Accueil - Plan Protéines En Italie, les terres fertiles souillées par la mafia Au pied de « l’Asse mediano » – axe routier Naples/Caserte dont le ciment et l’asphalte regorgeraient, selon l’association écologiste Legambiente, de déchets toxiques enfouis au moment de sa construction – la « Guardia Forestale » effectue une inspection. « Simple contrôle de routine », assure l’un des agents, tentant de chasser les curieux. Des douilles de cartouches de carabine recouvrent le sol. Deux ouvriers d’origine étrangère poursuivent impassiblement leur tâche, élaguant patiemment des plants de fraisiers. A moins de 100 mètres de là, un monticule recouvert de végétation barre l’horizon. « Voilà l’une des décharges où les ordures ménagères de Naples ont été entassées, au plus fort de la crise en 2008 », explique Vincenzo Tosti, médiateur social à la retraite qui dénonce énergiquement les déversements clandestins de déchets sur les parcelles agricoles de l’arrière-pays napolitain. « Regardez, là ça s’est effondré, on voit bien les sacs plastiques, les boîtes, les emballages.
La plateforme d’innovation Improve en Picardie valorisera les protéines végétales La création de la première plateforme mutualisée d’innovation Improve soutenue par le Programme d’investissements d’avenir à hauteur de 3,7 M€ a été annoncée par les ministres du redressement productif, de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, le ministre délégué chargé de l’agroalimentaire et par le commissaire général à l’investissement. Improve - institut mutualisé pour les protéines végétales - est une plateforme mutualisée d’innovation (PFMI), qui a pour ambition de devenir le leader européen de la valorisation des protéines végétales. Le projet est porté par quatre grands partenaires industriels (Téréos, Sofiprotéol, Siclaé, et In Vivo) qui souhaitent mutualiser leur recherche dans le domaine de la valorisation des protéines végétales, en s’appuyant sur les compétences de l’université de Picardie Jules Verne, le centre de valorisation de glucides et produits naturels et l’Inra. Lire le communiqué Pour en savoir plus sur les investissements d’avenir :
Ça fait peur : des civilisations menacées par la dégradation des sols Une des causes de la disparition de la civilisation maya aurait pu être la perte de fertilité des sols. © Mableclaid, Wikimedia Commons, DP Ça fait peur : des civilisations menacées par la dégradation des sols - 3 Photos L’agriculture moderne, en diminuant la diversité microbienne des sols, réduit leur fertilité. Pour ne pas avoir à subir le même sort que certaines civilisations dans le passé, il est important de veiller à maintenir la qualité des sols dans le monde. Les faits : l’appauvrissement des sols menace les populations La fertilité des terres était un mystère pour les anciens qui parlaient parfois de sols qui se fatiguaient ou étaient malades. L’amélioration de la technologie agricole, l’utilisation de fertilisants, l’irrigation et le labour ont donné un faux sentiment de sécurité alimentaire. La désertification force de nombreuses populations à se déplacer. Décryptage : érosion, salinisation et pertes nutritives A voir aussi sur Internet Sur le même sujet
mompontet : Juste pour rappeler certains... Le vrai scandale du PSG : il veut détruire des terres agricoles pour un nouveau centre d'entraînement La Confédération paysanne s’oppose au déclassement des 150 hectares de terres agricoles de la ferme du Poult, sur la commune de Poissy dans les Yvelines, en vue de la construction d’un centre d’entrainement pour le PSG. C’est pour affirmer cette opposition que la Confédération paysanne a rencontré le maire de Poissy ce mardi. La consultation publique sur le Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), qui inclut un amendement sur ce changement de statut des terres, doit s’achever demain. L’opposition à ce projet doit être prise en compte. Le maintien de zones agricoles en Île-de-France est un véritable défi. Les friches industrielles, nombreuses en Île-de-France, doivent constituer la priorité pour les besoins en urbanisation. Bien que le terrain appartienne à un promoteur immobilier, le maire de Poissy, ainsi que les élus des autres collectivités territoriales peuvent faire en sorte que ce projet soit réalisé sans empiéter sur des terres agricoles. Source : Confédération paysanne
