes « Contrairement à ce que l’on a pu lire çà et là, notre but n’est pas de faire disparaître la note pour le plaisir de la faire disparaître, mais d’en promouvoir un usage raisonné pour renforcer la qualité des apprentissages, précise d’emblée Alain Diger, doyen des inspecteurs pédagogiques de l’académie et instigateur de cette expérimentation. Cours de français dans une classe de sixième. La note amplifie les inégalités scolaires et renforce le déterminisme social. Les effets positifs de l’évaluation par compétences

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