background preloader

Messieurs, l'égalité hommes-femmes ne se fera pas sans vous

Publié initialement le 26 novembre 2013 « Féminisme » n’est pas un gros mot. Il fait référence à « la volonté d’améliorer et d’étendre le rôle et les droits des femmes dans la société » (définition du Larousse). Parce que les droits des femmes ont tant évolué au cours du XXème siècle, parce que les inégalités résiduelles ne sont plus aussi évidentes dans notre société, ce « combat » peut vous sembler dépassé. Vous pouvez, tout en étant convaincu que tous les individus devraient jouir des mêmes droits, indépendamment de leur genre, hésiter à vous revendiquer vous-même « féministe ». Et pourtant ces discriminations persistent. L’Égalité ne se fera pas sans vous ! La lutte pour l’égalité des droits ne se fera pas sans vous, messieurs. L’ennemi du féminisme, ce ne sont pas les hommes, ni même les machos : c’est le patriarcat, dont les femmes ne sont pas les seules victimes. Dès lors, comment les hommes doivent-ils se comporter pour devenir les alliés dont le féminisme a besoin ? Si, on peut. Related:  Féminisme, égalité des sexes, sexisme et cieféminisme

Le terme « féminisme » est-il désuet ? Ça fait un moment que nous sommes quelques-un-e-s dans la rédac à penser qu’il faudrait lancer un débat sur le terme « féminisme », sans vraiment savoir comment nous y prendre. Il est difficile d’exprimer son point de vue sur le mot sans passer pour une ingrate vis-à-vis des féministes (du passé comme contemporaines), de ces femmes – et de ces hommes, aussi – qui ont tant fait pour la cause des femmes. Et si, à titre personnel, je me sens féministe, si je loue les féministes qui ont oeuvré et qui oeuvrent encore pour faire progresser la condition des femmes, parfois, je me pose et me dis : « Ouais. Finalement, ce serait bien qu’on change de nom. Ce débat, qui commence à pointer le bout de sa truffe, rejoint finalement un peu celui qui avait accueilli la création du ministère des droits des femmes en mai dernier : « L’initiative est bonne, mais pourquoi ce nom ? « En tant que femme qui défend l’égalité entre les genres, je crois que le terme féministe est devenu contre-productif. 1. 2.

L’objectivation sexuelle des femmes : un puissant outil du patriarcat – le regard masculin Partie 1 : définition et concept-clés Partie 3 : les violences sexuelles, des actes d’objectivation extrêmes et dissociant Après une première partie introductive, je vais rentrer dans le vif du sujet et commencer par discuter de la forme d’objectivation sexuelle la plus commune, celle qui passe par le regard masculin. Cette forme d’objectivation est souvent appelée male gaze dans les pays anglo-saxons et consiste à inspecter et évaluer le corps des femmes. Sur le graphique présenté en introduction, nous nous trouvons donc à la première étape : les expériences d’objectivation sexuelle, qui surviennent quand autrui nous traite comme un objet sexuel. Graphique résumant les conséquences de l’objectivation sexuelle. Le male gaze : une prérogative des hommes qui s’exprime via le harcèlement sexuel Blachman est une émission danoise humiliante et misogyne dont le concept est le suivant : deux hommes évaluent le corps d’une femme qui se présente nue devant eux. Conséquences du harcèlement sexuel 1.

Yes, Feminism Is Going Out Of Style As a woman who advocates for gender equality, I believe that feminism has become an unproductive term. And here’s why. Feminist — I’m not afraid to call myself one. I believe in most of the tenets of modern feminism: equal rights, equal pay, equal treatment of individuals regardless of gender. But I have always felt a bit uneasy identifying with the term. Some have noted what they consider “a disturbingly apathetic sentiment toward feminism.” But in all honesty, there are reasons for this apathy and misunderstanding of feminism, even aside from the all-too apparent existence of misogyny and sexism. 1. And while it is unfair for misogynists to stereotype feminists as perpetually angry man-haters, there have certainly been some rather extreme ideas associated with popular strands of feminist thought. There is never a real privacy of the body that can coexist with intercourse: with being entered. 2. Men can, for instance, be subject to false accusations of child molestation and rape. 3.

Nous et les Autres: La femme démembrée Dans les deux premières figures, c'est le corps de la femme en tant que surface suscitant le désir de l'homme (d'une part) ou l'aspiration à un idéal chez la femme elle-même qui est mis en avant. La représentation des hommes dans la publicité m'apparaît comme plus diversifiée. Si le corps de l'homme peut également être mis en évidence, ses "compétences" dans des domaines souvent beaucoup plus valorisés (affaires, technicité, carrière,...), son "intellect" sont également soulignés. Contrairement à la femme, l'homme n'apparaîtrait pas uniquement comme un corps, il serait aussi une "tête". Par exemple dans Paris Match, il était en moyenne de .33 pour les femmes et de .52 pour les hommes. Remarquons que le choix de ces photos (en particulier celles du site web) étant en partie effectué par la personne photographiée elle-même, on ne peut pas voir le face-isme uniquement comme l'oeuvre d'hommes machistes. Ainsi, la femme apparaît davantage comme un corps décérébré que son alter ego masculin.

mashable Move over, Feminist Ryan Gosling — there's a new Tumblr battling sexism. On Wednesday, 16 undergraduate students at Duke University launched Who Needs Feminism?, a campaign that encourages feminist and gender egalitarian discussion over social media. The Tumblr features posters and statements from individuals explaining why feminism is important. Who Needs Feminism? "We discussed this extensively and concluded that there is a disturbingly apathetic sentiment toward feminism, both on campus and on a broader societal scale," says Amy Fryt, a senior at Duke's Trinity College of Arts & Sciences. All 16 students on the Who Needs Feminism? The Who Needs Feminism? "Students from other schools started reaching out to us to start Who Needs Feminism? Kuhlman says that they identified Tumblr, Facebook and Twitter as the main components of their social media strategy early on.

