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Facebook peut utiliser tout ce que vous écrivez, même si vous ne le publiez pas

Facebook peut utiliser tout ce que vous écrivez, même si vous ne le publiez pas
Que se passe-t-il lorsque vous écrivez un statut Facebook ou que vous commencez à commenter sous une photo Facebook d’un ami, mais qu’après un peu ou beaucoup de réflexion vous décidez de ne pas publier ce message ? De votre côté, rien ou presque : vous supprimez le texte, vous fermez l’onglet et vous passez à autre chose. Du côté de Facebook, en revanche, tout ce que vous avez écrit, mais que vous avez finalement choisi de ne pas rendre public, peut être analysé par les équipes du réseau social, révèle un article de Slate du 12 décembre. Cet article s’appuie sur une étude (à consulter ci-dessous) consacrée au phénomène d’autocensure sur Facebook. Ce travail, réalisé grâce aux données de 3,9 millions de comptes en langue anglaise, enregistrées pendant dix-sept jours de juillet 2012, a été effectué par deux personnes travaillant directement chez Facebook (Sauvik Das, étudiant et ancien stagiaire d’été, et Adam Kramer, un analyste de données chez Facebook). Related:  Algorythmique de nos viesA LIRE RELIRE

L'heure de la revanche pour les lanceurs d'alerte LE MONDE GEO ET POLITIQUE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Yves Eudes Depuis le début du millénaire, des groupes de hackers et de militants de l'Internet libre expliquaient que les agences de renseignement des Etats-Unis mettraient en place un système de surveillance d'envergure planétaire, capable d'espionner des pays entiers. Parmi ces lanceurs d'alerte, Christopher Soghoian, Jérémie Zimmermann et Jacob Appelbaum. Les médias les écoutaient, puis les oubliaient, car ils n'apportaient pas de preuves matérielles exploitables. On les prenait parfois pour des paranoïaques ou des extrémistes égarés par leur antiaméricanisme. Tout change au printemps 2013, quand un consultant de l'Agence de sécurité nationale (NSA) américaine, Edward Snowden, fournit aux médias des milliers de documents authentifiés de facto par le gouvernement des Etats-Unis, qui n'a pas contesté leur provenance. Que répondez-vous à ceux qui disent : « Tout ça ne me concerne pas, je n'ai rien à cacher » ?

Les ingénieurs de Facebook et Google ont des états d'âme Plusieurs témoignages d'anciens employés de Google et Facebook mettent en avant une forme de prise de conscience dans la Silicon Valley. Ces « refuzniks » d'un nouveau genre remettent en cause leurs inventions, alertent sur l'économie de l'attention et notre addiction aux réseaux sociaux, et se déconnectent eux-mêmes d'Internet. Souvent, c’est par des informations mises bout à bout que l’on repère les mouvements de fond. Parmi ceux-là, celui d’une critique de plus en plus intense de l’idéologie de la Silicon Valley est en train d’émerger. Au-delà de la Commission européenne qui sanctionne Google et du Congrès américain qui se penche sur la la responsabilité du réseau de Mark Zuckerberg dans la publication de messages financés par la Russie pour influer sur le cours de la dernière campagne présidentielle américaine, plusieurs articles publiés récemment méritent que l’on s’y arrête. Les regrets de l'ingénieur à l'origine du bouton « j'aime » Mark Zuckerberg enfermé dans sa bulle bleue

Analyse Libérale Facebook : la mémoire cachée L'appétit vorace de Facebook pour les données personnelles n'est un secret pour personne. Régulièrement, son estomac numérique gargouille auprès de ses membres pour réclamer son dû. «Donnez-moi votre numéro de mobile, que je puisse renvoyer votre mot de passe en cas d'oubli !» Les découvertes du jeune Max Schrems sont effarantes. «Statut : effacé» «Je ne cherche aucun gain financier ou personnel. Dégainant sa directive 95/46/CE qui garantit un tel droit à tout citoyen européen, Max Schrems écrit à Facebook pour réclamer l'accès à l'ensemble des données le concernant, via un formulaire très bien caché sur le site du réseau. - Facebook connaît bien sûr la liste d'amis liée à un profil, mais conserve également le nom de tous les prétendants refusés. - Même son de cloche du côté des «événements». - Les messages sont sans doute l'aspect le plus scandaleux du dossier. - Même subterfuge pour les statuts, les pokes... et les tags de photos : ils sont indélébiles sur les serveurs.

1984, c'est maintenant ! FIGAROVOX- De la mise sur écoute généralisée à la fabrication d'un homme nouveau échappant à tout déterminisme, les prophéties de George Orwell dans le roman d'anticipation 1984 n'ont jamais eu autant d'actualité. La réalité a même dépassé la fiction dans une France plus orwelienne que jamais. Jean-David Sichel est juriste. 1984, le célèbre livre de George Orwell est le plus souvent cité pour deux de ses terrifiantes anticipations. D'abord, la société de surveillance généralisée dont on peut dire qu'elle est aujourd'hui advenue: écoutes téléphoniques hors de contrôle, profilage numérique, déclenchement de webcams à distance, télésurveillance, transparence à outrance. «Ce fut la fin de la vie privée»: nous y sommes. Ensuite la novlangue, dont le but assumé, via la dénaturation et la destruction fanatique du vocabulaire, est de rendre impossible le crime par la pensée car «il n'y aura plus de mot pour le dire». C'est le pourquoi que comprendra Smith avant de disparaître.

