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Entraîner au rappel pour rehausser l’apprentissage

Entraîner au rappel pour rehausser l’apprentissage
Une étude publiée dans la prestigieuse revue Science a démontré que s’efforcer de se rappeler de nos connaissances, même sans étude supplémentaire, rehausse l’apprentissage, et ce plus que certaines formes d’étude à efficacité très élevée. La démonstration est si robuste que même des chercheurs se réclamant ouvertement d’un constructivisme assez radical admettent que les résultats sont sans appel. De façon surprenante, à temps d’étude égal, la méthode qui consiste à étudier et ensuite tenter de se rappeler le matériel s’avère plus efficace que : de faire de l’étude traditionnelle, à répétition;d’étudier et de produire des cartes conceptuelles. L’expression qui désigne ce phénomène est retrieval practice, que l’on pourrait traduire par entraînement à la récupération. La comparaison avec la méthode des cartes conceptuelles est importante. Évidemment, rien ne sert de faire un enregistrement si on ne peut accéder à cette information ultérieurement. Sources : Belluck, Pam. (2011, 2011-01-21).

http://www.ssfudes.com/veille/leveilleur/12591/entrainer-au-rappel-pour-rehausser-lapprentissage/

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La classe inversée ? Ma vision des choses...(vidéo) La classe inversée on en parle depuis plusieurs années, on entend et on lit tout et n’importe quoi, j’avais envie depuis longtemps de parler de ma vision des choses, voici le résultat. Il faut préciser que ce billet est le complément de la vidéo car lorsque l’on tourne, que l’on monte, on se rend compte qu’on a oublié des choses….donc ce billet pourrait également évoluer ! MAJ novembre 2017, une nouvelle version de la vidéo ! Classe inversée, modèle vs reality On a tendance à croire (ou à laisser croire) que la classe inversée c’est une capsule vidéo pédagogique à la maison et les exercices en classe. Il y a du vrai mais c’est réduire ce que recouvre, pour moi, la proposition de la posture.

Comment mémoriser efficacement ses cours en vue des examens Vous est-il déjà arrivé de mémoriser une foultitude d'informations en vue d'un examen pour vous apercevoir au moment de l'épreuve que tout ce que vous saviez ne vous servait à (presque) rien ? Vous avez passé un temps conséquent à compiler des noms, des citations, des dates, des définitions ou des formules dans de nombreuses fiches de révision. Vous avez pris soin de les relire jusqu'à pouvoir les réciter par coeur. Et pourtant, tout cela ne vous a été d'aucune utilité face à votre sujet d'examen.

Andre Giordan Index Apprendre à apprendre Pour apprendre, il n’existe pas de pilule ! Et ce n’est pas dans les gènes que l’on trouve spontanément la solution pour réussir ! Que se soit à l’école, à l’université ou en formation professionnelle, apprendre et réussir demande d’être un vrai professionnel, bien outillé. Que veut dire apprendre ? Qu’est-ce qui le facilite ? Pourquoi juste relire pour apprendre et réviser est inefficace (et que faire à la place) Dans le livre Mets-toi ça dans la tête, Brown, Roediger et McDaniel expliquent que la simple relecture pour apprendre et réviser des cours ou leçons a plusieurs arguments décisifs en sa défaveur : elle prend beaucoup de temps (faire des lectures répétées à intervalles courts est coûteuse en temps et produit des effets négligeables sur les apprentissages);elle ne produit pas de mémoire à long terme (la relecture et la répétition ne fonctionnent pas pour un apprentissage durable. En revanche, il est pertinent de relire un texte si un temps suffisant s’est écoulé depuis la première lecture. Le seul contexte dans-lequel des relectures peuvent être efficace est dans le cas de relectures espacées dans le temps et régulièrement réactivées.)

Mon Cerveau à l’école L’équipe de Stanislas Dehaene, chercheur en neurosciences cognitives, a lancé en 2014 un site de vulgarisation scientifique à destination des parents et éducateurs visant à faire le lien entre les neurosciences cognitives et les pratiques pédagogiques. Plusieurs entrées thématiques sont proposées : Cerveau, Bébé, Langage, Lecture, Calcul, Dys, Jeux, Vidéos, Laboratoire, Nouveaux. Concernant par exemple la lecture, les auteurs émettent des recommandations relatives à son enseignement en s'appuyant sur les travaux de recherche en psychologie expérimentale et imagerie cérébrale. Les troubles DYS sont traités dans une catégorie spécifique, notamment la dyscalculie, la dyslexie ou la dyspraxie. Pour chaque trouble, les auteurs élaborent une définition, précisent les causes et avancent des solutions de prise en charge, de traitement et de remédiation. Les derniers contenus publiés sur cette plateforme remontent à 2015.

Ce que l’on doit savoir sur le fonctionnement de la mémoire en enseignement supérieur : l’état de la recherche cognitive Dans un article publié en 2011, la professeure de psychologie Michelle D. Miller résume le développement récent des connaissances sur le fonctionnement de la mémoire qui ont des applications pédagogiques en enseignement post-secondaire. Elle réussit sa synthèse en 5 pages très accessibles. Elle donne deux raisons pour son article synthèse : Le Développement Du Cerveau Comment fabriquer une machine à apprendre ? Comment disposer des cellules et les connecter pour créer de la pensée ? Quel genre de calcul doivent-elles faire pour comprendre un poème de Rimbaud, une équation différentielle ou prévoir de construire un vaisseau spatial pour aller sur Mars ? Tout cela est réalisé par un ensemble de 100 milliards de neurones disposés en six couches dans la substance grise à la périphérie du cerveau et connectés par un assemblage de fibres entre neurones voisins mais aussi éloignés de plusieurs centimètres. La mise en place de cette structure est complexe et gouvernée par un jeu subtil de signaux chimiques et électriques entre neurones mais aussi avec les cellules gliales, cellules longtemps considérées comme purement de soutien et dont on commence aujourd’hui à découvrir leur importance dans le fonctionnement cérébral.

Quel type d’intelligence est votre enfant ? L’intelligence linguistique L’intelligence linguistique utilise le langage, aime lire, parler, débattre des opinions, exprimer des idées avec des mots, apprendre d‘autres langues… Métiers potentiels: les écrivains, enseignants, auteurs, traducteurs, interprètes, journalistes, bibliothécaires, etc. En savoir plus sur l’intelligence linguistique… L’intelligence logico-mathématique L’intelligence logico-mathématique résout des problèmes mathématiques, aime calculer, s’appuie sur des raisonnements logiques, cherche, expérimente, catégorise, aime jouer à des jeux de logique… Métiers potentiels: les scientifiques, ingénieurs, comptables, savants, fiscalistes, mathématiciens, avocats, chimistes, etc.

Les styles d'apprentissage, une vaste rigolade ? Depuis 2010, les articles académiques et grand public se multiplient aux Etats-Unis pour dénoncer ce que certains appellent "l'imposture" ou "l'erreur" des styles d'apprentissage. Non que ce concept ne recouvre certaines réalités évidentes : les apprenants n'apprennent pas tous de la même façon, pas la peine d'être diplômé en psychologie ou en neurosciences pour le savoir; mais ce qui est fortement remis en cause aujourd'hui, c'est l'utilisation faite de cette théorie dans la conception et l'animation de formations, en présence ou en ligne. Les éducateurs sont donc les premiers touchés par la remise en cause de l'importance des styles d'apprentissage. Aucune vérification de la théorie par la recherche Quels sont donc les termes de cette remise en cause ? Dans un article intitulé "Challenging the Notion of Learning Styles", Maryellen Weimer les résume ainsi :

Les mardis de la mémoire #7 - La courbe de l'oubli Hermann Ebbinghaus était un philosophe allemand considéré comme le papa de la psychologie expérimentale. Parmi ses trouvailles, citons la « la courbe de l’oubli », qui donnerait des sueurs froides à n’importe quel formateur ! D’après Ebbinghaus, voilà comment évolue l’apprentissage d’une information : Tout de suite après l’arrêt de l’information, on retrouve environ 75% de l’information assez facilement.10 minutes plus tard, on retrouve environ 80% de l’information : les neurones s’organisent en réseaux, trient et installent l’information.Passé 24h, on perd très rapidement l’information pour se retrouver à 20% de l’information une semaine plus tard. Concrètement, cela veut dire qu’après une journée de formation et si le formé ne révise pas, il retiendra au bout d’une semaine 20% du contenu auquel il aura été attentif.

Les mardis de la mémoire #8 - L’organisation des informations Comment est organisée l’information dans notre mémoire ? Est-ce que tout est bien rangé, libellé et catégorisé ? Est-ce plutôt un capharnaüm sans nom ? C’est ce que propose de vérifier Collins et son copain Loftus.

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