Je veux comprendre... le mansplaining Retour sur le mansplaining, un concept très ancien (et très relou) pour un terme relativement récent. Le mansplaining n’a absolument rien de nouveau. C’est un concept tout bête dont nous sommes probablement nombreuses à être témoins au quotidien. Le mansplaining, c’est quand un homme explique à une femme d’un ton condescendant, sur un sujet qui la concerne elle, qu’elle a tort de penser ce qu’elle pense, de dire ce qu’elle dit. Le mansplaining : une illustration du patriarcat Cette idée est très ancienne et elle n’a rien de nouveau. Le mansplaining se fait surtout beaucoup remarquer sur Internet quand il s’attaque au féminisme, quand une féministe relève quelque chose de sexiste et qu’un homme lui explique qu’elle a tort de voir les choses ainsi, parfois en expliquant à la principale concernée ce qu’est réellement le sexisme — qu’il ne connaît que peu en comparaison. Ton idée sonne tellement mieux quand je la reformule. Le mansplaining : les origines Les femmes sont opprimées ?

Les Conquérantes : un film féministe et inspirant en salle le 1er novembre Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec Condor Distribution Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait. Certains films mettent du baume au coeur. D’autres te fournissent l’énergie nécessaire pour soulever des montagnes. Eh bien Les Conquérantes coche les deux cases. Mais surtout j’en suis ressortie armée de courage. Si tu as envie d’un shot d’énergie, tu peux foncer acheter le film de Petra Biondina Volpe, porté par l’actrice Marie Leuenberger qui a prêté ses traits au personnage principal : Nora. Les Conquérantes : l’histoire d’un éveil au féminisme ? En effet, ce film c’est son histoire. Pour planter le décor, dans ce petit village rural, la majorité des femmes sont au foyer pendant que les hommes en assurent la subsistance. Alors quand on pose la question du droit de vote des femmes, publiquement, ça rigole bien : « Et pourquoi pas les autoriser à disposer de leur corps aussi, non mais on croit rêver ! Pourtant, Nora n’est pas contre.

« Ma chère fille, j’espère que tu auras une vie sexuelle épanouie. » En réaction aux « 10 règles à suivre pour sortir avec ma fille », un père a écrit une lettre ouverte à sa fille, intitulée « Ma chère fille, j’espère que tu auras une vie sexuelle épanouie ». Il est temps d'en finir avec l’hypocrisie générationnelle à propos de la sexualité des jeunes femmes. Les 10 règles à suivre pour sortir avec ma fille tournent à plein tube sur les réseaux sociaux. Supposément écrite par le « père inquiet » typique, elles s’adressent aux potentiels prétendants désireux d’entrer en contact intime avec la fille-du-père-inquiet. La dernière mode est de les porter en T-shirt. 1. Il existe plusieurs variantes de cet ensemble de règles, qui reposent toutes sur les mêmes concepts : réduction de la fille à l’état de propriété de son pèreopposition entre le père et le petit ami, le bonheur de l’un faisant nécessairement le malheur de l’autreintimidation et menaces de violence (mais c’est pour riiiire, c’est du second degré, n’est-ce pas !). Ferrett Steinmetz est écrivain. Oui.

Kaya Scodelario s'exprime sur la différence d'âge sexiste à Hollywood Avez-vous déjà remarqué une des nombreuses façons dont Hollywood nous ment ? En faisant jouer un couple « du même âge » à deux personnes appartenant à différentes générations. Exemples. La différence d’âge dans les couples à Hollywood Daniel Craig a 49 ans. Liam Neeson a 64 ans. Bradley Cooper a 42 ans. Les exemples sont nombreux, et c’est épuisant. Sur madmoiZelle, on vous avait parlé de l’exemple de Maggie Gyllenhaal, qui à 37 ans avait été jugée « trop vieille » pour incarner une femme séduisant un acteur âgé de 55 ans. À lire aussi : Hollywood nous ment — Les clichés nuls sur les couples L’actrice Kaya Scodelario, connue notamment pour son rôle d’Effie dans Skins, s’est récemment exprimée sur le sujet. Kaya Scodelario parle de la différence d’âge dans les couples à Hollywood Elle a confié au Guardian qu’elle craignait de jouer l’intérêt amoureux d’un acteur ayant deux fois son âge — elle a 25 ans. L’actrice ajoute, quand on lui demande si cette habitude hollywoodienne la dérange : « Oui.

Oh, ça va… C’est pour rire! Je connais à peu près le Code de la Bonne Féministe lorsqu’il s’agit d’attaques frontales ou de sexisme primaire. Mais je suis presque toujours désemparée lorsqu’il s’agit… d’humour. Je ne sais jamais comment réagir face aux blagues dont le fond de commerce est la bêtise féminine, le fait que les femmes sont dépensières, qu’elles ne s’intéressent qu’à l’apparence, etc. Je ne veux pas ici renforcer le stéréotype de la féministe qui n’a aucun humour. Que les choses soient claires : j’aime rire. On entend souvent que l’humour serait un moyen de s’approprier les clichés pour les tourner en dérision, et rire de ceux qui sont vraiment sexistes (ou racistes). Ce qui m’amène à mon deuxi ème point. Au-delà de ces remarques, il y a quelque chose que je trouve intéressant.

Related: