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Kaya, l'équation qui calcule l'avenir de l'humanité

Kaya, l'équation qui calcule l'avenir de l'humanité
Quand, en 1972, Dennis Meadows propose au Club de Rome le rapport qui le fera connaître, le monde en pleine croissance économique et démographique refuse de considérer avec sérieux le pessimisme du chercheur et de son équipe du MIT. Quarante ans plus tard, la planète réalise à quel point Meadows avait pu tomber juste dans ses analyses. Pour qu’elle soit réaliste, il est désormais accepté que l’écologie doit être imbriquée dans des problématiques globales : économiques, scientifiques et démographiques. Dennis Meadows, 2012. 76 % des français estiment que le réchauffement climatique aura un impact sur leur vie. Ne serait-ce pas un signe positif qui inciterait la sphère politique à mettre en œuvre des chantiers ambitieux, que ce soit réellement de bonne foi ou pour tenter de séduire un électorat potentiel ? Qu’implique la nécessité d’avoir une vision globale ? Premièrement, il est question d’énergie primaire sans qu’une quelconque distinction soit faite sur la nature de celle-ci. Related:  FuturEnvironnementChaos ou Renaissance ?

APOCALYPSE EAU – Bienvenue à Arc-de-Triomphe-sur-mer Et si on jouait à se faire très peur ? Le site World Under Water.org propose aux internautes de s'imaginer des villes du monde entier en cas de montée importante des eaux. L'application se sert des photos de Google Street View et ajoute automatiquement une dizaine de mètres d'eau afin d'immerger les sites les plus remarquables de la planète. Par exemple la rue de Rivoli à Paris : La place des Quinconces à Bordeaux : L'arc de Triomphe : Ou encore une rue de Londres : Ce concept a été imaginé par Carbon Story.org, une plateforme de financement participatif pour les projets écologiques. #Drownyourtown Un autre site, beaucoup plus sérieux, propose des modélisations à partir de Google Earth. Il faudrait par exemple une élévation du niveau de la mer de 45 mètres pour que celle-ci vienne lécher le pied des pyramides de Gizeh, mais seulement 1 mètre pour immerger une bonne partie de la Caroline du Nord. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité.

Pourquoi la science-fiction pourrait-elle devenir la mythologie du futur ? Les mythes et mythologies, récits fondateurs que nous ne pouvons prendre au quotidien que comme des explications du présent par des récits du passé et des origines, deviennent en science-fiction la possibilité d’un autre temps, le futur. Si ce mécanisme peut de prime abord paraître antinomique, il n’a de fait rien de très étrange et s’inscrit même dans une démarche logique et tout à fait cohérente, où préludes et postfaces à l’Humanité, avant et après, se mélangent et se confondent. Petit voyage dans un genre où l’écriture crée des civilisations, quand elle ne va pas jusqu’à refonder notre bonne vieille Terre. Le mythe des origines dans la science-fiction La science-fiction aime à créer ses mythologies. La mythologie judéo-chrétienne en science-fiction On ne compte plus les motifs judéo-chrétiens (et surtout chrétiens) servant de fondations à de nombreuses histoires de science-fiction. Il y a aussi l’inévitable Cycle de Fondation d’Isaac Asimov. Isaac Asimov Quitter la boucle

Is Lovelock a Seer and World Catastrophe Inevitable? (Update) James Lovelock is now 94 years old and has been making predictions about climate change since the 1960s, most of which, alarmingly, have come true – he thinks we have twenty years before “global warming will hit the fan.” What’s his best advice? “Enjoy life while you can.” Not the most reassuring of verdicts for parents and grandparents concerned about the future generations, never mind their own brief strut and fret about the stage. So is Lovelock to be taken seriously, or is he just another doomsday prophet? Let’s take a look at his track record. Lovelock has been, above all, resolutely independent and is most often given the epithet of “maverick.” Most famously, he came up with the Gaia Hypothesis. Controversially, he has always championed nuclear power, a position that used to earn him scorn, but has swung around to be increasingly re-championed. He predicted that extreme weather will become the norm. Lovelock also says it is too late now to halt the decline. Not necessarily.

Quelles sont les visions possibles d'un avenir durable La transition écologique : l’ampleur du changement à amorcer et la nécessité du débat La globalisation des échanges et de la communication à l’échelle de la planète résonne paradoxalement avec la confrontation aux limites de celle-ci. La reconnaissance de l’irréversibilité des atteintes portées à l’environnement, de la globalité des menaces liées aux changements climatiques ou au déclin de la biodiversité, ou encore des limites de certaines ressources naturelles pourtant essentielles au développement économique a conduit à poser la question d’un découplage entre développement économique et pression environnementale. Ceci alors même que le rythme des dégradations s’accélère et que la mesure des impacts reste difficile à appréhender. Nouveaux risques et incertitudes bouleversent le champ d’analyse et d’action. La transition suppose d’agir simultanément sur la transformation des modèles productifs et sur la mise en place de régulations. il doit viser un renforcement collectif de capacités.