Autour de CHALON : Refus d'épandre des pesticides : première procédure répressive en Côte d'Or Autour de CHALON : Refus d'épandre des pesticides : première procédure répressive en Côte d'Or 27 nov 2013 - Transmis par TG Info déjà publiée sur vivre-a-chalon le 21/11/13 à 14h07 - bien avant tout le monde en fait. Nous avons publié cette info le 21. Pour la première fois à notre connaissance, un viticulteur de Côte d'Or vient d'être assigné chez le Procureur de Beaune. Le SRAL (police du vignoble, dépendant de la Direction régionale de l'Agriculture) lui reproche de n'avoir pas fait le traitement insecticide préventif imposé à tous les propriétaires de vignes pour tenter de prévenir l'installation de la flavescence dorée, maladie de la vigne. Nous vous alertons pour que la démarche de ce domaine viticole de Beaune, qui risque (art. Voici sa convocation : Lire sur V@C :
A Avignon, la possibilité d'une ZAD Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Angela Bolis et Antonin Sabot Mené par un agriculteur à la chevelure grisonnante juché sur son tracteur, le cortège du collectif LEOpart est jeune et bariolé, en ce samedi humide de fin avril. Cheveux rouges, dreadlocks ébouriffées, foulards noirs remontés sur le nez, entre 200 et 300 personnes ont défilé dans les rues d'Avignon au rythme d'une petite batucada, un ensemble de percussions, en croquant des noix et en refaisant le monde. C'est ici, au beau milieu de la ceinture verte qui borde la ville, que doit être construite la liaison Est-Ouest (LEO), une quatre-voies qui fait la jonction entre les autoroutes A7, en direction de Marseille, et A9, vers Barcelone. Lire : La LEO, un projet critiqué "On a envie que ce soit le début de quelque chose", lance Nicolas, du réseau européen Reclaim the Fields ("Reprenons les champs"), venu soutenir les locaux qui militent contre la LEO. Lire : "Reclaim the fields, sans-terres et sans label "
Le bonheur n’est pas (toujours) dans le pré Le bonheur n’est pas (toujours) dans le pré L’émission intitulée « l’amour est dans le pré » connait un très gros succès. Elle est depuis des années l’occasion pour citadins et ruraux de partager ensemble a travers le petit écran de belles images de la campagne, d’exploitations agricoles, de personnages paisibles et sympathiques. Cette émission ne montre pas la terrible réalité de la vie des agricultrices et agriculteurs aujourd’hui. A Saclay aussi, les terres fertiles sont menacées Claudine Parayre et Laurent Sainte Fare Garnot, de la Coordination pour la solidarité des territoires d’Ile-de-France et contre le Grand Paris (Costif), réclament au premier ministre un moratoire sur le projet Paris-Saclay, soit-disant « futur “ cluster ” scientifique, économique, urbanistique (...) ayant vocation à jouer les premiers rôles sur la scène internationale » au détriment de l'agriculture locale. Après Notre-Dame-des-Landes, c’est au tour du projet Paris-Saclay de s’installer sur des terres agricoles. Mais quelle obsession étrange de vouloir détruire des terres fertiles cultivées, à l’heure où la main mise sur les terres agricoles est devenue un risque majeur sur la planète ? Face à ce danger, en mai dernier, le comité de sécurité alimentaire mondiale de la FAO a trouvé nécessaire d’adopter une directive pour protéger le droit de propriété des populations locales contre la ruée sur les terres agricoles !
Arrêtons de bétonner nos terres agricoles ! Arrêtons de bétonner nos terres nourricières ! Dans le cadre du vote en cours de la loi d'avenir agricole, nous demandons aux responsables gouvernementaux de prendre des mesures rapides et efficaces pour stopper l'artificialisation () de nos précieuses terres nourricières. L'urbanisation incontrôlée de notre territoire fait disparaître, en moyenne, 78 000 ha de surfaces agricoles par an. Ce phénomène est d'autant plus préoccupant qu'il s'est accéléré au cours de ces dernières décennies. L'incroyable gaspillage de cette ressource naturelle a de graves conséquences pour notre pays, à la fois sur le plan économique, social et environnemental : - affaiblissement de notre filière agricole et agro-alimentaire (premier employeur national), qui fragilise de nombreux territoires ruraux, en particulier les territoires périurbains, - déficit de notre balance commerciale agricole (hors vins et spiritueux), - perte de capacité de nos sols à stocker du carbone sous forme de matière organique,