Facebook enregistre (aussi) ce que vous ne dites pas Sur Facebook, avez-vous jamais eu envie de raconter à quel point votre patron vous énerve ? Combien vos enfants sont merveilleux ? De vous moquer de l’orthographe douteuse de vos contacts ? Pris d’une pulsion, vous avez commencé à taper un message, puis vous vous êtes ravisé. Vous avez décidé de ne jamais posté ce message. C’est ce qu’affirme une étude comportementale basée sur 5 millions d'utilisateurs de Facebook anglophones, relayée par Slate.fr. "Pour collecter le texte que vous tapez, Facebook envoie du code à votre navigateur. Cependant, selon Slate.fr, Facebook pourrait aussi s'intéresser au texte en soi. Il n’en demeure pas moins que cette nouvelle arrive dans un contexte particulier, où aucune action de l’internaute ne semble plus privée. A.S. - Le Nouvel Observateur

"Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens" Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début. On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Il y explique (en anglais) comment les entreprises de la Silicon Valley nous manipulent pour nous faire perdre le plus de temps possible dans leurs interfaces. La suite après la publicité Concrètement, Facebook a intérêt à ce qu’on scrolle son fil d’actu toute la journée, et pour ça, il nous détourne de notre intention initiale. Tristan Harris a créé un label, Time Well Spent, pour faire en sorte que les technologies nous redonnent du pouvoir au lieu de nous transformer en zombies boulimiques de notifications et de flux d’infos. Tristan Harris à TedX Bruxelles - TedX Mais est-ce que c’est si grave, pour toi ? Ça nous rend vraiment fou, en fait (rire). Ça ne risque pas de s’arranger, j’imagine… C’est vrai.

Pourquoi De Gaulle refusa-t-il toujours de commémorer le débarquement du 6 juin ? Extraits de l’excellent livre C’était de Gaulle d’Alain Peyrefitte Pourquoi Charles de Gaulle refusa-t-il toujours de commémorer le débarquement du 6 juin ? C’était de Gaulle, Tome 2 (Édition de Fallois Fayard 1997), pages 84 à 87 Palais de l’Élysée, 30 octobre 1963 En nommant Jean Sainteny ministre des Anciens combattants en décembre 1962, le Général lui avait demandé de consacrer son énergie à l’année 1964. À la fin du Conseil du 30 octobre 1963 , Jean Sainteny a évoqué les cérémonies prévues pour la commémoration de la libération, Pompidou me prend à part : « Tâchez de faire revenir le Général sur son refus d’aller sur les plages de Normandie… » Je suis stupéfait et de l’information et de la demande. « Enfin, reprend Pompidou, prenez des précautions… Je m’y suis cassé les dents. » Sainteny m’apprend ensuite qu’il se les était déjà lui-même cassées. « La France a été traitée comme un paillasson ! Allons, allons, Peyrefitte ! 13 mai 1964 Charles-de-Gaulle : – Mais je vous l’ai déjà dit !

De l’internet des objets au web des objets La plupart des commentateurs de la presse grand public sont d’accord : Shodan est un moteur de recherche “terrifiant” estiment tant Kashmir Hill pour Forbes que David Goldman pour CNN. Shodan, le “terrifiant” moteur de l’internet des objets Shodan (@shodanq) est un moteur de recherche spécialisé dans les objets connectés. Il en référence une multitude : des caméras et des webcams surtout, mais aussi des feux de signalisation, des appareils médicaux, des compteurs électriques, des moniteurs de bébé, des voitures, des contrôleurs cardiaques, des systèmes de contrôle du chauffage ou de la climatisation de maisons, de bureaux ou d’immeubles, des outils de mesure du glucose, des feux de signalisation, des éoliennes, des alarmes ou des centrales électriques… connectées à l’internet ! Shodan est le moteur de recherche de l’internet des objets, mais cela n’en fait pas un objet très rassurant, au contraire. Selon Ericsson, 50 milliards de dispositifs seront mis en réseau d’ici 2020.

Facebook et autres plateformes... Arrêtez de crier à la censure et fermez vos comptes Faire reposer son modèle de publication et de diffusion sur des plateformes privées est un risque. Celles-ci peuvent décider à tout moment de faire disparaître les contenus. Se placer dans une telle position est du masochisme. Ils étaient en colère, après le G7, les collectifs de gauche qui œuvrent comme médias alternatifs. Crise du capitalisme: André Gorz avait tout compris - 3 octobre 2012 Penser la sortie du capitalisme avec André Gorz Il y a cinq ans, le lundi 24 septembre 2007, une dépêche de l’AFP annonçait en fin d’après-midi que le philosophe André Gorz s’était suicidé en compagnie de sa femme. La nouvelle était presque passée inaperçue, même si le suicide d’un couple «main dans la main» n’est pas chose banale. Ce qui l’était encore moins, c’est qu’André Gorz avait eu la délicatesse de laisser entrevoir cette issue à ses lecteurs un an auparavant. «Nous aimerions chacun ne pas avoir à survivre à la mort de l’autre», écrivait-il à l’automne 2006 dans «Lettre à D.» (éd. Or, il est fondamental de revenir sur l’œuvre d’André Gorz aujourd’hui. Pour Gorz, il faut oser rompre avec cette société qui meurt et qui ne renaîtra plus. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. «En ce qui concerne la crise économique mondiale, nous sommes au début d’un processus long qui durera encore des décennies. Vous avez bien lu. Christophe Fourel et Olivier Corpet Bio express

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