ACTION VERTE – Un entonnoir géant pour nettoyer les océans La plate-forme imaginée par Boyan Slat utilise les vents et courants pour aspirer les déchets. L'idée peut paraître saugrenue mais elle est des plus sérieuse. Depuis près de trois ans, Boyan Slat, un jeune Néerlandais de 19 ans, travaille sur le projet d'une plateforme semblable à un entonnoir géant capable de nettoyer les océans. >> Lire aussi : Le 7e continent de plastique : ces tourbillons de déchets dans les océans Parti du constat, alors qu'il n'avait que 16 ans, qu'il « rencontrait plus de déchets plastiques que de poissons » en se baignant en Grèce, Boyan Slat a planché sur un système passé au fil des recherches d'un immense râteau pour collecter les déchets à un assemblage reliant des tuyaux en bouées à des panneaux immergés de trois mètres. « J’ai décidé de me servir des courants et des vents pour amener le plastique à moi », explique le jeune homme dans un entretien publié mardi 10 juin par Le Matin. >> Lire aussi : Les plastiques, des déchets néfastes pour les écosystèmes

Urbanisme et science de la terre : comment sauver la ville du futur ? Le constat n’est pas nouveau : la construction d’une ville implique un réaménagement de l’espace occupé par la nature. Historiquement, le déploiement des villes a été le fruit de décisions politiques, pressées par l’exode rural, lui-même issu d’une attractivité de l’emploi et des services urbains. Paradoxalement, la ville a échappé aux urbanistes et aux scientifiques qui cherchent désormais à la repenser avant qu’il ne soit trop tard. Le CO2 est nécessaire à la vie des végétaux chlorophylliens et donc à celle des arbres. Qu’est-ce que le ppm ? Le ppm c’est le partie par million, outil indispensable à l’étude d’éléments en petites quantités dits éléments traces. Pour les émissions d’origine humaine, les estimations varient mais 35 milliards de tonnes par an est un bon ordre de grandeur (35 gigatonnes donc). Il suffirait donc de connaître la capacité d’absorption d’un arbre pour en déduire le nombre d’arbres à planter pour résorber tout cet excès de CO2… pas si simple. C’est énorme !

Nous n'y pouvons rien faire... - Le Noeud Gordien Dennis Meadows est l'un des auteurs du fameux livre de 1972 "Les limites à la croissance dans un monde fini". Partant de l'idée de bon sens que la croissance indéfinie est impossible dans un monde fini, les auteurs, un groupe de scientifiques du M.I.T. américain, utilisaient une modélisation des interactions entre ressources, technologie, pollution et population au niveau du monde entier pour tenter de caractériser des "avenirs possibles" du système économique, de la population humaine et de la planète. Leurs résultats les amenèrent à alerter sur le risque qu’en continuant un développement économique sans limite, l’humanité risquait d'épuiser les ressources de la planète et même de dépasser la capacité de la nature à se renouveler elle-même. L'étude de 1972 a décrit plusieurs scénarios d'évolution possible de l'économie, de la population et des ressources mondiales, chaque scénario correspondant à des choix différents que l'humanité pouvait collectivement faire à partir de 1972.

Internet et le capitalisme: le paradis selon Rifkin, l'enfer pour Attali La salle était archi-comble. Le sujet était délibérément polémique: internet va-t-il tuer le capitalisme? Et les intervenants prestigieux. Côté américain, Jeremy Rifkin, dans le rôle du prospectiviste, auteur de "La troisième révolution industrielle", et de "La Nouvelle société du coût marginal zéro", tous les deux sortis cet automne en français. Jeremy Rifkin lit un texte préparé, édifiante synthèse de ses deux précédents ouvrages. Dans ces trois cas, estime-t-il, il y a eu l’arrivée d’une nouvelle technologie qui a entraîné une révolution industrielle, une révolution des transports et de l’énergie. La mort annoncée du capitalisme Pour Jeremy Rifkin, la bonne nouvelle ne s’arrête pas là. Jeremy Rifkin rêve de la future société, ou l’usage sera plus important que l’objet et ou le partage remplacera l’échange. Or le capitalisme est fondé sur le profit. Une thèse battue en brèche par Attali Jacques Attali arrive en scène comme un toréador. Pour lui, internet, c'est le monopole !

Le "7e continent de plastique" : ces tourbillons de déchets dans les océans Sous l'effet des courants, des milliards de fragments de plastique sont amalgamés dans les mers. Ils ont été multipliés par cent dans le Pacifique en quarante ans, selon une étude récente. Le Monde.fr | 09.05.2012 à 11h19 • Mis à jour le 09.05.2012 à 15h58 | Par Audrey Garric En réalité, ce phénomène, qui effraye et fascine à la fois, ressemble plus à une "soupe de plastique" constituée de quelques macro déchets éparses, mais surtout d'une myriade de petits fragments. "L'image d'un continent sert à sensibiliser le grand public, mais ne rend pas compte de la réalité, explique François Galgani, océanographe et chercheur spécialiste des déchets à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Cette pollution, invisible depuis l'espace, se retrouve dans cinq grand bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique Sud, de l'Atlantique Nord et Sud et de l'océan Indien. Débute alors sa lutte contre le plastique.

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